Le mot de la semaine : « ros »

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Rosa rosa rosam

Rosae rosae rosa

Rosae rosae rosas

Rosarum rosis rosis …”

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Non, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’intention d’écrire mon blog en latin. 😉 (Mais souvenirs de latin de collège et de lycée sont lointains et par conséquent flous.)

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en ros [ène rousse] = une rose

rosen [roussène] = la rose

rosor [roussoure] = des roses

rosorna [roussourna] = les roses

Lors de mon séjour de vacances dans les Hautes-Alpes, j’ai eu l’occasion de visiter la roseraie du Domaine de Charance sur les hauteurs de Gap qui ne contient que d’anciennes variétés de roses.

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Puis à Järna, à une heure de voiture au sud de Stockholm, il y avait également une roseraie, de plus petite envergure certes, mais tout à fait charmante. J’ai aimé me promener au fil des allées, de rosiers en rosiers, aux noms plus mystérieux les uns que les autres.

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En Suède, l’églantier – nyponros [nuponerousse] – est un rosier sauvage qui pousse facilement sur le bord des routes. Des fruits (les cynorhodon) ont fait de la soupe – nyponsoppa [nuponessopa] – : une soupe sucrée, que l’on déguste chaude ou froide, souvent accompagné de sortes de petits macarons, un goûter apprécié des enfants mais aussi des sportifs, car bourré de vitamine C.

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Le mot de la semaine : « känna smaken »

Souvenirs de vacances V

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Je sens

L’acidité des groseilles

La douceur des framboises jaunes

L’onctuosité du fromage blanc

Le croquant du müesli

Le moelleux des raisins secs

L’âpreté du thé du matin

Les épices de celui de l’après-midi

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Je (re)découvre les goûts

De la confiture de marron

De la confiture de lait

Des ravioles

Des tourtons

Du boudin noir au pommes

De la glace au thé vert

Celle à la crème brûlée

Celle au caramel fleur de sel

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att känna smaken [ate chèna smâkène] = sentir le goût

jag känner smaken [jâ(gue) chènère smâkène] = je sens le goût

jag har känt smaken [jâ(gue) ’hare chèn(e)te smâkène] = j’ai senti le goût

jag kände smaken [jâ(gue) kän(e)dé smâkène] = je sentais le goût

jag ska känna smaken [jâ(gue) ska chèna smâkène] = je sentirai le goût

Le verbe « smaka » signifie goûter dans le sens de déguster, ou d’avoir bon (ou mauvais) goût : « det smakar gott » = ça a bon goût.

***

smaken [smâkène] = le goût

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La rédac’ du mois : Roman ou film ?

 

Logo La Rédac du mois

Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois d’août est proposé par… moi-même (encore ?!):

Que préférez-vous : lire le roman ou voir le film ? Si vous faites les deux, dans quel sens : le roman d’abord et le film après ou l’inverse ?

Les participants ce mois-ci sont : Agnes, Ckan, Julie, Le Gounjou, Liam, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Seulement le film

Dans certains cas, je n’ai vu que les films (et plusieurs fois), par exemple Le Seigneur des Anneaux. Plus jeune, j’ai essayé de lire Bilbo le Hobbit mais n’ai jamais réussi à le finir. Je n’ai depuis jamais essayé de me plonger dans le monde littéraire de Tolkien. Les films me semblent plus accessibles – oui, dans ce cas-là, je choisis la solution de la facilité. 🙂

Le Seigneur des anneaux, film 1 Le Seigneur des anneaux, film 2 Le Seigneur des anneaux, film 3

Film d’abord

Mais un film peut aussi être l’occasion de découvrir un auteur, comme ce fut le cas après avoir vu Norwegian Wood (La ballade de l’impossible en français). Le film m’a énormément touchée et en ressortant du cinéma, je me suis dit que j’aimerais lire le roman mais que j’allais laissé le temps au film de se poser un peu. Je n’ai pourtant pas pu résister et dès que je me suis retrouvée dans une librairie, j’ai acheté le roman d’Haruki Murakami. Le roman m’a encore plus touché que le film, même si je trouve l’adaptation cinématographique bien faite. Le seul ”problème” est que j’avais encore les visages des personnages et les images des paysages en mémoire ; mon imagination était influencée par le film. Mais le gros avantage, c’est que j’ai découvert Murakami et que je compte bien lire 1Q84 (quand il sortira en livre de poche) car j’aime beaucoup son style d’écriture.

Norwegian Wood, film Norwegian wood, liver

Roman d’abord

Mais de manière générale, je préfère lire le roman d’abord car je suis alors beaucoup plus libre de m’imaginer les différents caractères et les milieux dans lesquels l’histoire se déroule par moi-même. Lire un roman, c’est entrer dans un monde plus ou moins imaginaire et il est inévitable que des images se forment au fur et à mesure de la lecture. Mais cela peut aussi mener à la déception lorsque l’on va voir le film – ce qui est finalement très compréhensible : il y a autant d’interprétations d’œuvres littéraires que de lecteurs.

Millenium, livre 1 Millenium, livre 2 Millenium, livre 3Mais parfois, l’adaptation cinématographique gagne un peu en qualité sur le roman, comme par exemple dans le cas de la série de Millénium. J’ai dévoré les policiers de Stieg Larsson, malgré que ce ne soit pas mon genre de littérature. Mais je dois dire que j’ai vraiment apprécié que les films ne montrent pas toutes les scènes de sexe des romans, qui, soyons francs, n’apportent pas grand chose à l’histoire. De même, j’ai apprécié que les scènes de violence ne soient pas aussi détaillées que dans les romans. À l’écrit, les détails sont nécessaires pour que le lecteur comprenne la cruauté et le sadisme de ces scènes, mais à l’écran, la suggestion suffit à mettre en marche l’imagination du spectateur.

Millenium, film 1 Millenium, film 2 Millenium, film 3

Il y a de nombreuses années, j’avais également dévoré Le Parfum et Patrick Süskind. Je l’avais trouvé génial ! Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir de la sympathie pour Jean-Baptiste Grenouille. J’ai trouvé l’adaptation cinématographique très bien faite. La première scène met d’entrée de jeu le spectateur dans l’ambiance glauque des bas-fonds de la France du XVIIIème siècle. Comme dans le livre, on sympathise rapidement avoir le meurtrier.

Le Parfum, livre Le Parfum, film Persepolis, bande dessinée

Une autre adaptation cinématographique bien réussie est celle de la bande dessinée Persepolis. Cela a sûrement à voir avec le fait qu’il est relativement simple de faire un ”dessin animé” d’une BD, mais cela présuppose quand même un bon scénario à la base, et celui de Persepolis l’est sans hésitation.

Harry Potter, livre 1 Harry Potter, livre 2 Harry Potter, livre 3 Harry Potter, livre 4 Harry Potter, livre 5 Harry Potter, livre 6

Cet été se clôture la saga Harry Potter à l’écran. J’ai lu les sept romans d’Harry Potter (en anglais, pour mieux me plonger dans l’ambiance ”brittish”) avant de voir les films. Là non plus, je n’ai pas été déçue par les films ; je trouve qu’ils transmettent bien l’atmosphère des livres et le scénario ne s’écarte pas du roman. Une telle série-culte ne doit pas être dépravée ; cela arrive malheureusement souvent quand un roman devient film.

Harry Potter, film 1 Harry Potter, film 2 Harry Potter, film 3 Harry Potter, film 4 Harry Potter, film 5 Harry Potter, film 6

(J’ai par exemple lu Mange, prie,aime de Elizabeth Gilbert, que j’ai trouvé moyen, soit dit en passant, et on m’a recommandé de ne pas aller voir le film. Je me laisserai peut-être tentée s’il passe un jour à la télé – je suis malgré tout curieuse. 🙂 )

Eat, Pray, Love, livre Eat, Pray, Love, film

Il arrive aussiqu’on n’apprécie moins bien certaines parties des romans, comme le dernier chapitre du septième roman ”Harry Potter et les reliques de la mort” que j’avais trouvé superflu. Mais lorsque j’ai vu la deuxième partie du dernier film hier soir (en 3D), j’étais bien contente que ce dernier chapitre fasse aussi partie du film. D’une certaine manière, j’étais curieuse de voir comme cela avait été filmé. 🙂

Harry Potter, livre 7 Harry Potter, film 7, 1ère partie Harry Potter, film 7, 2ème partie

Si vous aussi avez envie de vous donner à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

La photo du mois : Soleil

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Le thème de la photo du mois d’août tombe à pic en cette fin de vacances, car il est synonyme d’été et de chaleur, il s’agit du : Soleil et c’est Viviane qui l’a proposé.

Solei

Coucher de soleil.

Quoique, en fait, ce n’est pas le coucher de soleil en lui-même, car le soleil, couchant, était dans mon dos, au moment de la photo. Il s’agit donc d’un effet d’optique dû au coucher de soleil. Toujours est-il que j’aime quand la nature se montre sous ses plus beaux atours. 🙂

Je vous invite à aller voir les soleils des autres photoblogueurs :
100driiine, Ariane, Alice, Anne, Astrid, Babou, blogoth67, CalamityScrap, Carnets d’Images, Caro, Caroline, Cathy Brocard, Celiano, Cécy, Céline, Céline in Paris, Cherrybee, Chouchou, CindyChou, Clara, Claude, Cynthia, Damien, Dicey, Doremi, Doréus, Dorydee, Dr. CaSo, E, Eff’Zee’Bee, Emma, Ennairam, Fabienne, florianL, François, Frankonorsk, Frédéric, Genki, Gilsoub, Gizeh, Grignette, Ines meralda, Isabelle, Jo Ann, Krn, La Madame, La Parigina, L’azimutée, Laure, Le Loutron Glouton, Les Caribous-bou-bou, M, magda627, Mandy, Manola, Marie, MarionMaureen, M’dame Jo, mel, Nathalie, Nicopompus & SeriesEater, Niwatori, Noelia, Nolwenn, Olivier, Onee-Chan, Où trouver à Montréal ?, Paris by Mag!, Pavot de Lune, 4 petits suisses dans un bol de riz, SébastienStephane08, Tambour Major, The Breathless Quills, The Parisienne, Thib, Titem, Un jour-Montreal, Urbamedia, Véronique, Virginie et Viviane.

Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et rejoignez-nous. Une question ? Contactez Olivier.

 

Thèmes précédents :

  1. Juin : Clé
  2. Juillet : Fenêtre

Le mot de la semaine : « känna lukten »

Souvenirs de vacances IV

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Je sens l’odeur

De la pluie dans l’air humide

Puis celle de la terre mouillée

Du poulet rôti aux épices

Des fraises sucrées, fraîchement cueillies

Des roses suaves

De la paille sèche

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att känna lukten [ate chène luktène] = sentir l’odeur

jag känner lukten [jâ(gue) chènère luktène] = je sens l’odeur

jag har känt lukten [jâ(gue) ’hare chèn(e)te luktène] = j’ai senti l’odeur

jag kände lukten [jâ(gue) chèn(e)dé luktène] = je sentais l’odeur

jag ska känna lukten [jâ(gue) ska chèna luktène] = je sentirai l’odeur

Le verbe « att lukta » signifie sentir dans le sens de l’odeur, du parfum : « det luktar gott » = ça sent bon.

***

luktsinnet [luktène] = l’odorat

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Le mot de la semaine : « känna »

Souvenirs de vacances III

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Je sens

La dureté de la pierre sur laquelle je suis assise

La douceur du fil de laine que je tricote

Le pelage du chat sous ma main

La chaleur des rayons du soleil sur ma peau

Puis la fraîcheur du vent

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att känna [ate chèna] = sentir (dans le sens de toucher mais aussi connaître)

jag känner [jâ(gue) chènère] = je sens

jag har känt [jâ(gue) ’hare chèn(e)te] = j’ai senti

jag kände [jâ(gue) chèn(e)dé] = je sentais

jag ska känna [jâ(gue) ska chèna] = je sentirai

***

känseln [chèn(e)cèlne] = le toucher

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