Le mot de la semaine : « ringaren »

« Ringaren » est un substantif issu du verbe « ringa » = sonner (les cloches, à la porte, téléphoner etc…). « Ringaren » peut donc se traduire par « sonneur ». Dans le contexte de ce billet du mot de la semaine, il s’agit du sonneur de Notre-Dame, Quasimodo.

en ringare [ène ringaré] = un sonneur

ringaren [ringarène] = le sonneur

ringare [ringaré] = des sonneurs

ringarna [ringar(e)na] = les sonneurs

(le segment -ing se prononce comme dans ”camping”)

L’Opéra Royal de Stockholm a mis en scène le héros de Victor Hugo dans un ballet néo-classique très réussi. La production est essentiellement suédoise. Le chorégraphe Pär Isberg (suédois, né en 1955) et le compositeur Stefan Nilsson (suédois, né en 1955, a aussi écrit de nombreuses bandes originales de films) semblent avoir travailler en parfait symbiose pour parvenir à communiquer au public, par l’intermédiaire des pas de danse et de la musique, l’histoire et les sentiments des différents personnages. Il n’était pas nécessaire de connaître l’histoire à l’avance pour comprendre ce qui se passait sur la scène, et le tout sans un seul mot…

© Alexander Kenney/Kungliga Operan

La scénographie, dûe à Bo-Ruben Hedwall (suédois, né en 1938) et les costumes, dûs à Jérôme Kaplan (français, né en 1964), s’intégraient parfaitement. Dans le domaine scénographique, j’ai particulièrement aimé la manière de faire vibrer le décor pour simuler les cloches qui sonnent. Tous les costumes étaient magnifiques – inspiration moyenâgeuse mélangée à un style relativement moderne – mais ceux qui m’ont le plus impressionnée étaient les gargouilles : l’effet donné par leurs silhouettes à la fin du ballet était magnifique !

© Alexander Kenney/Kungliga Opera

J’ai vu ce ballet vendredi ; ce soir-là, AdiLiJiang Abudureheman dansait à merveille le rôle de Quasimodo et Nadja Sellrup celui d’Esmaralda. Leur pas de deux dans le clocher, après que Quasimodo ait sauvé Esmaralda de l’exécution, était très émouvant !

© Hans Nilsson/Kungliga Operan

(Les photos sont issues du site de l’Opéra Royal.)

La rédac’ du mois : L’arbre des possibles

 

Logo La Rédac du mois

Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de novembre est proposé par Julie :

L’arbre des possibles

Chaque jour nous prenons des décisions qui orientent notre vie, à petite ou grande échelle. Si on dit souvent que les regrets ne font pas avancer, on se demande souvent ce que serait notre vie, si à un moment donné, on avait pris un autre chemin, une autre décision… Prenez un moment clé de votre vie, et décidez maintenant d’entrevoir ce qu’aurait été votre vie en suivant l’autre panneau !

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : AgnesDenisJulieLe GounjouLiamVinieVladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Vous souvenez-vous des ”romans dont vous êtes le héros” de votre enfance ? L’histoire se construisait en fonction de vos choix au fil de votre aventure. On pouvait aussi revenir en arrière et choisir un autre chemin pour voir comment l’aventure pouvait se développer d’une autre manière.

Il m’arrive de voir la vie de cette manière-là. On peut rarement revenir en arrière ; ce qui est fait est fait et il faut parfois en vivre les dures conséquences. Mais il n’en reste pas moins que la vie est un chemin, plus ou moins sinueux, qui évolue au fil de nos choix. Regarder en arrière de temps en temps pour examiner le chemin parcouru n’est pas toujours désagréable : ça permet de prendre un peu de distance et de hauteur, quand on a besoin de prendre une pause ou avant de prendre une décision importante. Et en même temps de se rendre compte de ce que nous avons accompli, ce qui est rarement négligeable.

Regarder de l’avant n’est pas mal non plus : examiner les différentes possibilités qui s’offrent à nous en fonction des choix que l’on peut faire. Cela devient en quelque sorte la ”vie dont vous êtes le héros”. Car finalement, il n’y a que moi qui puisse diriger mes pas dans la direction que je choisis. Personne d’autre ne peut le faire à notre place, même si nous sommes parfois influencés par des faits ou des personnes. Nous appartenons malgré tout à une société : nous ne sommes pas complètement indépendants les uns des autres. Mais nous avons bien souvent la possibilité de faire des choix personnels et c’est à travers ces choix que nous édifions notre vie.

Je me demande parfois ce que je serai devenue si j’étais restée en France et j’ai énormément de mal à m’imaginer le tableau. Dans un sens, c’est une sorte de confirmation que j’ai bien fait de prendre la décision un jour de partir m’installer en Suède, pas sur un coup de tête, mais presque. Ce n’est en aucun cas une erreur de jeunesse, je ne regrette rien de ce choix et je le referais si c’était à refaire. De la même manière, j’ai énormément de mal à m’imaginer un retour en France, et c’est bien la confirmation que je me plais plutôt bien ici (même si la vie n’est pas rose tous les jours) et que je suis bien intégrée ici.

Mon arbre suédois des possibilités (un bouleau ?) est bien tout simplement mieux enraciné que mon arbre français (un chêne ?)

Si vous aussi avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

La photo du mois : Au bout du monde

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Le thème de la photo du mois de novembre a été choisi par Alice : Au bout du monde

Au bout du monde

Ce bout du monde n’est situé qu’à 50 km au sud de Stockholm, mais pour moi qui ne me déplace pratiquement qu’en transport en commun, cela fait un voyage de presque 2 heures en bus-métro-2 trains de banlieue-bus.

 

Mais c’est aussi un bout du monde où il fait bon se ressourcer, assis dans l’herbe, à écouter le clapotis des vagues contre les rochers et le bruissement du vent dans les roseaux. Quand une volée d’oies sauvages passe dans les cieux en cacardant, cela vous met les larmes aux yeux tellement c’est beau…

Et je suis sûre que vous découvrirez d’autres endroits magnifiques en allant faire le tour des bouts du monde de mes co-photoblogueurs :

100driiine, 4 petits suisses dans un bol de riz, A&G, Agnès, Alexanne, Alice, Anne, Aude, Babou, blogoth67, Boopalicious, Calamity Scrap, Carnets d’Images, Caro, Cathy Brocard, Cécy, Celiano, Céline, Céline in Paris, Champagne, Cherrybee, Cindy Chou, Clara, Claude, Le-Chroniqueur, Cynthia, Doremi, Dorydee, Dr.CaSo, E, Emma, Fabienne, Filamots, Florian, florianL, François, Frankonorsk, Frédéric, Guillaume, Gilsoub, Gizeh, Glose, Grignette, hibiscus, Hugo, Ines meralda, Isabelle, Jean WILMOTTE, jen et dam, JoAnn, Karrijini, Krn, Kyn, La Fille de l’Air, La Madame, La Papote, La Parigina, Laurabreizh, Laure, L’azimutée, LE BOA BLEU , Le-Chroniqueur, Le Loutron Glouton, Le Mag à lire, le via carmina, Les voyages de Seth et Lise, lesegarten, Lhise, Lucile et Rod, M, M.C.O, magda627, Mandy, Manola, margote05, Margouia, Marie, Marion, Maureen, M’dameJo, Mérantaise, Nathalie, Niwatori, Nolwenn, Nomade57, Noon, Olivier, Onee-Chan, Ori, Où trouver à Montréal? , Rene paul henry, Sébastien, Sephiraph, Sinuaisons, Sprout©h, Stephane08, Surfanna, Tam, Tambour Major, Terhi, The Mouse, Thib, Titem, Un jour-Montreal, Urbaine, Urbamedia, Vanilla, Viviane, Xavier Mohr.

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