Il était une fois, perdue dans la forêt…

Le ciel est gris, il pleut de lourdes gouttes de pluie qui rendent la neige encore plus glissante. De part et d’autre du chemin, des conifères. Sur un tronc d’arbre, une petite pancarte qui indique 4 km; plus que 6 km … Par endroit, je m’enfonce dans la neige jusqu’aux genoux. Ce serait effectivement plus pratique de faire du ski; j’ai les skis, mais je les ai déchaussé depuis presque 2 km suite à de trop nombreuses chutes.

J’avais beaucoup attendu de cette balade en ski. Je n’avais pas fait de ski de fond depuis des années, mais j’avais un bon souvenir de mes essais d’enfance et espérais retrouvé ce plaisir de glisser sur la neige. Mais c’était sans compter sur une très mauvaise météo (pluie et grêle) et mes limites physiques (mauvais équilibre). Je n’étais pas seule au début du circuit, mais j’ai vite libéré les deux amis qui m’accompagnaient de la tâche de m’aider à me relever à chaque chute. J’ai donc pris la décision d’ôter les skis et de continuer à pied tandis qu’ils poursuivait en skis. Je n’avais qu’à suivre le circuit vert; je leur avais donné rendez-vous à la ligne d’arrivée.

Une pancarte verte indique le 5ème km; encore autant, et je pourrais enfin me réchauffer dans la voiture … La pluie alourdit mes vêtements et mes gants fourrés, et bientôt l’humidité des vêtements se mêle à la transpiration de l’effort, mi-froid, mi-chaud: la sensation n’est pas des plus agréables. Des skis et des bâtons, c’est lourd à porter sur plusieurs km, et surtout peu pratique. Je dois changer de mains régulièrement, car mes doigts s’engourdissent dans mes gants fourrés complètement détrempés.

La météo est tellement peu propice que je suis presque toute seule sur la piste. Quelques skieurs me dépassent, l’un me dépasse même deux fois. Mais à part ça, c’est le calme complet. La pluie tombe silencieusement sur la neige. Aucun signe de vie animale dans la forêt. Aucun bruit lointain témoignant de la présence de la civilisation …

6 km, plus que 4 km … Je commence à voir la fin du tunnel. Il n’y a qu’à aller de l’avant, chaque pas me rapproche un peu plus du but … Il est difficile de s’en convaincre et pourtant c’est la seule vérité tangible qui me donne la force de continuer. Quel autre choix ai-je? La pluie et la sueur se mélangent sur mon front que j’ai du mal à essuyer du revers de mon gant en cuir imbibé.

7 km, plus que 3 km … Mon téléphone portable sonne plusieurs fois : mes amis essayent d’entrer en contact avec moi, mais le réseau est trop faible pour que la communication passe. Je finis par l’éteindre, il ne m’est d’aucune utilité dans ce désert blanc. Silence radio, silence de la nature endormie sous la neige, silence du ciel qui pleure. Je n’entends que le bruit de mes pas, alourdis par les chaussures de skis, et de ma respiration, fatiguée par l’effort.

8 km, plus que 2 km … Mais, tout d’un coup, je vois une pancarte bleue indiquant 22 km ! Aurais-je quitté la piste verte sans m’en apercevoir ?! Je fais demi-tour, reviens au 8ème km mais ne comprends pas où j’ai pu me tromper de chemin : il n’y en a qu’un seul … Je repars dans la même direction, repasse devant le 22ème km, et enfin, une centaine de mètre plus loin, je vois de nouveau un panneau vert indiquant le 9ème km : je suis donc bien sur la bonne route. Plus qu’un km …

Je suis rassurée de ne finalement pas m’être perdue, j’étais près de paniquer, mais je rassemble mes dernières forces et essaye d’allonger le pas pour arriver plus rapidement au but. Là, m’attendent mes deux amis, une voiture chauffée, un thermos de thé chaud, des fruits et des biscuits, et bientôt je pourrais me débarrasser des mes vêtements mouillés et me précipiter sous le jet d’une douche chaude.

 

C’était la rédac’ du mois de juin (proposé par Agnes) dont le sujet était différent des mois précédents. Il s’agissait de laisser aller son imagination à partir d’un début de phrase. Dans mon cas, il ne s’agit pas de fiction : c’est du vécu, une expérience que je ne suis pas prête d’oublier bien qu’elle date déjà d’un an. Mais j’espère un jour pouvoir la retenter, sous de meilleures auspices.

Allez maintenant lire comment mes co-rédac’blogueurs se sont perdus dans leur forêt : Agnes, Gilles & Isabelle, Julie, Levia, Vladyk.

Et si vous avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

 

La photo du mois : Transparence

[quote]Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Le thème du mois de juin est proposé par Stéphane : ”Transparence”.

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L’hibiscus est ma fleur préférée et lors de mon récent voyage à Taipei sur l’île de Taiwan, j’ai eu le plaisir d’en admirer de magnifiques dans les parcs de la ville.

J’ai choisi de publier cette photo, sans la retoucher, ni la recadrer, car je la trouve très belle comme ça, avec ces gouttes de pluie que l’on voit en transparence, légèrement posées sur le revers des pétales jaunes presque translucides.

hibiscus jaune goutte de pluie

À l’occasion de ce voyage, je me suis offerte mon premier reflex numérique, un Nikon D3000, et c’est avec cet appareil que j’ai pris cette photo. J’ai encore beaucoup à apprendre dans ce domaine. N’hésitez donc pas à me donnez vos avis d’experts ! 🙂

 

 

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Sur ce, je vous laisse aller explorer les clichés ”transparents” de mes co-blogueurs :

100driiine, A&G, Agnès, Agrippine, Akaieric, Alban, Alexanne, Alexinparis, Alice Wonderland, André(eric)Fernandes, Anita, Anne, Anne Laure T, Anne-Cécile, Annick, Aparça, Arwen, Aude, Ava, Babou, Batilou, Bestofava, Blogoth67, Cara, Carnets d’images, Caro, Carole In England, Cathy, Cécile, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Cessna, oui !, Champagne, Chris et Nanou, Clara, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dan, David et Mélanie, DNA, Dorydee, Dr CaSo, Dreamteam, E, Egedan, Elapstic, Emily58, Emma, Escapade en Tunisie, Filamots, Flo, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Guillaume, Hélène d’avril, Hibiscus, Isabelle, Isabelle et Gilles, J’adore j’adhère, Jean Wilmotte, jen et dam, Karrijini, Krn, Kyn, Kyoko, La Fille de l’Air, La Flaneuse, La Nantaise, La Papote, La Parigina, LaGodiche, Laura, Laure, Laurent Nicolas, Lauriane, Lavandine, L’Azimutée, Le Mag à lire, Le-Chroniqueur, Les petits supplices !, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Les zinzins, Lesegarten, Leviacarmina, Lhise, Lost in London, Louiki, Louisianne, Lucile et Rod, Ludovic_P, Lyonelk, M, M.C.O, magda627, Maïder, Mamysoren, Manola, Marion, M’dame Jo, Melting Pot, Mgie les bons tuyaux, Minicecile, Mistinguett, Narayan, Nataru, Nathalie, Nicky, Nikit@, Nomade57, Nora, Olivier, Ori, Où trouver à Montréal ?, Ovan, Petite Marie, Pilisi, Quelbazar, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Sinuaisons, Skipi, Stephane08, Stéphie&lesCacahuètes, Surfanna, Tam, Tambour Major, Terhi Schram, Testinaute, The Mouse, The Parisienne, Titem, Typh’, Un jour une rencontre, Valoutyne, Vanilla, Véro Beramelo, Violette, Viviane, Xavier Mohr, Xoliv’, Zaromcha.

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Thèmes précédents :

2011

1. Juin : Clé

2. Juillet : Fenêtre

3. Août: Soleil

4. Septembre : Promenons-nous dans les bois

5. Octobre : Surnaturel

6. Novembre : Au bout bout du monde

7. Décembre : Bancs publics

 

2012

8. Janvier : Bulles

9. Février : Mon rêve …

10. Mars : Glace

11. Avril : En travaux

11. Mai : L’escalier

Voyage à Taïwan — 14ème jour, 5 juin

13ème jour — Svensk version här — 14ème jour >

 

Dumplings au déjeuner

Après le cours de chinois de mon « sambo », nous sommes allés manger des dumplings dans un petit restaurant d’apparence très modeste de son quartier. Sincèrement, si j’avais été seule à faire la touriste à Taipei, ou sans quelqu’un qui connaisse le coin, je n’y serais jamais rentrée. La cuisine où les dumplings sont préparés, au bouillon ou à la poêle, est ouverte sur la rue. On peut acheter son repas et l’emporter ou s’assœir dans la salle climatisée derrière la cuisine. On passe sa commande en indiquant sur un bloc de feuilles jaunes le nombre de dumplings souhaités : il s’agit là de savoir lire le chinois ! Les dumplings les moins chers coûtent 5 TN$ (env. 15 centimes d’euros …) Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, nous en avons commandé 28 au total, ce qui veux dire que nous avons déjeuné pour 140 TN$ (env. 4 € ou 2 €/pers.) ! Et c’était très bon ! En boisson, j’ai choisi un lait de tofu. Après avoir goûté à toutes les sortes de dumplings, au bouillon, à la vapeur et sautés à la poêle, je préfère ces derniers, quand ils sont un peu plus secs.

Commande de dumplings Dumplings sautés Dumplings sautés Dumplings bouillis Lait de tofu

 

Le zoo de Taipei

L’excursion du jour nous menaient au zoo de Taipei. Pour nous y rendre, nous avons emprunté la ligne Wenshan du métro, ligne sur laquelle les rames sont totalement automatisées et sans conducteur.

Ligne Wenshan du métro de Taipei Ligne Wenshan du métro de Taipei

Fleur de lotus rose Fleur de lotus bleue et blanche Fleur de lotus blanche

On peut payer l’entrée du zoo (60 TN$ = env. 1,5 €) à l’aide de la carte du métro EasyCard – pratique ! Les visiteurs sont accueillis par les flamants roses. L’un d’eux profita que je photographié pour se baigner et montrer ses belles ailes roses, rouges et noires.

Flamants roses

Flamant rose se baignant Flamant rose se baignant Flamant rose se baignant Flamant rose se baignant Flamant rose se baignant

À gauche de l’entrée, c’est le zoo des enfants, avec des animaux domestiqués: chevaux, vaches, lapins, chèvres etc. Nous ne nous y sommes pas attardés et avons continué vers les koalas. Malheureusement, la plupart nous tournait le dos ou était bien camouflée dans le feuillage des arbres.

Koala Koala

C’était à peu près la même chose avec le couple de pandas géants, un cadeau de la Chine à Taïwan. L’un d’entre eux s’était retiré assez loin dans la gigantesque cage et l’autre était allongé sur le dos et nous montrait son énorme ventre blanc. Un berceau a été installé dans l’espoir que le couple fonde une famille un jour, mais je crains que la captivité les ai rendus apathiques …

Panda géant Panda géant

Berceau pour panda

Sur les troncs énormes des arbres poussent des orchidées telles des parasites. Les papillons butinaient de fleurs en fleurs, les chenilles se promenaient lentement. Faute de grands animaux sauvages, je commençais à photographier les plus petits qui ne se cachaient pas. Les écureuils ne sont pas les hôtes habituels du zoo, mais ils y couraient malgré tout, certainement à la recherche de restes alimentaires facilement accessibles.

Orchidée sur tronc d'arbre Orchidée sur tronc d'arbre Papillon sur une fleur Chenille verte Arum blanc Écureuil

Dans la maison des animaux nocturnes, il n’était pas facile de photographier non plus, d’autant que l’usage du flash était interdit pour ne perturber les animaux. Mais j’en suis ressortie avec une photo de hibou relativement présentable.

Hibou

Nous nous sommes ensuite promenés dans l’aire des forêts tropicales humides d’Asie où nous avons vu des macaques à queue de cochon. Les faux gavials de Malaisie, les siamangs, les orangs-outans, le tapir de Malaisie, le léopard, nous ne les avons pas vu … Mais nous avons peut-être entendu le feulement du léopard ou le cri du calao bicorne. Il n’est pas facile de discerner les différents bruits de la jungle quand on ne sait pas à quoi ressemble le cri des animaux, encore moins quand on ne les voit pas.

Forêt tropicale humide Macaques à queue de cochon Forêt tropicale humide

Mais nous avons vu un ours malais, de dos, assis derrière des rochers. Les éléphants d’Asie étaient bien trop gros pour se cacher. Ils semblaient apprécier la compagnie des êtres humains et se sont approchés de leurs pas lourds. La femelle s’était aspergée d’eau. Même s’il y avait de temps en temps une petite brise légère dans la forêt tropical, j’en aurais volontiers fait de même …

Ours malais Éléphants d'Asie

Ce fut un grand moment de voir le tigre du Bengale. À travers le grillage protection, nous avons vu se gros chat se prélasser sur un rocher, en apparence calme et décontracté. Il ne s’est rien passé, il se reposait simplement, mais j’étais malgré tout assez émue …

Tigre du Bengale

Puis nous avons quelques animaux du désert : des antilopes addax avec leurs cornes gracieusement courbées, des dromadaires et des chameaux, en voisins hautains.

Antilopes addax Dromadaires

Chameaux

Puis ce fut le tour des animaux australiens : des kangourous géants, que je n’ai pas trouvés si grands – à moins qu’il ne s’agisse de wallabys à cou rouge ? – un casoar à casque, et des émeus.

Kangourous géants ou wallabys à cou rouge Casoar à casque

De là il n’y avait qu’un pas vers les animaux d’Afrique : des zèbres de Burchell, des élands, des antilopes bongo et des tortues terrestres.

Zèbres de Burchell Élands Antilope bongo Tortue terrestre Tortues terrestres

Les girafes nous regardaient du haut de leur grands cous élancés. Nous sommes restés longtemps auprès des hippopotames dans l’espoir de faire quelque belles photos, mais ils jouaient à cache-cahe sous l’eau.

Girafe Girafe Girafe

Hippopotame Hippopotames Hippopotame Hippopotame

Les lionnes me faisaient pitié dans leur petit enclos ; c’est peut-être justement le manque d’espace pour s’ébattre qui les avaient rendues si lourdes. Les rhinocéros blancs avaient l’air de s’ennuyer dans leur enceinte faite de béton, d’herbe et de boue.

Lionne RhinocérosLionnes Rhinocéros

Un gorille se retourna vers voir quand nous sommes passés devant lui, l’air de nous demander ce qu’il avait de spécial.

 

Gorille Caméléon fleuri

Papillon Chenille poilue Sauterelle sur un lys

Nous nous sommes dépêcher pour aller à la maison des reptiles … qui fermait déjà à 16h45. Le zoo fermait à 17h, nous n’avions donc plus qu’à diriger nos pas vers la sortie. Nous n’avons pas eu le temps de tout voir. La question est de savoir si on aurait la force de tout vois même en arrivant dès l’ouverture à 9h. Ce zoo vaut peut-être la peine d’y revenir.

Orchidée sur un tronc d'arbre Une chenille poilue de plus

Avant de quitter le zoo complètement, nous sommes passés par les toilettes, dont voici l’entrée très distinguée :

Entrée des toilettes

 

Maokong Gondola

En sortant du zoo de Taipei, nous avons pris la télécabine Maokong Gondola (50 NT$ = env. 1,3 €, payable avec EasyCard) pour monter à Maokong, situé dans la montagne. Nous avons pris place dans une télécabine-cristal, Eye of Maokong Gondola, dont le sol est pourvue d’une plaque de verre épaisse de 48 mm, qui permet ainsi de voir le paysage qui défilait en dessous. Les vibrations de la télécabine étaient malheureusement trop fortes pour que je puisse vous montrer le petit film que j’ai fait au cours du trajet, qui fait au total un peu plus de 4 km.

Eye of Maokong Gondola Sol en verre de la télécabine Station de la ligne de télécabines Vue sur Taipei

Au fur et à mesure que nous laissions Taipei derrière nous, l’air devenait plus facile à respirer. Un concert incessant de grenouilles et de cigales montait de la jungle, un concert qui ne se tut à peine même à la nuit tombée. Ce petit voyage au-dessus des cimes des arbres était exaltant, avec une vue magnifique sur Taipei et la silhouette facilement reconnaissable de Taipei 101 au loin. Pendant que nous profitions du paysage, nous nous reposions de notre longue promenade au zoo.

Vue sur Taipei Taipei 101 Vue sur Taipei Télécabines sur leurs câbles  Coucher de soleil sur Taipei

Une fois arrivés à destination, nous avons découvert un petit village se composant essentiellement de restaurants et de ”tea house” (on ne peut pas vraiment traduire ça part ”salon de thé”, je garde donc le terme anglais). C’était certes très touristique, mais charmant malgré tout. Surtout, j’appréciais le calme et les températures un petit peu plus fraîches. Même si Taipei comprend de nombreux parcs et espaces verts, je ne crois pas que cela soit suffisant pour compenser les effets de la pollution dûe à la circulation, ce qui n’aide pas à résoudre le problème de la chaleur et de l’humidité ; de plus, cette ville est située dans une vallée entourée de montagne. Mais il suffit de monter un peu dans ces montagnes pour que la chaleur deviennent supportable, et ce fut la soirée la plus agréable que j’ai vécue à Taipei.

Vue sur Taipei depuis Maokong

Restaurants à Maokong Restaurants à MaokongUne chenille poilue de plus Une ancienne chenille poilue ? Tea house

Après une courte promenade, nous nous sommes attablés à la terrasse d’une ”tea house”, d’où nous avons pu jouir d’un magnifique coucher de soleil plein de sérénité. Nous avons commandé un peu à manger : viande de bœuf, riz sauté et champignons – très très bon – mais surtout du thé. Mon « sambo » repris le rôle de maître de cérémonie de thé.
Viande de bœuf Riz sauté Champignons
Nous avons dégusté tranquillement nos petites tasses de thé, les unes après les autres, jusqu’à ce qu’il soit temps de rentrer sur la métropole avec la dernière télécabine de la journée.

Thé en vrac dans un sachet Bouilloire Service à thé Théière

Coucher de soleil sur le parc de Da'an Coucher de soleil

 

13ème jour — Svensk version här — 14ème jour >

Taïwanresan — Dag 14, 5 juni

Dag 13 — Version française ici — Dag 15 >

 

Dumplings till lunch

Efter min sambos kinesiska lektion gick vi och åt dumplings på en liten oansenlig gaturestaurang i hans kvarter. Ärligt talat, om jag hade turistat i Taipei ensam, eller utan någon som kan området, skulle jag aldrig ha gått in där. Kockarna ångkokar och steker dumplings ut mot gatan. Man kan köpa hem eller så kan man gå längs med det heta köket och sätta sig i den klimatiserade salen bakom. Gula lappar finns tillgängliga för beställning: här gäller det att kunna läsa kinesiska! De billigaste dumplings kostar 5 TN$ (ca 1 krona…). Som ni ser på bilden beställde vi totalt 28 stycken, det vill säga att vi åt lunch för totalt 140 TN$ (ca 30 kr eller 15 kr var)! Och gott var det! Till det drack jag tofumjölk. Efter att ha smakat på alla sorters dumplings (buljongkokta, ångkokta och stekta) kan jag säga att mina favoriter är de stekta. Jag tycker om när de är lite torrare.

Beställningslapp på dumplingsrestaurang Stekta dumplings  Stekta dumplings Kokta dumplings Tofumjölk

 

Taipei Zoo

Dagens utflyktsmål var Taipei Zoo. Dit tog vi tunnelbanans Wenshan-linjen. Tågen på den här linjen är helt automatiserade och förarlösa.

Tunnelbana på Wenshan-linjen Tunnelbana på Wenshan-linjen

Rosa lotusblomma Blåvitt lotusblomma Vitt lotusblomma

Man kan betala zoointrädet (60 NT$ = ca 14 kr) med tunnelbanekortet EasyCard – smidigt! Vid entrén välkomnas man av flamingor. En av dem passade på att jag fotade för att bada och visa sina fina svart-rosa nästan röda vingar.

Flamingor

Badande flamingo Badande flamingo Badande flamingo Badande flamingo Badande flamingo

Till vänster om entréen är det de tama djurens avdelning, ”barnens zoo”, med hästar, kor, kaniner, getter osv. Vi passerade lite snabbt för att gå över till koalorna. Tyvärr vände de flesta ryggen eller var väl kamouflerade i sina träds lövverk.

Koala Koala

Likadant var det med jättepandaparet som är en gåva från Kina till Taipei. Den ena låg ganska långt bort inne i den gigantiska buren, den andra låg på rygg och visade bara sin stora vita mage. En vagga har installerats i hopp om att paret ska bilda familj någon gång, men tyvärr är jag rädd för att fångenskapen har gjort dem apatiska …

Jättepanda Jättepanda

Vagga för panda

På de stora träden växte orkidéer likt parasiter. Fjärilar flög från blommor till blommor, larver promenerade i långsamt tempo. I brist på stora vilda djur började jag fota de små som inte gömde sig på olika sätt. Ekorrarna är inte zoos reguljära gäster, men likväl sprang de där, förmodligen i jakt efter lätt fångade matrester.

Orkidé på trästam Orkidé på trästam Fjäril på blomma Grön larv Vitt arum Ekorre

I huset för djuren som är nattaktiva var det inte lätt att fotografera eftersom man inte ska använda blixt. Det blev i alla fall en tillfredsställande bild på en uggla.

Uggla

Vi promenerade sedan i det asiatiska tropiska regnskogsområdet och såg svinmakakerFalska gavialerna, siamangerna, orangutanerna, schabraktapiren, och leoparden, de såg vi inte… Men vi kanske hörde leopardens vrål och den större hornkorpens skrik. Inte lätt att urskilja djungelns många ljud när man inte vet hur olika djur låter, än mindre när man inte ser dem.

Regnskog Svinmakaker Regnskog

Däremot en malajbjörn, bakifrån, bakom stenar. Det asiatiska elefantparet var för stor för att gömma sig. De verkade uppskatta sällskapet av människor och de närmade sig med tunga sega steg. Honan hade precis sprutat vatten på sig själv. Även om det kom lite svalare vindar i regnskogen, skulle jag själv gärna ha gjort detsamma…

Malajbjörn Asiatiska elefanter

En stor upplevelse var den bengaliska tigern. Genom skyddsgallret såg vi denna stora katt ligga på berget, till synes lugn och avslappnad. Det hände ingenting alls, den bara låg där, men jag blev ganska tagen av det ändå…

Bengalisk tiger

Sedan såg vi några djur från öknen: addaxantiloper med sina graciösa vridna horn, dromedarer och kameler som högdragna grannar.

Addaxantiloper Dromedarer

Kameler

Därefter kom de australienska djuren: gråa jättekängurur som inte såg så stora mina ögon – eller om det var rödhalsade vallabyer? – en hjälmkasuar och emuer.

Gråa jättekängurur eller rödhalsade vallabyer Hjälmkasuar

Därifrån var vi bara ett steg från de afrikanska djuren: Burchells zebror, elandantiloper, Bongoantiloper, sköldpaddor.

Burchells zebror Elandantiloper Bongoantilop Sköldpadda Sköldpaddor

Girafferna tittade ner på oss från sina långa halsar. Vi stannade länge vid flodhästarna i hopp om att få fina bilder, men de lekte kurragömma under vattnet.

Giraff Giraff Giraff

Flodhäst Flodhästar Flodhäst Flodhäst

Jag tyckte synd om lejonhonorna som hade väldigt lite att röra sig om, vilket kanske var anledningen till att de såg tunga ut. Trubbnoshörningarna verkade ha tråkigt i sin inhängning med betong, kortväxt gräs och gyttja.

Lejonhona NoshörningLejonhonor Noshörning

En gorilla vände sig om när vi promenerade förbi honom såsom han undrade vad som var så särskild med honom.

Gorilla Blommig kameleont

Fjäril En lurvig larv Gräshoppa på lilja

Vi skyndade oss till reptilhuset… som stängde redan 16:45. Hela zoo stängde 17, så vi gick tillbaka mot utgången. Vi hann inte se allting men frågan är om man ens orkar se allting även om man är där från kl. 9 på morgonen. Kanske är det värt ett andra besök?

Orkidé på trädstam Ännu en lurvig sak

På tal om besök, var toaletterna väl värt ett med denna smakfulla ingång:

Ingång till toaletterna

Maokong Gondola

Från Taipei Zoo tog vi en drygt 4 km långa gondolbana (50 NT$ = ca 11 kr, som man kan betala med EasyCard) upp till Maokong, ett område uppe i bergen. Vi satte oss i en ”crystal”-gondol, Eye of Maokong Gondola, där golvet är gjort av en 48 mm tjock glasskiva, vilket gjorde att vi kunde se även under oss. Tyvärr var vibrationerna för starka för att jag ska visa här den lilla film jag gjorde under en del av resan.

Eye of Maokong Gondola Glasgolv i gondola Station på gondolbanan Utsikt över Taipei

Allteftersom vi lämnade Taipei bakom oss blev luften lättare att andas in. Från djungeln under oss bjöd grodorna och cikaderna på en konsert som knappt tystnade när natten hade lagt sig. Det var en hisnande resa över trädkronorna, med fantastisk utsikt över Taipei, med Taipei 101 som lätt igenkänd landmärke. Samtidigt som vi njöt av landskapet vilade vi från den timslånga promenaden på zoo.

Utsikt över Taipei Taipei 101 Utsikt över Taipei Gondolbanan Solnedgång över Taipei

Väl framme där uppe steg vi ut i en liten by som bestod mest av restauranger och tehus. Det kändes ganska turistisk men det hade sin charm trots allt. Framför allt uppskattade jag lugnet och de något svalare temperaturerna. Även om Taipei har en mängd parker och gröna område tror jag inte att det räcker för att kompensera luftföroreningar som följd av trafiken och som förvärrar problemet med värmen och fuktigheten; dessutom är denna stora stad belagd i en gryta, omgiven av berg. Men det räcker med att komma upp en liten bit i dessa berg för att värmen ska bli mer uthärdlig, och det blev det skönaste kvällen jag upplevde i Taipei.

Utsikt över Taipei från Maokong

Restauranger i Maokong Restauranger i MaokongEn lurvig sak till En f.d. lurvig sak? Tehus

Efter en kort promenad satte vi oss på terrassen i ett tehus, därifrån vi fick njuta av en vacker och stilla solnedgång. Vi beställde lite mat: nötkött, stekt ris och svamp, som var väldigt god, men framför allt te.

Nötkött Stekt ris Svampar

Min sambo tog på sig rollen av teceremonimästare en gång till. Långsamt drack vi av det goda teet, tills det vara dags att ta dagens sista gondolbanetur tillbaka till metropolen.

Lösvikt te i påse Vattenkanna Teservice Tekanna

Solnedgång Solnedgång

Dag 13 — Version française ici — Dag 15 >

Taiwanresan — Dag 13, 4 juni

Dag 12 — Version française ici — Dag 14 >

Denna dag ägnade jag förmiddagen åt bloggen medan min sambo var på skolan och registrerade sig för sin andra tre-månaders kurs i kinesiska.

 

Vi åt lunch på en restaurang på Taipei Main Station. Min sambo valde en kötträtt och jag en vegetarisk soppa. Den gigantiska soppskålen innehåll stora grönsaksbitar i en buljong. Någonting påminde om falukorv, men det visade sig vara tofukorv: inte så illa. 🙂

Taiwanesisk kötträtt, Taipei Main Station Vegetarisk soppa, Taipei Main Station, detalj

Vegetarisk soppa, Taipei Main Station

Chiang Kai-sheks personkult

Därefter gick vi tillbaka till Chiang Kai-shek memorial. Den stora vita trappan var fortfarande stängd för publiken. Vi gick in i museet som innehåller alla möjliga minnen från generalissimus liv: kläder, foto, böcker, pennor, en bibel, två bilar … Hans vaxdocka sitter vid skrivbordet i ett rum som föreställer hans kontor.

En av Chiang Kai-sheks bilar Chiang Kai-shek vid skrivbordet

Kupol med den taiwanesiska symbolen

Ovanför museet finns hans staty i brons, med ett välvilligt leende, som bevakas ständigt av två unga soldater medan turister och skolklasser bevakas av två vakter som ser till att man uppför sig respektfull, inte minst under vaktavlösning. Då kan det uppstå trängsel för att alla vill stå längst fram för att kunna ta bilder och filma.

Chiang Kai-sheks monumentala staty Vakt vid Chiang Kai-sheks staty

Chiang Kai-shek Memorial Hall Utsikt över torget

Vaktavlösningen är lika koreograferad som nedtagningen av den taiwanesiska flaggan som vi såg för tio dagars sedan. http://hibiscusblog.net/2012/05/25/taiwanresan-dag-3-25-maj/ Själv var jag lätt uttråkad, inte särskilt road av den här personkulten. Oavsett hur mycket bra eller dåligt en person har gjort under sin livstid tycker jag inte att det finns någon anledning att dyrka en på det sättet, men vad har jag att säga om det, jag, en europé som inte alltid förstår mig på den kinesisk-taiwanesiska kulturen och mentaliteten …

(Filmen är inte min.)

Gul hibiscusblomma Ananasplanta Malajnatthäger Ixora

När vi kom ut därifrån hade det slutat regna och vi tog en långsam promenaden i parken nedanför, på väg tillbaka mot teater- och konserthusen och den stora porten ”för stor centralitet och perfekt rättrådighet” (”gate of great centrality and perfekt uprightness”).

Den stora porten ”för stor centralitet och perfekt rättrådighet”

Det nationella konserthuset Den stora porten ”för stor centralitet och perfekt rättrådighet”, detalj Det nationella operahuset

Tillbakablick på Chiang Kai-shek Memorial Hall

Oförglömlig japansk middag

På kvällen hade vi stämt träff med min sambos kubanska vän och hans fru på en SOGO-galleria. De tog hos upp till våningen med de fina restaurangen, till en japansk restaurang av den litet lyxigare sorten (men fortfarande med överkomliga priser för våra plånböcker). Frun la märke till att det saknades på bordet en särskild sås som hon tyckte var nödvändigt för den maten vi skulle äta. Servitrisen förklarade att såsleveransen hade fastnat i tullen, men frun gav sig inte och till slut kom servitris med en räfflad skål med sesamfrö och en flaska mörk och tjock soja: vi fick göra vår egen sås genom att blanda sojan och fröna med en mortelstöt!

Förrätt Sesamfrö och soja Ris Friterade räkor

Det serverades vildris och friterade kött och räkor. Maten var väl tillagad, fint upplagd och väldigt god, men vi var riktigt tacksamma för att frun hade insisterat: såsen förhöjde ännu mer smaken på mina friterade räkor! Fyra stora mjuka svarta bönor som avslutning på den fina middagen var som pricken över i:et.

Japansk middag Fyra svarta bönor

Under middagen berättade jag om mitt tycke för adzukibönor och frun rekommenderade att vi skulle ta efterrätten i Food court, längst ner i gallerian. Vilken kontrast det blev! Där var det mycket folk, många som köade länge framför några restauranger (billigare än däruppe), mer högljutt, många lukt- och synintryck. Min efterrätt bestod av en berg krossad is, en stor slev adzukibönor och någon gul fruktgelé (kanske mango?). Min sambo tog lika krossa is men tapiocakulor som de som man har i pärlte. Behövs det sägas att vi inte orkade äta alltihop? 😉 Men det var gott!

Krossad is med adzukibörnor Krossad is med tapiocakulor

Dag 12 — Version française ici — Dag 14 >

Voyage à Taïwan — 13ème jour, 4 juin

< 12ème jour — Svensk version här — 14ème jour >

 

Ce jour-là, j’ai consacré ma matinée au blog pendant que mon « sambo » s’inscrivait à son deuxième trimestre de chinois.

 

Nous avons déjeuné à Taipei Main Station. Mon « sambo » choisit un plat de viande et moi une soupe végétarienne. Dans un bol de soupe immense, on me servit de gros morceaux de légumes dans un bouillon. Certains morceaux avaient l’apparence de saucisse de Falu, mais cela s’est révélé être de la saucisse au tofu: c’était plutôt bon. 🙂

Plat de viande taïwanais, Taipei Main Station Soupe végétarienne, Taipei Main Station, détail

Soupe végétarienne, Taipei Main Station

Le culte de la personne de Tchang Kaï-chek

Nous sommes ensuite retourné au Mémorial de Tchang Kaï-chek. Le majestueux escalier blanc était toujours fermé au public. Nous sommes entrés dans le musée qui rassemble toutes sortes de souvenirs de la vie du generalissimus: vêtements, photos, livres, crayons, une Bible, deux voitures … Sa statue en cire est assise à son bureau dans une salle qui reconstitue son bureau.

Une des voitures de Tchang Kaï-chek Tchang Kaï-shek à son bureau

Coupole avec le symbole taïwanais

Au-dessus du musée, il y a sa statue en bronze, au sourire bienveillant, constamment gardée par deux jeunes soldats, tandis que les touristes et les écoliers sont surveillés par deux gardiens qui veillent à ce que l’on se comporte de manière respectueux, surtout pendant la relève de la garde. Car à ce moment-là, la foule peut se presser pour obtenir les meilleures places pour prendre des photos et filmer.

 

Statue monumentale de Tchan Kaï-chek Soldat surveillant la statue Tchan Kaï-chek

Mémorial de Tchan Kaï-chek Vue sur la place

La relève de la garde est aussi chorégraphiée que la cérémonie de la descente du drapeau taïwanais que nous avions vu 10 jours plus tôt. Personnellement, je m’ennuyais un peu, n’étant pas forcément amusée par ce culte de la personne. Quelque soit ce qu’une personne ait fait de bien ou de mauvais dans sa vie, je ne trouve pas qu’il y ait de raisons quelconque de l’idolâtrer de cette manière, mais puis-je vraiment me permettre d’avoir quelque chose à y redire, moi qui en tant qu’européenne ne peut comprendre la culture et la mentalité sino-taïwanaise …

(Le film n’est pas de moi.)

 

Fleur d'hibiscus jaune Plant d'ananas Bihoreau malais Ixora

Quand nous sommes ressortis, la pluie avait cessé de tomber et nous en avons profité pour nous promener tranquillement en remontant vers les salles de théâtre et de concert et la grande porte de la ”grande centralité et de la droiture parfaite” (”gate of great centrality and perfekt uprightness”: tout un programme …)

Porte de la ”grande centralité et de la droiture parfaite”

Le théâtre national Porte de la ”grande centralité et de la droiture parfaite”, détail L'opéra national

Vue sur le Mémorial de Tchang Kaï-chek

Un dîner japonais inoubliable

En soirée, nous avons retrouvé l’ami cubain de mon « sambo » et sa femme au centre commercial SOGO. Ils nous ont emmenés à l’étage des restaurants un peu plus chics (mais à des prix encore abordables pour nous) ; ils voulaient nous faire partager leur goût d’un plat japonais. La femme avait remarqué qu’il manquait sur la table une sauce spéciale qu’il fallait absolument avoir pour accompagner les plats que nous allions commander. La serveuse nous expliqua que la livraison était restée bloquée à la douane, mais la femme de l’ami cubain ne céda pas et la serveuse revint bientôt avec un petit bol à cannelures rempli de graines de sésame et un flacon de soja épais : nous avons fait notre propre sauce en écrasant les graines de sésames au pillon et en les mélangeant au soja !

Hors d'œuvre Graines de sésame et soja Riz Crevettes frites

On nous servit du riz en accompagnement de viande et de crevettes panées. C’était bien préparé, élégamment présenté et très bon, mais nous étions aussi très reconnaissants que la femme de l’ami ait vraiment insisté car la sauce relevait vraiment le goût de ces mets déjà délicieux! La cerise sur le gâteau : quatre gros haricots noirs bien tendres pour achever ce repas inoubliable !

Dîner japonais Quatre haricots noirs

Au cours du repas, j’ai fait part de mon goût pour les haricots rouges azuki et la femme de l’ami nous recommanda alors de prendre le dessert dans la Food court, au rez-de-chaussée de la galerie commerçante. Quel contraste : il y avait foule, les petits restaurants se succédaient les uns aux autres, certains plus populaires que d’autres à en juger par les queues, et le bruit, et les odeurs et les couleurs !… Mon dessert se composait d’une montagne de glace pilée, d’une louche d’haricots azuki et de gelé de fruits jaune (à la mangue peut-être ?). Celui de mon « sambo » se composait d’autant de glace pilée avec de billes de tapioca, les mêmes que l’on a dans le thé aux perles. Point n’est besoin de préciser que nous n’en sommes pas arrivés à bout. 😉 Mais c’était bon !

Glace pilée et haricots azuki Glace pilée et billes de tapioca

12ème jour — Svensk version här — 14ème jour >

Voyage à Taïwan — 12ème jour, 3 juin

11ème jour — Version suédoise ici13ème jour >

 

Grand Hotel

En route vers le métro, nous avons bu chacun notre verre de thé aux perles à la paille. Nous avons pris la ligne rouge en direction du nord, depuis Guting jusqu’à Jiantan, d’où nous avons continué à pied vers le Grand Hotel. Zhōngshān North Road Racines et troncs sur la roche

La promenade longeait la large Zhōngshān North Road à droite et la montagne à gauche, qui était couverte de toute sorte de végétation : de la mousse aux gros arbres, il semblait que tout puisse pousser sur la roche. Un escalier en pierre bordé d’une rambarde de bambou en argile glacée verte menait à un chemin de randonnée.

Escalier en pierre Temple

Nous avons passé un petit temple gardé par des lions de pierre.

Temple, lion Temple, détail de colonne Temple, encens

Un petit sentier fait de pierres plates posées dans l’herbe longeait un mur décoré de scènes champêtres en mosaïque.

Temple, frise peinte Frise en mosaïque

Des bosquets de bambous poussaient ça et là, une pergola invitait les passants fatigués à se reposer sur ses bancs.

Fleur d'hibiscus jaune Bambou Pergola

Le chemin qui serpentait sur la montagne était bordé d’arbres qui formaient comme un toit au-dessus de nos têtes.

Arbres avec racines aériennes

Des branches poussaient verticalement depuis les arbres jusqu’au sol et nous réalisions qu’il s’agissait peut-être de racines aériennes qui avaient poussaient ensemble et soutenaient maintenant ces grands arbres sûrement lourds.

Arbres avec racines aériennes Arbres avec racines aériennes

Après un moment, le Grand Hotel est apparu entre les arbres, dans sa forme carrée imposante. On doit cet hôtel à Tchang Chai-shek ; quand il arriva à Taïwan en 1949, il n’y avait aucun hôtel de cinq étoiles dans la capitale, chose inadmissible lorsque l’on veut recevoir des chefs d’état.

Grand Hotel, Taipei

C’est pourquoi il fit construire, entre les années 1950 et 1973, ce Grand Hotel tel un palais de style chinois. Haut de 87 mètres, il compte aujourd’hui 490 chambres réparties sur huit étages. Entre 1973 et 1981, le Grand Hotel était le bâtiment le plus élevé de Taiwan.

Portail du Grand Hotel, Taipei Grand Hotel, Taipei, détail de la façade Grand Hotel, Taipei, toit à cassettes Grand Hotel, Taipei, entrée

Les chambres les plus petites font 26,5 m2 et coûtent 5 700 NT$/nuit (environ 155 €) ; les plus grandes, au 6ème, 7ème ou 8ème étage, font 93 m2 et coûtent 28 000 NT$/nuit (environ 755 €). Autrement dit, plus c’est cher, plus la vue est belle. (Cliquez sur le lien de l’hôtel http://www.grand-hotel.org/main/default.htm pour voir des photos des différentes chambres.) La suite présidentielle est utilisée pour les visites officielles de chefs d’état : Richard Nixon, Ronald Reagan, Bill Clinton, Nelson Mandela, Margaret Thatcher entre autres y ont dormi.

Grand Hotel, Taipei, entrée Grand Hotel, Taipei, bouquet d'orchidée dans l'entrée

Lorsque l’on passe les grands portes vitrées de l’entrée de l’hôtel, on arrive dans un vestibule gigantesque, sous un plafon à cassettes imposant, soutenu par des grosses colonnes d’un rouge brillant. Un gros bouquet d’orchidées dans un pot lui aussi gigantesque trône au milieu du tapis rouge qui continue vers le large escalier qui s’ouvre à droite et à gauche. La rambarde de l’escalier est ornée de fleurs de lotus illuminées.

Grand Hotel, Taipei, lampes-lotus sur la rambarde de l'escalier Grand Hotel, Taipei, lampe-lotus Grand Hotel, Taipei, entrée, grand tableau dans l'escalier

Nous sommes restés au rez-de-chaussée, confortablement installés dans les larges fauteuils d’un des restaurants à gauche de l’entrée. Nous avons commandé des fruits frais, en smoothie à la fraise et du thé glacé.

Grand Hotel, Taipei, fruits frais Grand Hotel, Taipei, détail de fleur

Nous avons récupéré de notre promenade dans l’air chaud en écoutant deux femmes qui jouaient de la musique chinoise traditionnelle sur un guzheng et un erhu.

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Pour retourner à la station de métro, nous avons emprunté le bus gratuit fourni par l’hôtel.

Dîner japonais

Dans un restaurant japonais

En soirée, nous avons dîné dans un restaurant japonais où le plat commandé est cuisiné devant les clients sur une plaque chauffante située au milieu de la table. Pendant que des tranches de bacon rissolent sur la plaque, le cuisinier mélange dans un bol des légumes finement hâchés et un œuf avant de tout verser sur la viande. La galette est ensuite retournée pour la faire cuire de l’autre côté, puis badigeonnée de soja et diverses sauces, et enfin découpée en quarts avec un large couteau en forme de spatule avant d’être présentée sur les assiettes.

Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais Dans un restaurant japonais

11ème jour — Version suédoise ici — 13ème jour >

Taiwanresan — Dag 12, 3 juni

Dag 11 — Version française ici — Dag 13 >

Grand Hotel

På väg till tunnelbanan slörpade vi i oss var sitt glass pärlte. Vi tog röda linjen norrut från Guting till Jiantan, därefter promenerade vi till Grand Hotel.

Zhōngshān North Road Rötter och stammar på berget

Promenaden dit gick längs med den bredda Zhōngshān North Road till vänster och berget till höger som var täckt av allehanda vegetation: allt från mossa till träd verkade kunna växa direkt på klipporna. En stentrappa kantad av ett räcke av bambu i grön glaserad lera ledde upp till en vandringsstig.

Stentrappa Tempel

Vi gick förbi en liten tempel som bevakades av lejon i sten.

Tempel, lejon Tempel, detalj på kolonn Tempel, rökelse

En liten stig gjord av stenplattor i gräset följde en väg dekorerad av lantliga scener i mosaik.

Tempel, målad fris Mosaikfris

Bambubuskar växte här och där, en pergola erbjöd sina bänkar till trötta fotgängare.

Gul hibiskusblomma Bambubuske Pergola

På berget gick vi under träd som bildade som ett tak över stigen.

Träd med luftrötter

Grenar växte helt vertikalt från träden ner till marken och vi kom på att det kanske var luftrötter som hade vuxit ihop och nu gav stöd åt de stora och säkert tunga träden.

Träd med luftrötter Träd med luftrötter

Efter ett tag uppenbarade sig Grand Hotels stora fyrkantiga byggnad mellan träden. När Chiang Kai-shek kom till Taiwan 1949 fanns det inget femstjärnigt hotell i huvudstaden där han kunde ha tagit emot fint besök från utländska statschefer.

Grand Hotel, Taipei

Därför lät han bygga Grand Hotel som en palats i kinesisk stil, mellan 1950-talet och 1973. Idag räknar det 87 meter höga hotellet 490 rum uppdelade på åtta våningar. Det var det högsta byggnaden i hela Taiwan mellan 1973 och 1981.

Port till Grand Hotel, Taipei Grand Hotel, Taipei, fasaddetalj Grand Hotel, Taipei, kassettak Grand Hotel, Taipei, foajén

De minsta rummen är på 26,5 kvm och kostar 5 700 NT$ per natt (ca 1 300 kr); de största är på 93 kvm, ligger på 6:e, 7:e eller 8:e våningen och kostar 28 000 NT$ per natt (ca 6 400 kr). Med andra ord, ju högre desto dyrare, men desto finare utsikt också. (Klicka på länken till hotellet för att se bilder på de olika rummen.) Presidentsuiten används till statsbesök: Richard Nixon, Ronald Reagan, Bill Clinton, Nelson Mandela, Margaret Thatcher bland andra har bott där.

Grand Hotel, Taipei, foajén Grand Hotel, Taipei, foajén, orkidébukett

När man har passerat de stora glasdörrarna kommer man in i en gigantisk hall, under ett imponerande kassettak som bärs av stora glansigt röda kolonner. En stor orkidébukett i en gigantisk kruka står i mitten på den röda mattan som fortsätter upp mot den bredda trappan som öppnar sig både till höger och vänster. Trappräcket är dekorerad av lysande lotusblommor.

Grand Hotel, Taipei, lotuslampor på trappräcket Grand Hotel, Taipei, lotuslampa

Grand Hotel, Taipei, foajén, stor tavla i trappan

Vi höll oss till bottenvåningen och satte oss i stora bredda fåtöljer i ett av restaurangerna till vänster om ingången. Vi beställde färska frukter, en jordgubbsmoothie och iste.

Grand Hotel, Taipei, färska frukter Grand Hotel, Taipei, detalj på blomma

Vi återhämtade oss ett tag från promenaden i den varma luften och lyssnade på två kvinnor som spelade traditionell kinesisk musik på en guzheng och en erhu.

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På vägen tillbaka tog vi gratisbussen som hotellet erbjuder sina gäster för att åka till tunnelbanestationen.

 

Middag på japansk restaurang

På en japansk restaurang

Till kvällen gick vi till en japansk restaurang där personalen lagar en sorts pannkaka på hällen i mitten av bordet. Först steks tunna skivor av fläskkött medan koken rör ihop en blandning av fint strimlade grönsaker med ägg som sedan hälls över köttet. Det hela vänds upp och ner för att andra sidan ska få en stekyta. Därefter penslas det med soja och olika såser. Den tjocka pannkakan skärs i fjärdedelar med en breddkniv som en spatel innan det läggs upp på tallrikar.

På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang På en japansk restaurang

På en japansk restaurang På en japansk restaurang

 

Dag 11 — Version française ici — Dag 13 >

Voyage à Taïwan — 11ème jour, 2 juin

< 10ème jour — Version suédoise ici12ème jour >

 

Station de métro de Yuanshan Stade de football de Zhongshan

Parc à côté du stade de Zhongshan

Arrivés à la station de métro de Yuanshan, nous nous sommes assis dans le parc voisin du stade de football de Zhongshan pour manger le déjeuner que nous avions acheté à 7-Eleven. Le parc comptait de nombreux jeux pour enfants et il y avait donc de l’activité.

Thé au miel Galette de pomme de terre

En nous rendant vers le Taipei Fine Arts Museum, nous nous sommes perdus dans un un temple complètement désert qui s’accrochait à la roche.

Temple sur un rocher Temple sur un rocher Temple sur un rocher

Temple sur un rocher

 

Taipei Fine Arts Museum

L’entrée de ce musée ne coûte que 60 NT$ (env. 1,5 €), et le samedi, c’est nocturne jusqu’à 20h30 et gratuit. Le musée prend en quelque sorte la suite du National Palace Museum que nous avions visité le 30 mai, en mettant l’accent sur l’art asiatique moderne et contamporain.

Taipei Fine Arts Museum Groupe de sculptures à l'extérieur de Taipei Fine Arts Museum

L’exposition que j’ai préférée était celle de l’artiste Huang Ming-Chuang, ”A Field in the Heart” qui a une technique de peinture presque photographique, mais sans être plate, et faisant preuve également d’influences occidentales.

Exposition de Huang Ming-Chuang, ”A Field in the Heart” Exposition ”Contemporary Appropriations of the Past”

L’exposition ”Contemporary Appropriations of the Past” était également intéressante : y étaient exposées des œuvres des collections du musée montrant comment les artistes contemporains s’inspirent de l’art chinois classique (surtout la peinture). Les œuvres les plus impressionnantes, à mes yeux, étaient des paysages verticaux qui à distance avaient l’air de gravures ou de dessins au crayon gigantesques. Mais quand on s’en approchait, on se rendait compte que le motif était fait de milliers de petits clous martelés exactement tous à la même hauteur!

(Il était interdit de prendre des photos dans les expositions, je vous conseille donc de cliquer sur les liens vers le site du musée et des expositions pour vous faire une idée.)

 

Shabushabu

C’est ce soir-là que nous avons mangé dans un restaurant qui sert le ”shabushabu”. Le shabushabu est une variante japonaise de la fondue chinoise, où l’on fait bouillir, à table, de la viande et des légumes dans un bouillon. Nous nous sommes assis dans un restaurant de la chaîne Cash City (j’avoue que le choix de nom de certains restaurants à Taipei me déconcerte quelque peu) et avons choisi un menu avec de la viande et un autre avec du poisson et des fruits de mer.

Cash City, restaurant-shabushabu Cash City, restaurant-shabushabu, sur la table, le menu et la casserole de bouillon

La serveuse plaça deux casseroles de bouillon sur un réchaud dans un renfoncement dans la table. Puis notre commande arriva, accompagnée de feuilles de chou et de salade, de maïs, de courge, de champignons …, et de nouilles. Nous n’avions ensuite plus qu’à plonger tout ça dans le bouillon, dans l’ordre que nous voulions. Point n’est besoin de préciser qu’il y avait beaucoup trop à manger, mais que c’était bon quand même. Le dessert, en forme de glace, est compris dans le menu, mais nous n’avions plus la place. 😉

Assiette de légumes Bol de nouilles Assiette de viande Assiette de poisson et fruits de mer Shiitake bouilli et œuf Maïs, champignon et courge bouillis

Crevette et poulpe bouillis

 

Cérémonie de thé chinoise

Plus tard dans la soirée, mon « sambo » servit le thé à la manière chinoise, dans son appartement. Après avoir préchauffé les théières et les tasses en porcelaine à l’eau bouillante, on fait infuser le thé dans la petite théière un court instant, le verse à travers une passoire dans une autre petite théière, puis de cette théière de service dans de petites tasses élevées, et enfin dans de petites tasses basses. Une fois vides, on utilise les tasses élevées pour sentir l’arôme que le thé y a laissé. Puis on boit le thé dans les tasses basses. La première infusion ne se boit pas à cause de son âcreté ; on la verse à la place sur le service à thé. Ensuite, on peut faire jusqu’à dix infusions sur les mêmes feuilles de thé, en augmentant petit à petit le temps d’infusion, de 20 secondes à une minute et quelque.

Boîte de thé Théière pour infuser Théière avec un col pour y verser les feuilles de thé sans en mettre à côté Théière pour servir le thé et passoire Rincer la théière Tasses à thé élevées et basses Verser d'abord dans les tasse élevées pour sentir ... ... et ensuite verser dans les tasses basses pour boire

C’est une manière de servir et de boire le thé très tranquille et agréable, où l’on prend le temps de développer tous les sens : le toucher, l’odorat, le goût, la vue et même l’ouïe si l’on choisit de rester silencieux pour se concentrer sur le bruit de l’eau qui coule et celui du service en porcelaine sur le plateau en bois. Mais on peut aussi en faire un moment très sympa, à boire du thé par petites gorgées et à discutant de tout et de rien.

10ème jour — Version suédoise ici — 12ème jour >

Taiwanresan — Dag 11, 2 juni

< Dag 10 — Fransk version här — Dag 12 >

Yuanshan-tunnelbanestation Zhongshan-fotbollsstadion

Parken vid Zhongshan-fotbollsstadion

 

Vi åt vår inköpta lunch på 7-Eleven i parken vid Yuanshan-tunnelbanestation. Där, vid Zhongshan-fotbollsstadion, var det en stor park med många barnaktiviteter, och därmed mycket liv.

Honungste Potatiskaka

På väg till Taipei Fine Arts Museum gick vi lite vilse och kom in på helt öde tempel som klamrade sig fast på berget.

Tempel på berg Tempel på berg Tempel på berg

Tempel på berg

Taipei Fine Arts Museum

Inträdet på detta museum kostar bara 60 NT$ (ca 14 kr), men just på lördagar har museet kvällsöppet till 20:30 och då är det gratis inträde. Det här museet tar vid där National Palace Museum, som vi besökte den 30 maj, slutar med stor vikt på asiatisk modern och samtidskonst.

Taipei Fine Arts Museum Skulpturgrupp utanför Taipei Fine Arts Museum

Det jag tyckte bäst om var utställningen med konst av Huang Ming-Chuang, ”A Field in the Heart” vars måleriteknik är nästintill fotografiskt, utan att vara alltför platt, och med en del västerländska influenser.

Utställning av Huang Ming-Chuang, ”A Field in the Heart” Utställning ”Contemporary Appropriations of the Past”

Utställningen ”Contemporary Appropriations of the Past” var också intressant, som genom konstverk ur museets samlingar visade hur dagens konstnärer låter sig inspireras av den klassiska kinesiska konsten (mest måleriet). De mest imponerande verken, i mina ögon, var stående landskap som på avstånd såg ut som jättelika gravyrer eller blyertsteckningar. Men när man kom närmare insåg man att motivet utgjordes av tusentals och tusentals små spikar som hamrats in i en träskiva, alla på exakt samma höjd!

(Det var inte tillåtet att ta bilder inne i utställningarna, så jag rekommenderar er att klicka på länken till museet och respektive utställningar för att bilda er en uppfattning.)

 

Shabushabu

Shabushabu-middagen blev av den här kvällen. Shabushabu är en japansk variant på den kinesiska eldgrytan, där man kokar kött och grönsaker i en buljong. Vi satte oss på en Cash City-restaurang (valet av namn på restauranger i Taipei förbryllar mig något, måste jag medge) och valde kött- respektive fisk- och skaldjursmeny.

Cash City, shabushabu-restaurang Cash City, shabushabu-restaurang, vid bordet, meny och buljongskål

Skålar med buljong ställdes över värmen, i ett nerskjutet håll i bordet. Våra beställningar, utökade med kål- och salladsblad, majs, pumpa, svamp osv., samt nudlar bars fram till vårt bord och så var det vår tur att koka allt det här i den ordningen vi ville. Jag behöver inte berätta att det blev alldeles för mycket mat, men gott var det i alla fall. Glass brukar ingå som efterrätt när man äter på Cash City, men vi orkade inte. 😉

Grönsakstallrik Skål med nudlar Kött-tallrik Fisk- och skaldjurstallrik Buljongkokt shiitake och ägg Buljongkokt majs, svamp och pumpa

Buljongkokt räka och bläckfisk

Kinesiska tebjudning

Senare på kvällen bjöd min sambo på te, på kinesiskt vis, hemma hos sig. Efter att ha värmt upp porslinkannorna och -kopparna med kokande vatten, brygger man teet i den lilla porslinskannan, låter det dra litet, häller över genom en sil i en serveringskanna, därefter över i små höga koppar och till sist i små låga koppar. Ur de höga kopparna luktar man på doften som teet lämnat efter sig, ur de låga kopparna dricker man. Den första bryggningen dricker man inte för den är för beskt; istället häller man den över teservicen. Sedan kan man brygga upp till tio gånger på samma blad. Allteftersom låter man bladen dra längre och längre, från 20 sekunder till över en minut.

Teburk Tekanna att brygga te i Tekanna med tratt för att lägga i teblad utan att spilla Serveringskanna med sil Sköljning av tekanna Höga och låga tekoppar Först hälla i höga tekoppar för att lukta... ... och sedan hälla i låga koppar för att dricka

Det är ett väldigt stillsamt och trevligt sätt att dricka te, där man tar sig tid att utveckla alla känslor: känsel, lukt, smak, synen och även hörsel om man så vill och väljer att vara så tyst att bara det rinnande vattnet och ljudet av porslinet mot träbricka hörs. Eller så kan man ha en mysig stund, drickandes gott te och talandes om ditten och datten.

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