Le mot de la semaine (dernière) : « kväll »

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en kväll [ène kvèle] = un soir/une soirée

kvällen [kvèlène] = le soir/la soirée

kvällar [kvèlare] = des soirs/des soirées

kvällarna [kvèlar(e)na] = les soirs/les soirées

J’ai la chance de travail dans un milieu très agréable : sur l’île de Skeppsholmen, en plein Stockholm, mais au calme et au vert quand même ; je prends le bateau matin et soir pour y aller, c’est un peu de luxe quotidien ; et j’ai aussi des collègues très sympa (pour la plupart, mais je ne parlerais pas ici de ce que j’apprécie moins).

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La semaine dernière, nous avions organisé une soirée-pub, « pubkväll ». Pas comme dans pub-licité, mais comme dans pub où l’on va prendre un verre après le boulot. Nous avions acheté du vin, de la bière, un peu de mousseux et de quoi servir des saucisses, « korv med bröd ». C’était aussi l’occasion d’inaugurer de façon inofficielle nos nouveaux locaux dans la maison de l’Amiralité, « Amiralitetshuset ».

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Ce fut une soirée très sympa à laquelle participèrent une cinquantaine de personnes. Pour la décoration, nous avions tout simplement ramassé des branches, des feuilles et des fleurs sur l’île. Quelques bougies et le tour est joué : l’ambiance devient tout de suite « cosy » (ou « mysig » comme on dit en suédois).

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Le mot de la semaine : « Nobelpristagare »

Encore un mot à « décortiquer ». « Nobel- », vous comprenez sans problème – on passe au suivant : « -pris- », ce n’est pas compliqué non plus – suivant : « -tagare » vient du verbe « ta » = prendre et désigne la personne qui fait l’action de prendre. On ne prend pas un prix, en fait, quelqu’il soit, on le reçoit, on se le fait décerner. On peut donc traduire le mot « tagare », dans ce cas précis, par « lauréat ». Le mot complet veut donc dire « lauréat(s) du prix Nobel ».

Pour désigner les différents prix Nobel, on rajoute devant ce mot : « fysik » [fussik], « kemi » [chémi], « fysiologi » [fussiologui] ou « medicin » [médicine], « litteratur » [litérature] ou « fred » [frède] (= paix).

C’est cette semaine que les cinq lauréats ont été annoncés à tour de rôle. L’Académie royale des sciences de Suède a décerné le prix de physique à Charles Kao, Willard Boyle et George E. Smith pour l’invention du capteur CDD et leurs recherches dans le domaine des fibres optiques, très utiles dans les nouvelles technologies d’information.

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La même académie a décerné le prix de chimie à Venkatraman Ramakrishnan, Thomas A. Steitz et Ada Yonath pour leurs recherches sur la structure et la fonction des ribosomes, qui pourrait permettre le développement d’une nouvelle sorte d’antibiotiques.

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C’est l’Institut Karolinska qui décerne le prix de physiologie ou médicine et cette année, c’est Elizabeth H. Blackburn, Carol W. Greider et Jack Szostak qui se le partagent pour « leur découverte des mécanismes de protection des chromosomes par les télomères et les télomérases » qui permet de mieux comprendre les mécanismes de développement des cancers.

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091011_10_mullerL’Académie suédoise a jeté son dévolu sur Herta Müller comme lauréate du prix Nobel de littérature pour son œuvre entière « qui, avec la concentration de la poésie et l’objectivité de la prose, dépeint les paysages de l’abandon. » Encore une auteure que je n’ai pas lu … L’annonce de ce prix était un peu spéciale cette année, car c’était les débuts du nouveau secrétaire perpétuel, l’historien Peter Englund.

091011_11_obamaEnfin, le Comité Nobel norvégien a choisi Barack Obama « pour ses efforts extraordinaires afin de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples » « pour ses efforts extraordinaires afin de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ». Je ne suis sûrement pas la seule à trouver que c’est un peu tôt pour lui décerner ce prix, même si je l’apprécie beaucoup, mais j’espère qu’il prouvera qu’il le mérite.

Vous croyez peut-être que j’ai oublié un prix, à savoir le prix d’économie, mais il s’agit en fait d’un prix à part, appelé le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel.  Ce prix sera annoncé demain.

Revenons à notre mot. Il se décline comme ceci :

en nobelpristagare [ène nobèl(e)prissetagaré] = un lauréat du prix Nobel

nobelpristagaren [nobèl(e)prissetagarène] = le lauréat du prix Nobel

nobelpristagare [nobèl(e)prissetagaré] = des lauréats du prix Nobel

nobelpristagarna [nobèl(e)prissetagar(e)na] = les lauréat du prix Nobel

(Les photos viennent du site officiel Nobelprize.)

Le mot de la semaine : « souvenir »

Pas besoin de traduction, cette fois-ci. Peut-être seulement une petit précision : les « souvenirer » suédois sont les objets qu’on ramène de vacances par exemple. Les souvenirs dans notre mémoire, sont des « minnen » (ett minne, minnet, minnen, minnena [miné, -ète, -ène, -èna]), qui veut d’ailleurs aussi dire « mémoire ».

en souvenir [ène souvenir] = un souvenir

souveniren [souvenirène] = le souvenir

souvenirer [souvenirère] = des souvenirs

souvenirerna [souvenirèr(e)na] = les souvenirs

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Je reviens d’une semaine de vacances à l’étranger d’où j’ai ramené des châles et des foulards en soie et en cachemire, des épices telles que du paprika et du safran, des verres à thé (et le thé qui va avec), des loukoums et autres pâtisseries, de l’alcool tax-free, etc … Devinez-vous où je suis allée ? 😉

Le mot de la semaine : « galleri »

Si j’ai bien compris, il est de bonne mise, pour les gens travaillant dans le monde l’art, de se rendre aux vernissages des galeries d’art de Stockholm. Toutes montraient de nouvelles expositions fin août. J’aime de moins en moins ces occasions où l’on doit se frayer un chemin entre les gens avec un verre à la main sans arriver à parvenir à voir un bout d’œuvre.

Alors, avec une amie, on s’était fin un petit parcours pour jeudi soir. On avait choisi un jeudi car c’est souvent le jour où les galeries ferment un peu plus tard : 17h30 ou 18h. Enfin, ces expositions ferment fin septembre/début octobre, donc ils nous restaient peu de temps pour les voir. Ce fut en plus un parcours serré car il y a un peu de marche à pied entre les stations de métro et les galeries.

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On a commencé par la Galleri Lars Bohman qui présentait des aquatintes au sucre (je n’avais encore jamais entendu parler de cette technique) et quelques sculptures de Lena Cronqvist. Cette exposition donnait une image un peu plus positive du reste de sa production artistique.

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En cherchant la galerie Andréhn-Schiptjenko, nous sommes rapidement entrées dans la Galerie Nordenhake qui expose des œuvres de Johan Thurfjell jusqu’au 4 octobre. Pour trouver la galerie Andréhn-Schiptjenko, il faut rentrer dans un immeuble, monter un étage et pousser une porte qui ressemblerait à celle d’un appartement, si elle ne portait pas une plaque en métal (impossible à photografier) avec le nom de la galerie. Mais une fois poussée la porte, nous avons découvert des dessins qui nous ont laissé bouche-bée ! Je dis bien des peintures, bien qu’on croit à distance que ce sont des photos, faites l’encre noire et à l’eau seulement. Les parties blanches sont en faite le blanc de la feuille. Impressionnant !

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Nous avons achevé par la galerie Andersson/Sandström qui allait fermer dans les minutes qui suivaient. Là, nous avons pu voir de récentes œuvres de Louise Bourgeois toutes à base textile.

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Après tout cela, une pause-« fika » s’imposait ! 🙂

ett galleri [ète galéri] = une galerie

galleriet [galériète] = la galerie

gallerier [galérière] = des galeries

gallerierna [galérièr(e)na] = les galeries

À ne pas confondre avec « en galleria, gallerian, gallerior, galleriorna » = galerie commerçante. La différence est minime mais non-négligeable.

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Le mot de la semaine : « utställning »

Voici un mot à « décortiquer ». Il vient du verber « ställa ut » = exposer. Pour former le substantif, il faut placer la particule « ut » au début du mot. On y accroche ensuite la racine du verbe « ställ- ». À laquelle on rajoute le suffixe « -ning » (à prononcer comme dans le mot «camping»). Cela donne « ut—ställ—ning ». C’est aussi peut-être plus facile à prononcer quand on comprend des différentes parties du mot.

en utställning [ène utstèl(e)ning] = une exposition

utställningen [utstèl(e)ningène] = l’exposition

utställningar [utstèl(e)ningare] = des expositions

utställningarna [utstèl(e)ningarna] = les expositions

À cette époque de l’année, à la fin de l’été et à l’arrivée de l’automne (période très agréable en Suède en ce moment, soit dit en passant !), de nombreux musées ouvrent les portes de nouvelles expositions temporaires après la trève estivale.

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Au Moderna Museet (NB: nouveau site internet !), on inaugurait « Dalí Dalí avec Francesco Vezzoli » cette semaine.  L’exposition dure jusqu’au 17 janvier 2010. J’avais l’opportunité d’assister au vernissage de jeudi soir. Les vernissages sont rarement une bonne occasion pour apprécier quelque exposition que ce soit. Heureusement, j’aurai bientôt la possibilité de retourner la voir dans des conditions plus calmes.

Au Nationalmuseum, on rend cet automne hommage à l’artiste allemand romatique Caspar David Friedrich du 2 octobre au 10 janvier. Une partie de mes collègues ont en ce moment des journées de travail longues et intensives. C’est toujours le cas en période d’installation. Une exposition parallèle à celle-là présentera des commentaires contemporains à l’art de Caspar David Friedrich faits par des artistes suédois tels que Jan Håfström, Cecilia Edefalk, Denise Grünstein, Karin Mamma Andersson och Sigrid Sandström spécialement pour cette exposition. Ça va être intéressant de voir ce qu’ils ont créé.

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Pour ma part, je suis en train de travailler sur l’exposition du Nationalmuseum pour la même période, l’an prochain, qui portera sur Napoléon, Karl Johan (alias Jean-Baptiste Bernadotte) et Alexandre Ier à l’époque de l’élection de Bernadotte au poste de prince héritier de Suède (dont on fêtera le centenaire l’an prochain), et par là même fondateur de la dynastie Bernadotte (encore aujourd’hui régnante). Pour le moment c’est encore calme. Nous recevons petit à petit les réponses à nos demandes de prêt. L’exposition ira ensuite à l’Ermitage de Saint Pétersbourg, ce qui sera pour moi l’occasion de découvrir cette ville, que ce soit en voyage professionnel ou personnel. Et si c’est un voyage personnel, j’ai bien envie d’y aller en bateau. Une petite croisière sur la Baltique, ça doit pas être mal ! 🙂

Rêve éveillé

En m’eveillant, je sentis le contact de l’eau sur mes pieds : après l’amerrissage forcé de la nuit, j’avais rampé jusqu’à la plage et m’étais endormi au bord de la mer. J’avais une vague impression de déjà-vu, vous savez, ces scènes de films d’action qui apportent un peu d’exotisme dans un scénario médiocre. Je n’étais pas actrice donc ça ne faisait pas de sens (d’autant que si je l’étais, j’aurais refusé un tel scénario, non ?)

J’essayais de me rappeler les événements qui avaient pu me mener à une telle situation quand j’eus un frisson. Le matin était frais et j’avais passé la nuit à moitié dans l’eau, en un mot, j’étais gelée. Pensons pratique : avant de trouver la cause de ma présence sur cette plage, je devais trouver de quoi me réchauffer un peu. C’était une bonne occasion de tester mes instincts de survie et mon adaptation à un milieu totalement inconnu. Je me redressais à l’aide de mes bras et remarquais à quel point ils était endoloris. Le froid y était sûrement pour quelque chose, mais je supposais aussi que l’accident avait du laisser des traces. L’accident … Que s’était-il passé ? Je ne voyais aucune épave d’avion ou de bateau. Dans quelle direction étais-je censée aller ? …

Petit à petit, j’émergeais de ma torpeur et remarquais que je n’avais pas un grain de sable sous moi, mais les coussins d’un canapé Tomelilla et que je frissonnais car j’avais dans mon rêve envoyer balader la couverture polaire dont j’ai l’habitude de me recouvrir quand je m’endors devant la télé mais que je suis trop fainéante pour me lever, l’éteindre et aller me coucher dans mon lit.

Je ne savais pas combien de temps j’avais dormi ; il était très possible que je n’ait jamais dormi très profondément, plutôt somnolé et perçu quelques images par-ci par-là sur l’écran et que mon cerveau ait de lui-même combler les blancs et de là venait ce rêve étrange. J’étais dans un milieu tout à fait familier, qui plus est confortable et en sécurité.

Bien décidée à mettre fin à cette soirée, je me redressais d’un bond, saisissais la télécommande et me préparais à éteindre la télévision. La dernière chose que j’en vis ce soir-là était une sage-femme brune mariée avec un riche cultivateur dont elle avait eu un enfant.

Logo La Rédac du mois

Ceci était la rédac du mois de septembre : l’exercie était d’imaginer un récit entre la première et la dernière citation (en italique, empruntées à Arto Paasilinna).

Allez voir ce que mes co-blogueurs ont imaginé ! ckankonvaou, Avec nous en Floride…, Le blog de Laetitia Beranger, Le blog d’Orchidee, D’Athènes à Montréal, En direct des iles, Zürichardie, Il était une fois dans le sud…, le Denis Blog, tranche de vie, Chocobox, good.mood, mouton.bergerie, une parisienne à Athènes, Lodi, Gazou, Sur les traces du chevalier ours, Betty looo-les cornus, Le chat qui, Sylvie, magicbus.

Le mot de la semaine : « influensa »

P1070120Rien de plus actuel que d’aborder le fameux sujet de la « nya influensan » comme on l’appelle en Suède : la « nouvelle grippe », ou « svininfluensa » = grippe porcine, ou grippe A ou encore grippe H1N1 en français. (« Kärt barn har många nam », dit-on en suédois aussi : « L’enfant qui est aimé a plusieurs noms »…)

En ce moment, une des grandes campagnes publicitaires que l’on voit partout en ville, aux arrêts d’autobus, dans le métro, sur les bus etc., c’est celle de « vårdguiden » (= le guide des soins) qui rappelle que la « nouvelle grippe » est une grippe comme les autres, avec les même symptômes (toux, fièvre, douleurs musculaires) et que si l’on désire plus d’information, on peut téléphoner au 08-320 100 ou au 1177. Vårguiden est accablé d’appel téléphoniques depuis quelques semaines, donc la pub marche bien…

en influensa [ène in(e)fluèn(e)ssa] = une grippe

influensan [in(e)fluèn(e)ssane] = la grippe

influensor [in(e)fluèn(e)ssore] = des grippes*

influensorna [in(e)fluèn(e)ssorna] = les grippes*

(* Formes moins utilisées, mais on les rencontre de temps en temps.)

Voici pour la partie informative de ce billet.

P1070121Pour la partie personnelle, je dirais que je trouve que la couverture que les médias font de cette grippe est, à mon avis, largement exagérée. On nous dit par exemple que c’est à Stockholm qu’on peut craindre le plus de malades et que c’est aussi là que la plupart des gens ont peur de cett grippe. Ça vous étonne tant que ça, vous ? C’est à Stockholm qu’il y a la plus grande concentration de population suédoise, rien d’étonnant donc. Tout cela frôle la propagande alarmiste.

P1070123Je ne compte pas non plus me faire vacciner, même si le boulot me le propose gratuitement. D’autant que le vaccin risque d’arriver après la pointe de contamination, donc quand il arrive, soit je suis déjà malade – donc trop tard – soit je suis en bonne santé – et donc a priori immune. Conclusion : le vaccin est à mes yeux inutile. (Et puis la seule fois où je me suis fait vaccinée contre la grippe, je l’ai eu … C’est pour dire l’efficacité.)

P1070133Si je tombe malade, je ne téléphonerai même pas à Vårdguiden, car je sais déjà ce qu’ils diront, comme à chaque grippe : rester chez soi pour éviter de contaminer les autres, dormir et boire beaucoup, prendre de l’aspirine pour atténuer les symptômes et faire chuter la température. Seulement si ça devait s’aggraver, j’irais chez le médecin. Mais jusqu’à maintenant, je me porte comme une fleur (je touche du bois, je crois les doigts, « peppar peppar »!), bien que mon « sambo » soit resté à la maison cette semaine pour un gros rhume (peut-être la grippe ?…)

« Host » [’houste] est le bruit que l’on fait quand on « hostar » = tousse.

« Atchoo » [atchou] le bruit quand on éternue.

« Snörvel » [sneurvèle] le bruit quand on renifle.

Sur ce, je vous souhaite à tous une très bonne santé et de traverser l’automne et l’hiver à venir avec, au pire, seulement un petit rhume ! 🙂

Le mot de la semaine : « möte »

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« Ett möte » est une réunion. Le substantif vient du verbe « möte » = rencontrer.

ett möte [ète meuté] = une réunion

mötet [meutète] = la réunion

möten [meutène] = des réunions

mötena [meuténa] = les réunions

Une réunion de travail est « ett arbetsmöte ». Environ une fois par semaine, je rencontre mes collègues les plus proches au cours d’une « avdelningsmöte » = réunion d’équipe. Une fois par mois, tout le personnel du musée se rassemble dans l’auditorium du musée avant son ouverture pour une « stormöte » (« stor » = grand, -e).

Cette semaine, s’organisait sur Skeppsholmen une « EU-möte ». « EU » est l’abbréviation de « europeiska unionen » [éhuropéiska unionène]. En effet, les ministres des affaires étrangères de l’Union europénne se rassemblaient pour une réunion informelle au Moderna Museet. Je mets « informelle » en italique, car vus que les préparatifs ont pris une bonne semaine, je me demande ce que ça aurait donné pour une réunion formelle

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Le Musée de l’Architecture était fermé à partir du 28 août, car sa grande salle d’exposition temporaire devait accueillir la presse européenne. À côté de nos bureaux, un restaurant a été réquisitionné pour y accréditer les journalistes.

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Le Moderna Museet lui était fermé à partir du 31 août. Il est peut-être intéressant de savoir que la réunion en elle-même avait lieu le vendredi et le samedi 4 et 5 septembre, seulement…

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Vendredi, l’île s’est peuplée d’un nombre de policiers, à pied, à cheval et en voiture, assez impressionnant. L’ambiance était calme et détendue, l’île n’était quand même pas fermée à la circulation, mais ça sort un peu de l’ordinaire quand même. La police avait interdit les manifestations – pardon, les démonstrations (je perds mon français …) – sur l’île ; à la place, elles ont eu lieu à côté du Nationalmuseum vendredi et samedi sur Strandvägen.

Le mot de la semaine : « båt »

Comme vous le savez, Stockholm est située à la limite entre la mer Baltique et le lac Mälaren. La capitale suédoise est composée de nombreuses îles reliées les unes aux autres par des ponts ou par des liaisons-bateau. Mon grand plaisir, chaque jour, est de prendre le bateau de Slussen à Skeppsholmen, où une partie des bureaux du Nationalmuseum sont désormais situés. Le trajet n’est pas long, à peine 10 minutes, mais c’est néanmoins pour moi un moment de détente. Voici le bateau que je prends matin et soir :

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Il fait le trajet Slussen-Skeppsholmen-Djurgården-Skeppsholmen-Slussen toutes les 15-20 min en journée. Les cartes périodiques de SL sont valables à bord. Je ne paye donc rien en plus. Cela fait en quelque sorte partie des transports en commun de Stockholm.

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Aux abords de Södermalm, il y a les embarquements de Viking Line et de Birka Line. Ces compagnies maritimes propose des croisières sur la Baltique avec pour destination les îles Åland, la Finlande et l’Estonie. Leur bateaux de croisière sont gigantesques.

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Cet été, j’ai vu de nombreux autres bateaux de croisière, encore plus grands que ceux des lignes suédoises, venant d’Allemagne par exemple, larguer les amarres aux abords de Gamla Stan.

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P1050982Un bateau, en suédois, se dit « båt » et a une déclinaison tout à fait régulière :

en båt [ène baute] = un bateau

båten [bautène] = le bateau

båtar [bautare] = des bateaux

båtarna [bautarna] = les bateaux

Il n’y a pas de masculin ou de féminin en suédois, mais quand on fait référence à un bateau en Suède, on peut dire « den » (neutre) ou « hon » = elle. Un bateau suédois peut donc être féminin.

Le mot de la semaine : « räkmacka »

Le petit-déjeuner du dimanche chez est traditionellemment à base d’œuf dur. Le plus souvent avec du « kaviar » suédois.

090823_1Une variante un peu plus luxueuse est celle avec des crevettes et de la mayonnaise. C’est très simple à faire. Dans l’ordre :

  • une tranche de pain
  • du beurre
  • des feuilles de salade
  • des tranches d’œuf dur
  • de la mayonnaise
  • des crevettes
  • un petit tour de moulin à poivre

C’est prêt à servir ! (Je conseille l’utilisation d’un couteau et d’une fourchette.)

Ce genre de tartines est courant dans les cafés et restaurants suédois, avec ou sans œuf. Mais évitez les tartines avec des crevettes minuscules pré-décortiquées : cela n’a aucun goût.

Crevette, en suédois, se dit « räka » [rèka] (en räka, räkan, räkor, räkorna). Et tartines, « macka » [maka]. Les deux ensemble, en supprimant la voyelle finale du premier mot, donnent « räkmacka » = tartine aux crevettes. (Notez bien l’inversion par rapport au français : « räk- » vient en premier en suédois, « crevettes » en deuxième en français.)

en räkmacka [éne rèkmaka] = une tartine aux crevettes

räkmackan [rèkmakane] = la tartine aux crevettes

räkmackor [rèkmakore] = des tartines aux crevettes

räkmackorna [rèkmakorna] = les tartines aux crevettes

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