La rédac’ du mois : L’arbre des possibles

 

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Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de novembre est proposé par Julie :

L’arbre des possibles

Chaque jour nous prenons des décisions qui orientent notre vie, à petite ou grande échelle. Si on dit souvent que les regrets ne font pas avancer, on se demande souvent ce que serait notre vie, si à un moment donné, on avait pris un autre chemin, une autre décision… Prenez un moment clé de votre vie, et décidez maintenant d’entrevoir ce qu’aurait été votre vie en suivant l’autre panneau !

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : AgnesDenisJulieLe GounjouLiamVinieVladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Vous souvenez-vous des ”romans dont vous êtes le héros” de votre enfance ? L’histoire se construisait en fonction de vos choix au fil de votre aventure. On pouvait aussi revenir en arrière et choisir un autre chemin pour voir comment l’aventure pouvait se développer d’une autre manière.

Il m’arrive de voir la vie de cette manière-là. On peut rarement revenir en arrière ; ce qui est fait est fait et il faut parfois en vivre les dures conséquences. Mais il n’en reste pas moins que la vie est un chemin, plus ou moins sinueux, qui évolue au fil de nos choix. Regarder en arrière de temps en temps pour examiner le chemin parcouru n’est pas toujours désagréable : ça permet de prendre un peu de distance et de hauteur, quand on a besoin de prendre une pause ou avant de prendre une décision importante. Et en même temps de se rendre compte de ce que nous avons accompli, ce qui est rarement négligeable.

Regarder de l’avant n’est pas mal non plus : examiner les différentes possibilités qui s’offrent à nous en fonction des choix que l’on peut faire. Cela devient en quelque sorte la ”vie dont vous êtes le héros”. Car finalement, il n’y a que moi qui puisse diriger mes pas dans la direction que je choisis. Personne d’autre ne peut le faire à notre place, même si nous sommes parfois influencés par des faits ou des personnes. Nous appartenons malgré tout à une société : nous ne sommes pas complètement indépendants les uns des autres. Mais nous avons bien souvent la possibilité de faire des choix personnels et c’est à travers ces choix que nous édifions notre vie.

Je me demande parfois ce que je serai devenue si j’étais restée en France et j’ai énormément de mal à m’imaginer le tableau. Dans un sens, c’est une sorte de confirmation que j’ai bien fait de prendre la décision un jour de partir m’installer en Suède, pas sur un coup de tête, mais presque. Ce n’est en aucun cas une erreur de jeunesse, je ne regrette rien de ce choix et je le referais si c’était à refaire. De la même manière, j’ai énormément de mal à m’imaginer un retour en France, et c’est bien la confirmation que je me plais plutôt bien ici (même si la vie n’est pas rose tous les jours) et que je suis bien intégrée ici.

Mon arbre suédois des possibilités (un bouleau ?) est bien tout simplement mieux enraciné que mon arbre français (un chêne ?)

Si vous aussi avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

3 reaktioner på ”La rédac’ du mois : L’arbre des possibles”

  1. Une question que j’aime bien me poser, c’est que serait-il arriver si j’étais née dans un autre pays ? À une autre époque ? Car oui, cela a de l’impact sur mes choix…

    Les gens du siècle dernier avait bien moins de choix de métier que nous aujourd’hui ! Les gens des pays pauvres non pas vraiment de choix, ils doivent ”seulement” ce battre au quotidien pour ne pas mourir de faim !

    Après tout, nous sommes chanceux d’être née dans un pays ”riche et civilisé”…

  2. j’ai plein de souvenirs avec ces livres là, je pense que ça m’a permis très jeune de prendre du recul sur des décisions justement, et comme toi, il m’arrive de suivre le chemin des décisions à l’envers, comme dans le livre quand on finissait mort (oué c’est moins drole)

    Tout comme Vladyk, l’endroit et le moment où je suis née m’inspirent beaucoup quand je pars dans de telles réflexions

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