Le mot de la semaine : « flygplats »

Mardi dernier, je quittai le bureau vers 14h pour me rendre à la gare centrale de Stockholm prendre le train de banlieue pour Märsta. Arrivée au terminus, je pris le bus 583 pour faire le dernier bout de chemin jusqu’à l’aéroport de Stockholm, Arlanda.

Mon « sambo » devait y atterrir vers 15h35 ; l’avion fut ponctuel, voire même un peu en avance. Une vingtaine de minutes plus tard, je le voyais (mon « sambo », pas l’avion) sortir par cette porte. Il ne me vit pas d’abord, car il ne savait pas que j’étais venue le chercher. Ce fut une surprise bien appréciée. 🙂

Pour rentrer sur Stockholm, nous avons pris la navette bus Arlanda-Stockholm puisque mon « sambo » avait déjà son billet de retour. Le bus mis malheureusement environ une heure à rentrer sur Stockholm à cause des embouteillages de fin d’après-midi. Nous étions à la maison avant 18h et pouvions enfin profiter de notre première soirée ensemble depuis bien longtemps – 6 semaines pour être exact.

« Flygplats » est composé de « flyg(a) » = vol, voler et de « plats » = place. C’est l’équivalent suédois du mot « aéroport ».

en flygplats [ène flugueplatse] = un aéroport

flygplatsen [flugueplatsène] = l’aéroport

flygplatser [flugueplatsère] = des aéroports

flygplatserna [flugueplatsèr(e)na] = les aéroports

Récapitulons les différents modes de transport pour se rendre du centre de Stockholm à Arlanda (ou l’inverse), du moins cher au plus cher:

  1. Train de banlieue + bus = 36 + 15 min. Ne coûte rien de plus si on est déjà en possession d’une carte SL périodique.
  2. Flygbussen (navette-bus) = 30 min sans arrêt, sinon 45 min. 99 kr l’aller (198 kr l’aller-retour) si on achète à l’avance en ligne ; 119 kr l’aller si on paye à bord du bus (attention ! seulement par carte). Risque de bouchons mais il y a, sur certains tronçons, des files réservées aux bus.
  3. Arlanda express (navette-train) = 20 min ! 240 kr l’aller ; 460 kr l’aller-retour. Bien pratique quand on est pressé ou qu’on décolle tôt d’Arlanda et qu’on ne veut pas avoir besoin de partir de chez soi au petit matin. Il y a souvent des offres en période de vacances estivales et autour de Noël.
  4. Enfin, le taxi met environ 30 min (voire moins) si ça roule bien et coûte presque 500 kr pour un aller. Risque de bouchons aux heures de pointes.

Le saviez-vous ? Arlanda est un aéroport silencieux. Cela veut dire que les informations sur les vols ne sont pas annoncées par les haut-parleurs de l’aéroport. Les voyageurs sont informés par des écrans sur la rangée d’enregistrement, les heures d’arrivées et de départs, la porte d’embarquement, la salle de récupération des bagages etc.

Le mot de la semaine : « vulkan »

Vous avez sûrement tous entendu parler de du volcan islandais Eyjafjöll qui en cours d’éruption depuis le 13 avril.

Mon « sambo » était parti pour Taiwan juste avant que le nuage de cendres s’étende au-dessus de l’Europe provoquant la fermeture de nombres d’aéroports. Un coup de chance … Et il s’agit vraiment de chance car on ne peut pas prévoir comment le nuage se déplace. Au moment de son départ depuis Taipei, l’aéroport d’Amsterdam, où mon sambo devait faire escale pour ensuite rentrer sur Stockholm, était fermé. Et il n’a donc pas pu partir …

Ma période de « gräsänka » ne touchait donc pas à sa fin comme je m’y attendais si impatiemment. La semaine passée a été terriblement longue car plongée dans l’incertitude. Il a été question d’un retour le 23 au soir, puis le 31 mai !!! J’ai cru que j’allais m’évanouir quand j’ai entendu cette date. La date actuelle est maintenant le 25 mai et je croise les doigts pour que le nuage de cendres ne revienne pas troubler l’espace aérien d’Amsterdam et de Stockholm dans les jours à venir.

Eyjafjöll est un terme islandais signifiant en français « montagnes des îles ». Il est composé de fjöll, pluriel de fjall, « montagne », et eyja, génitif pluriel de ey, « île ». Les îles en question sont vraisemblablement les îles Vestmann situées juste au sud-ouest et visibles depuis l’Eyjafjöll.

Dans l’alphabet phonétique international, Eyjafjöll se prononce [ˈɛɪjaˌfjǫɬ]

(Source : Wikipédia)

Pour la prononciation, je vous recommande la vidéo suivante : 🙂

Et si vous voulez en savoir plus sur le volcan, je vous conseille la lecture de deux articles sur Wikipédia : Eyjafjallajökull et Éruption de l’Eyjafjöll en 2010.

Pour ce qui est du mot de le semaine, il est facile à prononcer. 😉

en vulkan [ène vulkâne] = un volcan

vulkanen [vulkânène] = le volcan

vulkaner [vulkânère] = des volcans

vulkanerna [vulkânèr(e)na] = les volcans

Le mot de la semaine : « gräsänka »

Depuis bientôt cinq semaines, je mène la vie de célibataire. Mon « sambo » s’est découvert une passion pour Taïwan, il y a quelques années et c’est son deuxième séjour. L’an dernier, il y était resté environ trois semaines; cette année, cinq.

Et moi pendant ce temps ? Et bien j’en ai profité pour rencontrer mes amis un peu plus souvent que je n’ai l’habitude de le faire. Non pas que mon « sambo » m’en empêche, mais nous avons aussi des activités communes. Disons que du fait de son absence, j’ai eu pas mal de temps libre. C’est surtout les week-ends qui, quand je suis à la maison, m’ont paru longs et ennuyeux. Alors, j’essayais toujours de me trouver des activités.

Je suis allée au théâtre voir l’« Avare », j’ai rencontré mon cercle de lecture et discuté d’un roman de Janet Frame, j’ai participé à la Nuit de la Culture, j’ai revu l’exposition « Rubens & van Dyck », je suis allée au cinéma deux fois (« The Ghost Writer » et « Women without men »), j’ai rencontré des Français, je me suis essayée au flamenco, j’ai suivi mes collègues pour un after-work bien sympa avec cocktail en terrasse puis dîner dans un pub irlandais, j’ai participé à une soirée-tricot et j’en ai organisé une — ce vendredi, plus longue que d’habitude puisque la plupart faisait le pont de la Pentecôte. J’ai aussi fait des semis que j’ai aujourd’hui mis en pots sur le balcon.

Le côté négatif de la situation était de faire à manger pour moi tout seule, de dîner seule les soirs, quand j’étais à la maison, et de déjeuner aussi seule les samedis et dimanches matins. Aujourd’hui, j’ai retrouvé le plaisir de faire les courses de la semaine car je sais que la plupart des choses sera pour nous deux.

« Veuf, -ve d’un soir » en suédois se dit « gräsänkling » [grèssènkling] pour les hommes et « gräsänka » [grèssènka] pour les femmes (de « änkling/änka » = veuf/veuve). (N’oubliez pas le tréma sur le a- de « änka », sinon ça fait « anka » et cela veut dire canard.) J’ai été « gräsänka » pendant 35 soirs. Je n’ai pas besoin de vous dire avec quelle joie je vais accueillir mon « sambo » mardi … 🙂

en gräsänka [ène grèssènka] = une veuve du soir

gräsänkan [grèssènkane] = la veuve du soir

gräsänkor [grèssènkore] = des veuves du soir

gräsänkorna [grèssènkor(e)na] = les veuves du soir

Le mot de la semaine : « prova-på »

Le verbe « att prova » [ate prouva] signifie « essayer ».

L’expression « prova-på » [prouva pô] s’utilise souvent en suédois quand on veut parler d’une sorte d’introduction à un sport ou une activité. Au travail, nous avions par exemple organisé, dans le cadre de la prévention-santé, «prova-på qigong » et «prova-på yoga ». Après, c’est aux gens de voir s’ils veulent continuer de leur côté ou non. Ça évite par exemple de s’inscrire à quelque chose qui se révèle ne pas être ce qu’on croyait.

Personnellement, cela fait un moment que je voulais apprendre à danser le flamenco. En faisant une recherche sur internet pour des cours de flamenco, je suis tombée par hasard sur le site d’ABF qui proposait un cours « prova-på flamenco » ce week-end ! Deux heures samedi et dimanche. Je me suis inscrite, j’y suis allée et j’ai adoré !

C’est une très bonne idée ce genre d’activité : court mais intensif, ça donne une bonne image de ce qu’un cours entier peut impliquer. Et dans mon cas, je suis encore plus convaincue qu’avant d’essayer ! Le prof que nous avions aura des cours dès l’automne prochain, sous la régie d’ABF. Je vais donc guetter impatiemment le catalogue du programme d’automne.

En attendant, je peux essayer de répéter à la maison la chorégraphie qu’on a appris (la vidéo que vous pouvez voir sur cet article), écouter autant de musique flamenco que je veux grâce à Spotify et m’abîmer les yeux à regarder des vidéos de flamenco sur YouTube. (Vive internet !) 🙂

Si vous êtes intéréssés, voici quelques noms pour la musique flamenco :

  • Camarón de la Isla
  • Marina Heredia
  • José Mercé
  • El Bicho

… et quelques danseurs de flamenco :

Vous pouvez aussi regarder le film de Carlos Saura « Flamenco ».

Bilan

Le blog a un an ! 🙂

Un peu de statistiques

Il y a une cinquantaine de billets.

Le billet le plus lu est « Comment j’ai appris le suédois ».

14 % de mes chers lecteurs viennent visiblement du Forum Franco-suédois.

La fréquentation du blog n’a cessé d’augmenter depuis mai 2005, avec un pic au mois de mars.

Moteur de recherche

Voici les mots qui, ces deux derniers jours, ont mené à mon blog quand les gens ont utiliser un moteur de recherche tel que Google : « marche nordique », « apprendre la langue suédoise gratuit », « comment parler suédois », « container pour plantes », « hibiscus » (évidemment), « questionnaires test pour blog », « sac a papier pour particulier », « gastronomie suède », « trop plein+pot de fleur », « grammaire suedoise », « faire une petite repas ». De là, on peut en déduire que mes centre d’intérêts sont : la langue suédoise, le jardinage, la cuisine, un peu de sport et les questionnaires. C’est pas totalement faux ! 😉

Mon bilan à moi

Je sais pas vous, mais moi, je l’aime bien mon blog ! 🙂 Et depuis que j’ai un appareil-photo numérique, je trouve que ça lui donne une allure bien plus attrayante.

Il n’est pas rare que, sur la route du travail, quand je fais de la marche nordique ou autre chose, que je pense à ce que je vais raconter sur le blog, à d’éventuels nouveaux sujets. Je crois que plus on écrit, plus on a envie d’écrire, et je me sens inspirée assez souvent. De là à dire que je ne vis que pour mon blog, il y a quand même un grand pas. 😉

Pour finir, je tiens à remercier tous ceux qui prennent le temps de me lire et ceux qui postent des commentaires. 🙂

Je compte bien continuer cette aventure virtuelle et j’espère vous y rencontrer de temps en temps ! Vous savez où me trouvez de toutes manières ! 🙂

Commentaire de : NickieLe 6 mai 2006

Bravo à toi hibiscus.. et surtout bonne continuité! 😉

Commentaire de : Steph the cat – Crashlyon – Le 6 mai 2006

Joyeux anniversaire et longue vie à toin blog !!!! (et à toi aussi par la même occasion…)

Moi aussi je l’aime bien ton blog, et c’est vrai que c’est plus sympa avec des photos ! Alors bonne continuation,à bientôt et plein de rencontres virtuelles…

bises

=^.^=

Commentaire de : Yang – Le 6 mai 2006

Bon anniversaire ! 🙂

Ca ne m’étonne pas qu’on tombe sur toi en cherchant ”gastronomie suédoise” !

Ca ne fait pas si longtemps que ca que je connais ton blog, mais en tout cas pour moi c’est toujours une excellente occasion de se détendre ; et tu as toujours plein de choses intéressantes à raconter ! Continue ! 🙂

Commentaire de : gici – Le 6 mai 2006

toujours un plaisir de te lire

même sans cigarette lol

Commentaire de : isa – Le 6 mai 2006

Bon anniversaire à ton blog que le lis régulièrement !

Commentaire de : fouchepateLe 7 mai 2006

happy birthday, en anglais car je ne connais pas le suédois!

Commentaire de : deline – Le 9 mai 2006

Et il faut faire un cadeau comme pour tous les autres anniversaires ??? 😛

J’ai quand même une remarque…plus de photos !!!! mais bon je sais que tu veux pas te montrer…alors…

Gâteau aux marrons ardéchois


À la demande expresse de deux gourmands, voici la recette d’un gâteau délicieux !
La recette vient du livre « Pâtisseries maison » de Florence Edelman, paru chez Marabout, mais je l’ai changée un peu.

  • 2 c. à s. de maïzena
  • 1 c. à c. de levure chimique
  • 3 œufs
  • 100 g de beurre
  • 750 g de crème de marron
  • 100 g de chocolat noir pour le glaçage

1. Préchauffez le four à 150°C. Beurrez un moule carré 20 x 20 cm. Tapissez le de papier sulfurisé et beurrez également ce dernier. N’ayant de ce genre de moules, j’ai utilisé deux moules à cake que je n’ai pas beurrés mais tapissés de feuilles de cuisson en silicone.
2. Cassez les œufs en séparant les jaunes des blancs. Réservez.
3. Dans un saladier, ajoutez le beurre ramolli à la crème de marron et mélangez bien. Incorporez les jaunes d’œufs et le mélange maïzena-levure.
4. Montez les blancs en neige et incorporez-les très délicatement à la préparation. Versez le mélange dans le moule et faites cuire au four 40 minutes. Les miens ont pris le double de temps.
5. Laissez refroidir le gâteau pendant 30 minutes avant de le démouler et d’oter le papier sulfurisé.
6. Lorsque le gâteau est froid, preparez le glaçage en faisant fondre le chocolat. Recouvrez le gâteau avec une spatule en lissant. Pour servir, découper le gâteau en carré, si vous avez utilisé un moule carré, ou tout bêtement en tranches, si vous avez utilisé des moules à cake.
Avertissement ! Bombe calorique. 🙂
D’ailleurs, je n’ai pas de photos à publier sur cet article, car le gâteau disparut trop vite ! 🙂 Et pour ceux pour qui une bombe calorique ne suffit pas, voici une autre recette toute aussi explosive ! 😉

Le mot de la semaine : « surdegsbröd »

Cela fait quelques années (quand même …) que je me dis que je devrais essayer de faire du pain au levain. Entre-temps, c’est devenu très à la mode, mais malgré le nombre d’articles et de livres publiés à ce sujet, je ne m’y mettais pas. Je crois que c’est le nombre d’étapes qui me retenait, et puis la peur de rater bien sûr : que faire avec un levain raté ?…

Je m’y suis finalement mise, en suivant bien les instructions d’une recette publiée dans un supplément du dimanche de Dagens Nyheter. J’avais pour l’occasion acheté un bocal en verre d’un litre. J’éxecutais soigneusement les différentes étapes :

  • 1er jour, matin : 60 g de farine de seigle et 120 g d’eau
  • 1er jour, soir : 60 g d’eau et 60 g de farine de seigle
  • 2ème jour, matin : 60 g d’eau et 60 g de farine de seigle – là, selon la recette, le levain aurait dû commencer à prendre, mais comme je n’en avais pas l’impression, j’y rajoutai aussi, selon les conseils de la recette, un peu de miel et je laissais le bocal à température ambiante une journée de plus.
  • 3ème jour, matin : 60 g d’eau et 60 g de farine de seigle – je ne trouvais toujours pas que mon levain ”faisait des bulles”, mais je le mis quand même au frigo.

Quelques jours plus tard, je préparais une pâte à pain à partir d’une partie de mon levain, et je laissais le tout à température ambiante, espérant que cela aller lever pendant la nuit… Que nenni … 🙁 Je laissais la pâte lever une journée de plus … sans évolution … J’avais besoin de conseil et en attendant, je mis la pâte au frigo. Après avoir conféré avec l’ami d’une amie expert en levain, je me décidai à « tricher », c’est-à-dire à utiliser de la levure de boulanger. Je mis à lever à froid dans le frigo une nuit, et le lendemain matin – enfin ! – je pouvais remarquer que la pâte avait levé un peu.

Elle était trop collante pour pouvoir en faire deux boules de pain et j’y rajoutai donc de la farine. Je laissais lever quelques heures de plus. Je pouvais ensuite former deux boules, les faire lever une heure de plus, puis les enfourner et le faire cuire pendant une heure. L’utilisation d’une pierre réfractaire et de quelques glaçons en début de cuisson donna une belle croûte.

Je ne suis pas trop satisfaite de la texture de mon pain. Il se tient bien mais est très compact. Mais c’est peut-être comme cela que ça doit être. Ce n’est peut-être que le levain de farine de blé qui fait un pain plus aéré. Au goût, il est néanmoins tout à fait acceptable.

Il me reste bien évidemment du levain au frigo, que je m’applique à alimenter régulièrement de 60 g d’eau et 60 g de farine de seigle. Je vais définitivement continuer l’aventure du pain au levain en essayant d’autres recettes. Avec le temps, je devrais m’améliorer.

Le levain en suédois, c’est « surdeg » [suredègue], de « sur » = acide, aigre et « deg » = pâte (à pain). Le pain se dit « bröd » [breude]. Et le pain au levain, « surdegsbröd » [suredèguesbreude]. Le -s- entre les deux mots se prononce.

ett surdegsbröd [ète suredèguesbreude] = un pain au levain

surdegsbrödet [suredèguesbreudète] = le pain au levain

surdegsbröd [suredèguesbreude] = du/des pains au levain

surdegsbröden [suredèguesbreudène] = les pains au levain