Le mot de la semaine : « medalj »

Je continue sur le thème des JO. Pour ceux que ça énerve, rassurez-vous, ça finit ce soir et je devrais a priori parler d’autre chose la semaine prochaine. 🙂

Vous comprenez sûrement le mot de la semaine à la prononciation seulement [médalye] = médaille.

en medalj [ène médalye] = une médaille

medaljen [médalyène] = la médaille

medaljer [médalyère] = des médailles

medaljerna [médalyèr(e)na] = les médailles

La Suède se situe ex aequo avec la France (et la Chine) avec son total de 11 médailles (la dernière gagnée au moment où j’écris). Mais la Suède a largement plus de médailles d’or (8ème place) que la France (12ème). 😛

Mais est-ce si étonnant que cela finalement ? Certes, la France a les Alpes et les Pyrénées mais la Suède est quand même un pays nordique où les sports d’hiver sont assurément plus répandus et populaires qu’en France. La Suède est en effet deuxième pour ce qui est des médailles remportées en ski de fond. La Norvège, autre pays nordique, remporte à elle seule 22 médailles…

Les médailles d’or, « guldmedaljerna », reviennent à :

  • Anette Norberg, Eva Lund, Cathrine Lindahl, Anne Le Moine, Kajsa Bergström en curling dames ;
  • Daniel Richardsson, Anders Södergren, Marcus Hellner et Johan Olsson en ski de fond relais 4 x 10 hommes classique/libre ;
  • Marcus Hellner en ski de fond 30 km poursuite (15 km classique + 15 km libre) ;
  • Björn Ferry en biathlon 12,5 km poursuite homme ;
  • Charlotte Kalla en ski de fond 10 km dames libre.

Les médaillés d’argent, « silvermedaljörerna », sont:

  • Anna Haag et Charlotte Kalla en ski de fond sprint par équipe dames libre ;
  • Anna Haag encore, en ski de fond 15 km poursuite dames (7,5 km classique + 7,5 km libre).

Enfin, les médailles de bronze, « bronsmedaljerna », reviennent à :

  • Andre Myhrer en ski alpin slalom hommes ;
  • Johan Olsson en ski de fond 30 km poursuite hommes (15 km classique + 15 km libre) ;
  • Johan Olsson encore, en ski de fond 50 km départ groupé hommes ;
  • Anja Pärson en ski alpin super combiné dames.

Ceux qui veulent un peu plus de détails sur les exploits suédois aux JO d’hiver de Vancouver 2010 suivront ce lien. Pour ma part je garderai un très bon souvenir des ces JO d’hiver et je suis trés fière des performances des Suédois et des Suédoises ! 🙂

Le saviez-vous ? Les médailles de ces JO d’hiver sont faites d’or, d’argent et de bronze recyclés provenant de d’appareils électroniques inutilisables. Très bonne idée, je trouve !

Que pensez-vous ? Préférez-vous les déclinaisons du mot de la semaine dans un cadre comme dans cet article ou sans (comme auparavant) ?

Le mot de la semaine : « OS »

Cela n’aura échapper à personne : les jeux olympiques d’hiver se déroulent en ce moment à Vancouver, et ce jusqu’au 28 février, c’est-à-dire une semaine de plus.

Je ne suis pas de ceux qui s’irritent contre le fait que les chaînes télévisées suédoises SVT diffusent les compétitions presque 24 h sur 24. Avec le décalage horaire, nous avons la possibilité d’en voir pas mal puisqu’il est 21 h quand il est midi à Vancouver. Mais je loupe tout le patinage artistique et mon homme pas mal de match de hockey qui sont diffusés en direct, mais très très tôt le matin, car en soirée à Vancouver. Mais avec l’application SVT Play dans mon iPhone, je peux aussi regarder un peu quand je suis dans le bus le soir après le boulot. 🙂

Pour le moment, les Suédois ont remporté en tout 6 médailles : 3 médailles d’or, 1 d’argent et 2 de bronze.

Les médailles d’or ont été décernées à Charlotte Kalla en ski de fond « 10 km fri stil » = 10 km libre, Marcus Hellner en « 2 x 15 km jaktstart » = poursuite 30 km, en biathlon, et à Björn Ferry en « 12,5 km jaktstart » = poursuite 12,5 km.

La médaille d’argent revient à Anna Haag en « 2 x 7,5 km jaktstart » = poursuite 15 km.

Anja Pärson a remporté le bronze en « superkombination » = ski alpin combiné (malgré sa chute impressionnante de la veille) et Johan Olsson le bronze en « 2 x 15 km jaktstart » = poursuite 30 km.

Nous avons aussi quelques espoirs de médailles en curling – les Suédoises avaient remporté la médaille d’or en 2006 à Turin – et en hockey sur glace, bien sûr : l’équipe masculine suédoise est tenante du titre champion olympique et l’équipe féminine avait remporté l’argent en 2006.

« OS » [ou-èsse] est l’abréviation de « olympiska spelen » [oulum(e)piska spélène] = les jeux olympiques, ou JO. Pour les JO d’hiver ont dit : « vinter-OS » [vinetère-ou-èsse]. Pour ceux d’été : « sommar-OS » [somare-OS].

Les mots de la semaine : « mössa och vantar »

Quand il fait froid dehors, il faut bien se couvrir. Je suis peut-être un peu frileuse mais j’aime aussi m’emmitouffler dans mes manteaux, châles, écharpes, bonnets et gants. Non, pas de gants, des moufles ! Les moufles, c’est bien mieux quand il fait plus froid, car les doigts restent en contact les uns avec les autres et se réchauffent donc plus facilement.


J’ai récemment fait l’acquisition d’un bonnet(-chapeau) et d’une paire de moufles en laine feutrée. La laine feutrée s’obtient en lavant à 60 degrés le bonnet et les moufles une fois tricotés. Il faut les tricoter peut-être deux fois plus grands car ils rétrécissent bien au lavage. Cette technique les rend bien étanches au froid et à l’humidité. Comme je ne maîtrise pas cette technique, j’ai préféré m’offrir le luxe de les acheter. (Dès que je retrouve le lien, je vous indique la boutique qui les vend. C’est dans la Vieille Ville de Stockholm.)

J’aime les pans arrières du bonnet qui couvrent bien la nuque. J’aime les bords ornés de laine qui donne un effet givré. J’aime l’élégance de l’ensemble.

« Mössa », c’est le bonnet :

en mössa [ène meussa] = un bonnet

mössan [meussane] = le bonnet

mössor [meussore] = des bonnets

mössorna [meussorna] = les bonnets

Et les « vantar » (ou « tumvantar », « tum » = pouce), ce sont les moufles :

en vante [ène van(e)té] = une moufle

vanten [van(e)tène] = la moufle

vantar [van(e)tare] = des moufles

vantarna [van(e)tarna] = les moufles

(Les gants, c’est « handske, -n, -ar, -na » [’hand(e)squé].)

Les mots de la semaine : « mössa och vantar »

Quand il fait froid dehors, il faut bien se couvrir. Je suis peut-être un peu frileuse mais j’aime aussi m’emmitouffler dans mes manteaux, châles, écharpes, bonnets et gants. Non, pas de gants, des moufles ! Les moufles, c’est bien mieux quand il fait plus froid, car les doigts restent en contact les uns avec les autres et se réchauffent donc plus facilement.

J’ai récemment fait l’acquisition d’un bonnet(-chapeau) et d’une paire de moufles en laine feutrée. La laine feutrée s’obtient en lavant à 60 degrés le bonnet et les moufles une fois tricotés. Il faut les tricoter peut-être deux fois plus grands car ils rétrécissent bien au lavage. Cette technique les rend bien étanches au froid et à l’humidité. Comme je ne maîtrise pas cette technique, j’ai préféré m’offrir le luxe de les acheter. (Dès que je retrouve le lien, je vous indique la boutique qui les vend. C’est dans la Vieille Ville de Stockholm.)

J’aime les pans arrières du bonnet qui couvrent bien la nuque. J’aime les bords ornés de laine qui donne un effet givré. J’aime l’élégance de l’ensemble.

« Mössa », c’est le bonnet :

en mössa [ène meussa] = un bonnet

mössan [meussane] = le bonnet

mössor [meussore] = des bonnets

mössorna [meussorna] = les bonnets

Et les « vantar » (ou « tumvantar », « tum » = pouce), ce sont les moufles :

en vante [ène van(e)té] = une moufle

vanten [van(e)tène] = la moufle

vantar [van(e)tare] = des moufles

vantarna [van(e)tarna] = les moufles

(Les gants, c’est « handske, -n, -ar, -na » [’hand(e)squé].)

Le mot de la semaine : « virka »

Il y a longtemps que j’ai acheté ce livre. Il est anglais, mais les modèles sont tellement beaux que je me suis dit que tricoter en anglais ne doit pas être bien plus compliqué qu’en français ou en suédois. De plus, on trouve facilement sur internet des pages qui proposent des traductions des termes dans différentes langues. Les descriptions de tricot contiennent souvent pas mal d’abbréviations, mais on s’y fait rapidement. La chose à laquelle il faut penser dans le cas de ce livre, et en particulier des modèles de crochet, c’est qu’il faut faire la différence entre les termes en anglais britannique et en anglais américain. Ce livre est d’Angleterre et utilise donc les abbréviations britanniques.

Je commence par un modèle assez simple : une ceinture au crochet. En deux soirées-tricots, j’en ai déjà fait la moitié. C’est dire si c’est rapide. C’est ce que j’apprécie avec le crochet : on voit le résultat rapidement. Et si on fait une erreur, c’est facile à rattraper.

Le verbe « virka » (= faire du crochet) est régulier :

jag virkar [jâgue vir(e)kare] = je fais du crochet

jag har virkat [jâgue ’hare vir(e)kate] = j’ai fait du crochet

jag virkade [jâgue vir(e)kadé] = je faisais du crochet

jag ska virka [jâgue ska vir(e)ka] = je fairais du crochet

Le crochet en lui-même s’appelle « virknål, -en, -ar, -arna » [vir(e)knôle, -ène, -are, -ar(e)na]. Et le crochet en tant qu’activité se dit « virkning, -en » [vir(e)kning].