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Le mois d’août au Pavillon chinois

Le mois d’août au Pavillon chinois était vraiment très agréable, même si la fréquentation commençait à diminuer pas mal aux alentours du 15 août. Du coup, on a moins envie de travailler, mais en même temps, on espère quand même qu’il va y avoir des visiteurs qui veulent suivre les visites guidées gratuites, sinon, on risque de s’ennuyer pas mal…

Beaucoup de visiteurs français

Au tout début d’août, j’ai eu la chance de faire une visite guidée en français. Ça arrive très rarement. Un petit groupe de 5 personnes qui étaient vraiment intéressées et très reconnaissantes d’avoir une guide qui parle français ! Un des membres du groupe est revenu deux semaines plus tard avec d’autres personnes et a chanté mes louanges à ma collègue à l’entrée. (Je n’étais pas là à ce moment-là.)

Si les visiteurs se souviennent de vous à ce point, moi, je me dis que j’avais fait du bon boulot ce jour-là ! 🙂

Comment bien se comporter comme touriste

Il y avait beaucoup de Français, ce mois d’août, au Pavillon chinois. La plupart très sympa. Mais quelques-uns râlaient dès qu’on leur demander de laisser leur gros sacs à la consigne (c’est partout pareil, c’est pas la première fois qu’on le leur demande, c’est pas la peine de jouer aux étonnés !). Alors dans ces cas-là, je suis tout de suite moins aimable et surtout moins encline à être serviable. Ce qui fait que la petite brochure en français qu’on peut prêter … pfuit ! rien du tout, je ne la mentionne même pas ! Na ! Non mais !

Vous savez ce qu’ils vous reste à faire la prochaine fois que vous allez au Pavillon chinois ! 🙂

Non mais, sincèrement, pourquoi est-ce que le personnel saisonnier devrait aimable envers les visiteurs, mais pas les visiteurs envers le personnel ? Il s’agit bien d’une relation dans les deux sens non ?

« Ah bon, c’est payant ? »

Ce qui m’a étonné le plus, c’est le nombre de visiteurs qui essayent de passer devant la caisse sans payer. Alors que les prix sont affichés sur la porte et que la caisse est bien voyante !

Alors nous, gentiment, on dit : « Pardon, puis-je voir votre billet ? ». On n’a des réponses un peu différentes :

Étonné : « Ah bon, faut payer ? »

Fâché : « Parce qu’il faut payer ici aussi ? »

L’air de rien : « Je voulais seulement jeter un coup d’œil… »

On nous prend vraiment pour des imbéciles des fois !…

Par contre une fois, on s’est payé une de ces averses, et les gens se sont réfugiés dans l’entrée du Pavillon. Et tout de suite, je me suis dis : « Là, va falloir faire attention qu’ils n’essayent pas de rentrer sans payer ». Et bien non, ils sont tous restés là, bien sagement, à attendre la fin de l’averse !

Les avantages de travailler au Pavillon Chinois

Par rapport au château de Drottningholm, il y a déjà moins de visiteurs. D’un côté, je trouve que c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de visiteurs que ça, parce que je trouve que ça vaut vraiment le coup de le visiter. Mais d’un autre côté, c’est un endroit plus petit avec une ambiance plus intime, et je ne veux pas y voir débarquer 1 000 visiteurs/jours. Et puis autant recevoir des visiteurs intéressés ! Ça n’en rend les visites guidées que plus agréables.

Le Pavillon Chinois est très beau et très intéressant, avec une histoire assez courte (la fin du XVIIIème siècle). C’est donc, à mon avis, plus facile à guider, mais en même temps, il faut être un plus spécialisé. Au château de Drottningholm, il y a plusieurs styles et on n’a pas le temps d’entrer dans les détails.

En plus, quand on ne guide pas, on a la possibilité de s’asseoir au premier étage en tant que gardien et de lire en même temps. J’en ai profité pour en apprendre plus sur les symboles chinois, sur le commerce entre la Chine et la Compagnie des Indes suédoise, sur les techniques du laque, de la porcelaine, de la peinture sur verre etc …

Les groupes « extérieurs » avec leur propre guide (souvent « guide de Stockholm ») ne viennent que très rarement au Pavillon Chinois. Et quand ils le font, ils restent bien souvent à l’extérieur. Ce qui fait, qu’à l’intérieur, quand on fait nos visites guidées, on n’est jamais gêné par d’autres groupes.

Les gaufres du café du Pavillon Chinois

À proximité du Pavillon chinois, dans les anciennes cuisines, il y a un petit café tout à fait charmant, qui vend des sandwichs, des pâtisseries, des glaces, des boissons et … des gaufres ! Des gaufres à la suédoise ! Elles ne sont pas aussi épaisses que celles qu’on a l’habitude de trouver en France. Elles sont rondes, pas rectangulaires. Et dessus, on met du sucre, de la crème fouettée et de la confiture de fraise !!! Pas vraiment à recommander si on veut perdre des kilos, mais de temps en temps, ça fait du bien ! 🙂 (Je n’en ai mangé que deux fois.)

Au Pavillon chinois

Première journée au pavillon chinois dans le parc du château de Drottningholm et déjà deux anecdotes.

La première montre la bêtise d’un touriste qui se révèle être Américain …

Il avait visiblement décidé de passer son temps à remettre en question tout ce que la guide disait. Lorsqu’elle explique que les revêtements des murs dans certaines pièces ont été changés à plusieurs reprises à cause de l’humidité, il ne veut pas la croire. L’humidité, c’est bon pour les pays tropicaux (il vient de Floride, et il sait ce qu’un climat tropical est) et la Suède est bien loin d’être un pays tropical. La guide lui répond du tac au tac que Stockholm est construite sur des îles, que le château et le pavillon sont construits au bord d’un lac, et qu’il pleut/neige quand même pas mal ici au cours d’une année.

Plus tard, quand la guide raconte au groupe que la reine se refaisait une beauté dans une autre pièce, elle utilise l’expression « refresh herself ». L’Américain lui dit : « C’est bizarre ça, je n’ai jamais entendu cette expression « freshen up » … » (1. Il ne peut même pas citer correctement. 2. L’expression est correcte, on a vérifié dans le dictionnaire après.) La guide s’excuse en disant que l’anglais n’est pas sa langue maternelle et le reste du groupe (qui commence à en avoir marre de ce type…) la rassure en lui disant qu’ils ont compris ce qu’elle voulait dire.

Enfin, quand la guide aborde le sujet de de la mode des « chinoiseries », l’Américain s’étonne qu’un pays aussi avancé que la Suède, avec une culture si riche, puisse s’intéresser à la Chine. Cela dit sur un ton péjoratif. Pourquoi dans ce cas-là ne pas s’intéresser aux Indiens d’Amérique et aux cow-boys ? Mmmm, les cow-boys au XVIIIème siècle ? « I don’t think so … » C’est ce que je lui aurai répondu si c’était moi qui avait eu affaire à lui. Mais la guide a gardé son sang-froid et essayé de lui expliquer que l’intérêt pour la Chine n’était ni spécifique à la Suède, ni soudain, mais que le XVIIIème siècle était en quelque sorte l’apogée de ce courant. (En plus, il y avait des Asiatiques dans le groupe… Il s’était bien rendu ridicule, l’Américain qui voulait brillait avec ses « connaissances ».)

Après la visite guidée, une Américaine s’est approchée de la guide pour la remercier et la féliciter. Elle lui a précisé qu’elle venait de New-York et qu’elle avait parfaitement compris ce qu’elle disait … sous-entendu, celui de Floride sait même pas parler correctement anglais. À voix basse, elle l’a même traité de « white trash » et accuser de « voter Busch » (mais il avait déjà disparu)…

L’anecdote suivante est le genre d’histoire qui vous fait dire qu’aujourd’hui était une bonne journée.

Un homme en fauteuil roulant, accompagné de son fils, se présente au pavillon et pour accéder au rez-de-chaussée, il n’y a pas de problème, puisqu’il y a une sorte d’ascenseur. Mais il y a aussi un étage et il avait bien envie d’y aller, et il était tellement têtu qu’il y est arrivé ! Aidé de son fils, il a monté les escaliers (étroits et en spirale), et deux gardiennes le soutenaient pendant que son fils et moi portions le fauteuil roulant,. Il était très content de voir le premier étage qu’il trouvait plus joli que le rez-de-chaussée. On s’inquiétait un peu pour la descente, mais ça c’est très bien passé : d’abord le fauteuil porté par deux personnes, puis le monsieur handicapé soutenu par deux gardiennes et hop, le voilà de nouveau assis dans son fauteuil, tellement content qu’il tient absolument à serrer ses bienfaiteuses dans ses bras, avec un sourire immense !

La force de volonté de cet homme handicapé m’a beaucoup frappée et son bonheur m’a fait très plaisir !

Commentaire de : jc

Le 20 juillet 2005

Je passerai jeter un oeil a ton chateau cet ete en Aout. Jai prevu detre ds le coin vers le 20..en esperant que ca soit joli! Lol

Commentaire de : deline

Le 22 juillet 2005

ah les americains !!!!…(j’espere qu’ils sont pas tous comme ca…)

en tout cas ca m’etonnerait pas qu’un mec comme ca vote bush, ca doit le style qui vote pour un con …

Commentaire de : jean-pierre

Le 7 août 2005

Eh bien pour une premiere journée c’est une jounée riche en annecdote .

Un américain qui se singuliarise ce n’est pas tres étonnant certain se crois supérieur au reste du monde .

J’attends le reste de tes aventures avec impatience .

Commentaire de : Michel

Le 14 août 2005

j’ai été heureux de voir que tu n’avais pas relaté ma prise de bec avec la guide asiatique au château, qui, n’ayant pas de visite en français ni en allemand à me proposer, m’a dit que lorsqu’on ne parlait pas couramment l’anglais on devait rester chez soi.

Commentaire de : deline

Le 28 juillet 2006

J’aime beaucoup les maisons de la rue de Canton…elles se vendent ?? 😉

Untold scandal

Voilà un film qu’il faut voir ! Il vient juste de sortir en Suède (alors qu’il est de 2003 et qu’il a été montré en 2004 au festival de Deauville, à en croire Internet).

Untold scandal est une adaptation sud-coréenne des Liaisons dangereuses de Laclos. Je n’ai pas lu le livre, mais j’ai déjà vu deux versions filmatisées dont celle de Stephen Frears de 1988, Dangerous liaisons (en anglais) avec Glenn Close, John Malkovich, Michelle Pfeiffer et un jeune Keanu Reeves. Malkovich joue très bien évidemment, comme dans la plupart de ses films. Il a vraiment le chic pour les rôles cyniques et cruels ! 😉 (Je l’ai vu dernièrement dans le rôle de Talleyrand dans Napoléon que la télévision suédoise diffusait en juin, et c’était vraiment un plaisir de le voir ! :-))

Il y a évidemment des ressemblances entre les deux films, mais je trouve que la transposition de l’histoire dans la Corée du XVIIIème siècle est très bien faite. C’est le film le plus cher de Corée du sud, jusqu’à maintenant, et un tiers du budget est passé dans les costumes … et ils sont tout simplement MA-GNI-FI-QUES ! Les costumes féminins comme les costumes masculins. Beaucoup de soie et de tissus légers, des couleurs fortes, le tout avec beaucoup de goût. Et les coiffures de l’actrice principale !… C’est tout à fait la hauteur de la mode européenne de la même époque ! Les milieux sont aussi magnifiques, avec des maisons traditionnelles, des jardins fleuris, etc…

Le film est interdit au moins de 18 ans en France. La limite d’âge en Suède est fixée à 7 ans ! Bon d’accord, il y a quelques scènes de nu (qui ne sont pas vraiment nécessaires en fait, et surtout pas celle du tout début), mais quand même… C’est un film très sensuel et l’histoire est mine de rien très morale mais belle. La fin de Untold scandal n’est pas vraiment la même que celle de Dangerous liaisons, mais je ne veux rien dévoiler. 😉 La fin est même sujette à discussion puisque je ne la comprends pas de la même manière que mon copain. On ne l’interprète pas de la même manière.

Voici le résumé trouvé sur le site de Cineasie :

« Fin de la dynastie Chosun. Lady Cho est une femme brillante à la double vie débordante. Soumise à son mari en apparence, elle organise en secret des jeux érotiques. Son cousin Cho-won, bien que très cultivé, refuse un poste important au sein du gouvernement. Rejetant les conventions sociales de l’époque, il préfère assouvir ses désirs hédonistes auprès des femmes. Amants de la première heure, ils éprouvent beaucoup de plaisir à jouer aux conspirateurs dans ce jeu dangereux où s’entremêlent amour et intrigue. Un jour, Lady Cho demande à Cho-won de déflorer la jeune et innocente Lady Chung, future concubine de son mari. »

À la recherche d’un boulot

Bon voilà, maintenant, j’ai fini ma formation d’archiviste. Il ne me reste plus qu’à trouver du travail … « Il ne me reste plus qu’à … »

De l’expérience professionnelle !

Depuis juin dernier, j’ai envoyé ma candidature à tous les postes vacants annoncés sur le site de l’ANPE suédoise (AMS). En tout, plus d’une vingtaine…

Ce qui m’énerve le plus, c’est quand on essaye d’entrer en contact avec l’éventuel employeur pour savoir où ça en est. Ils sont en vacances … en congé maladie … en réunion … en voyage d’affaire … ils ont arrêtés de travailler dans la boîte, c’est quelqu’un d’autre qui est en charge, et cette personne est encore en vacances … ils ont fini pour la journée (à 14h15 !!!)

Bon, je laisse un message après le bip sonore, avec nom numéro de portable … et j’attends jusqu’à mon prochain jour de repos (difficile d’appeler aux heures de bureau quand on a un job d’été) pour rappeler les gens et les relancer. Jusqu’à ce qu’ils me rappellent enfin, ou répondent, et me disent : « Non, malheureusement, on cherche des gens avec de l’expérience. »

Mais comment je vais en avoir de l’expérience moi, si je n’obtiens jamais de boulot ???

Bon, ça a l’air plus dramatique que ça ne l’est en fait, mais je vous jure que des fois, on en a marre d’entendre toujours la même réponse. Du coup, j’ai changé de tactique dans mes lettres de candidatures. J’écris quelque chose du genre : « Je n’ai pas autant d’expérience professionnelle que vous exigez, mais d’un autre côté je viens juste d’achever mes études et je suis au courant des dernières techniques etc … » Visiblement, ça ne marche pas vraiment non plus.

Je sais aussi que je n’ai posé ma candidature que pour des CDI, pour la plupart, et que c’est un peu irréaliste pour une archiviste fraîchement sortie de la fac. Mais je préfère quand même tenter ma chance, on ne sait jamais. D’autant qu’on peut maintenant envoyer sa lettre de candidature et son CV par mail : ça ne coûte rien, ça va plus vite, et ça économise du papier.

Candidatures spontanées

Le problème, c’est que pour dénicher des CDD, c’est pas évident. Ils sont rarement annoncés dans les journaux ou sur les sites internet. Il faut faire marcher ses réseaux de connaissances.

C’est justement par l’intermédiaire du site web de mon syndicat (Documentation, Information, Culture) que j’ai trouvé les adresses de plusieurs petites entreprises expertes en archivistique. Je leur ai donc envoyé ma candidature spontanée, par mail, un vendredi. Le lundi suivant, le matin, l’une d’entre elle me laisse un message sur le répondeur de mon portable : « J’ai bien reçu votre candidature bla bla bla … Téléphonez moi au — — — — —  si vous êtes intéressée. » Évidemment que je suis intéressée !!!

Du coup, j’ai fait une entorse à mes principes (pas de coup de fils perso au boulot) et dès que j’ai pu, j’ai pris contact avec cette entreprise. On a convenu d’un premier entretien, qui c’est très bien passé. Il s’agit d’un CDD dans une commune au nord de Stockholm, entre 3 et 6 mois. Et je suis la seule à le savoir ! 🙂 En fait, cette entreprise ne fait que servir d’intermédiaire entre la commune en question et moi, et je suppose qu’elle m’a chaudement recommandée après notre discussion bien sympathique. J’ai pris contact ensuite avec la chef administrative de la commune, et j’ai obtenu un entretien pour demain, à 10h30.

Depuis, je trépigne sur place et je trouve que vendredi est long à arriver…

La suite au prochain numéro ! … 😉

Commentaire de : dalai

Le 30 octobre 2005

alors? boulot ou pas??

Inspiration

Un soir d’été, j’ai fait une longue promenade dans la nature avec une amie.

D’abord dans la forêt, avec de grands vieux arbres, sur des chemins couverts d’aiguilles de pins qui assourdissaient le bruit de nos pas.

Nous avons escaladé des rochers « à la John Bauer », arrondis et élevés, en partie couvert de mousse.

Nous avons fait demi-tour quant il est devenu beaucoup trop aventureux d’avancer plus loin.

Nous avons vu une « marmite de géant », un phénomène géologique impressionnant.

Il y avait des buissons de myrtilles partout, alourdis de baies qui commencent juste à mûrir.

Le soleil brillait et nous chauffait agréablement, malgré qu’il soit plus de 19h.

Nous sommes ensuite allées sur un ponton à côté du château et nous avons vu des fleurs magnifiques : des « nuit-et-jour », des campanules bleues, des lupins bleus, des digitales roses, des iris jaunes, des orchidées, et de lis martagon. Elles poussaient partout, sauvages et riches en couleurs.

Puis mon amie m’a montré l’endroit où elle va se baigner tous les jours.

Bien que nous habitions sur une presqu’île, elle se baigne dans un lac entre des berges rocheuses qui est tellement immobile que la nature environnante se reflète dans l’eau exactement comme dans un miroir.

Tout était parfaitement tranquille et silencieux dans la lumière dorée du soir, il n’y avait personne aux alentours, sauf nous deux …

L’humidité commençait à s’élever du sol et rafraîchissait l’air du soir.

Les nénuphars blancs s’étaient refermés pour la nuit.

Sur le chemin du retour, depuis le bus qui me conduisait sur la route tortueuse qui suit la côté de la presqu’île, j’ai pu admirer le coucher de soleil qui se reflétait dans la mer, dans des tons changeants, de l’orange pâle au bleu pâle.

Il était alors un peu plus de 22h.

Oh, que j’aime la Suède …

Commentaire de : trucker

Le 16 juillet 2005

Eté comme hivers la narure suédoise a le dont de surprendre .

Il y a des endroits magnifique vraiment pas tres loins des grandes villes

Par : Yaniku_Desu

Le 12 octobre 2005

Je suis tombé sur ton blog un peu par hasard (de tevader en faites:p)

Et j’ai trouvé ton vraiment bien écrit, il donne vraiment envi de s’éxiler en Suede ^^

J’irai y faire un tour (des que le continent asiatique sera visité : )

Bonne continuation Ja na : )

Un mois à Drottningholm

J’avais pensé écrire de temps en temps pendant ce mois de travail et vous raconter mes « aventures » au château, mais je n’ai jamais eu le temps. Les soirées passaient trop vite… Maintenant, je suis en vacances pour un mois, alors je vais essayer de rattraper le temps perdu !

Drottningholm, le retour

J’avais déjà travaillé l’été dernier au château de Drottningholm et c’était vraiment un plaisir d’y retourner cet été. L’ambiance entre collègues est vraiment sympa !

Je n’y travaillais qu’en juin, seulement, mais c’est le meilleur mois en fait. Avant l’invasion des touristes de juillet… Début juin, on avait des visites guidées publiques, toutes les heures, seulement les samedis et dimanches. En semaine, on avait déjà pas mal à faire avec les classes scolaires. Et puis à partir du 11 juin, c’était visite guidée publique, toutes les heures, tous les jours, mais encore assez calme. Pour plus d’informations (en anglais) et quelques images (en français).

Les guides employé(e)s (la plupart sont des femmes) par le château peuvent guider en suédois, en anglais, en allemand et en français. Il y a aussi pas mal de groupes qui viennent avec leur propre guide, ce qui est aussi bien, parce que pour guider en chinois ou en japonais, c’est dur dur … (Oui, je sais, je devais me mettre au japonais, mais je ne l’ai pas encore fait…  Je vais essayer de profiter de ce mois de vacances.)

Visites guidées publiques

Les visites guidées publiques sont en suédois et en anglais. On remarque rapidement une différence entre les deux sortes de groupes.

… En suédois

Les groupes suédophones sont bien souvent moins nombreux, mais surtout beaucoup plus distants. J’ai déjà parlé de la distance « réglementaire » d’au moins 60 cm entre deux personnes suédoises. Mais là, ils exagéraient : des fois, ils se mettent carrément de l’autre côté de la pièce, comme si j’avais une maladie contagieuse, et je peux vous dire que dans ce cas-là, il est difficile d’avoir un contact agréable avec les gens. D’autant plus qu’ils posent rarement des questions (alors que je les y encourage toujours, c’est plus sympa quand il y a une sorte de dialogue), sûrement parce qu’ils ont peur de poser des questions bêtes. (« Il n’y pas de questions bêtes ! » comme me disait une de mes profs de suédois.) Et même des fois, ils ne regardent pas en direction de ce qu’on montre, mais ils fixent le guide, comme si c’était le plus important…

… En anglais

Les groupes anglophones, au contraire, sont beaucoup plus variés, puisque ce ne sont pas que des Anglais ou des Américains, mais aussi des gens d’autres nationalités qui comprennent l’anglais. Ça peut être des Espagnols, des Hollandais, des Français etc… Là, la « règle » des 60 cm n’existe pas, et des fois ils peuvent être vraiment très (voire trop) près du guide ! 😉 Et puis ils sont souvent plus joyeux, plus communicatifs, rigolent à nos petites pointes d’humour. (Vous pouvez pas savoir à quel point on se sent ridicule quand on raconte quelque chose rigolo et que personne ne réagit, pas même un peu petit sourire…) Ce n’est pas un cours dans un amphi qu’on tient, on essaye seulement de faire découvrir aux touristes ce qui est intéressant à savoir sur le château, et ce de manière détendue.

Visites guidées réservées

Et puis il y a les groupes qui ont réservés une visite guidée, dans les quatre langues citées plus haut. Ce sont des groupes en général sympa, puisqu’ils se connaissent déjà, ils ne sont pas mal à l’aise dans ce groupe (comme s’ils étaient parmi 20 autres étrangers).

… Les Français

Les groupes français que j’ai eu cette année étaient très sympa ! Ils appréciaient beaucoup le château (pas comme un groupe l’an dernier qui, entre deux salles, sort : « C’est quand même bien entretenu par ici ! »  Et pourquoi ça ne le serait pas ???) et étaient ravis de bénéficier d’une visite guidée en français. Ce sont même eux qui m’ont donné le plus des pourboires ! 🙂

Des fois, ils étaient vraiment très très proches de moi… C’est là que je me rends compte que je me suis quand même bien adaptée à la société suédoise ! 😉

… Les Américains

Les Américains sont faciles à satisfaire, puisqu’ils trouvent que tout est tellement magnifique, et fabuleux etc… « Gorgeous », c’est pratiquement le seul mot qu’ils ont à la bouche ! Et puis cette année, j’ai eu pas mal de questions en ce qui concerne l’authenticité des meubles et des peintures exposés. « Is it original or restaured? » C’est un peu difficile de répondre, parce que ça peut être original mais restauré par endroits, alors je me demande ce qu’ils veulent dire par « restaured ». Je crois qu’on n’a pas vraiment les même notions dans ce domaine-là.

« Est-ce que c’est original ? »

À propos d’original, une anecdote de l’année passée : un touriste tapotait du doigt une des peintures du XVIIème siècle, un garde arrive de suite pour lui dire qu’il ne faut pas toucher, et le touriste de répondre (je ne me souviens plus dans quelle langue) : « Je voulais seulement vérifier que c’était une vraie toile ! ». Quoi ? Il s’imaginait peut-être que c’était une affiche ??? Des fois, on se demande vraiment quelles habitudes muséales les touristes ont…

Anecdote de cette année : des Espagnoles sont venues se plaindre à l’une de nos guides (qui parle espagnol) pour lui dire qu’elles trouvaient que le château était moche et que rien n’était original, que c’était à la limite du scandale … Elles venaient de St-Pétersbourg, et là, ça avait l’air d’être autre chose, et à Versailles aussi … Oui, pour quelque chose qui est complètement rénové et redoré, évidemment, ça en met plein la vue … Mais la Suède a eu la chance de ne pas subir de révolutions destructrices pour les arts et tout est vraiment original, donc un peu vieilli, donc moins doré …

Les touristes italiens

Les touristes qui m’énervent le plus … désolée … ce sont les Italiens. Quoique les Allemands n’étaient pas mal cette année, non plus. On dirait qu’ils se sont dévergondés depuis l’an dernier. Les Italiens et les Allemands étaient les spécialistes « d’ouverture de fenêtre ». Il faut bien ouvrir les fenêtres de temps en temps dans ce château du XVIIème siècle, sinon on crèverait de chaud, mais à cause du vent et des oiseaux qui pourraient rentrer, on les ouvre à l’espagnolette. Eh bien, non il faut toujours que ces touristes-là les ouvrent tout grand, même les fenêtres qui sont complètement fermées !!! On accoure pour les fermer aussitôt, et dès qu’on a tourné le dos, ils les rouvrent ! Si c’est pas du culot ça ?

Les touristes japonais

Les touristes que je préfèrent sont les Japonais (quoique les Chinois arrivent de plus en plus aussi et ils sont du même genre que les Japonais). Les Japonais sont toujours bien organisés, bien disciplinés et aimables. Ils arrivent en grands groupes, « armés » de leurs appareils ou caméras – désormais numériques –, mais ne les utilisent jamais à l’intérieur, parce qu’ils savent que c’est interdit. Ils ont toujours des petits sacs en bandoulière, pour ne pas perdre de temps à les laisser et les récupérer au vestiaire (il faut laisser les grands sacs), comme ça il sont rapidement de retour dans leur bus pour la prochaine visite. Avec mes collègues, on s’est souvent demandé ce que les Japonais et les Chinois pensent et se souviennent de « notre » château. Ils font en général le tour de l’Europe en une ou deux semaines, tout doit se mélanger dans leurs têtes…

De « vieilles bonnes femmes » …

Une anecdote très spéciale concernant les Japonais. Un groupe d’hommes japonais débarque à la boutique de souvenirs, accompagné de leur guide japonaise-suédoise, qui se plaint, en suédois, aux caissières, de leur comportement. Ils ne font que se plaindre que le château n’est pas beau et que les femmes qui y travaillent sont des « vieilles bonnes femmes » !!! On est en moyenne aux alentours de 25—30 ans, mais visiblement, au Japon, ils sont habitués à voir des jeunes et jolies filles de moins de 20 ans qui les accueillent avec leur plus beau sourire. Rien que pour ça, ils ont refusé d’acheter quoique ce soit dans la boutique. Et pourtant, la guide a essayé de leur expliquer que c’est une autre culture ici, et qu’on est qualifié (parfois trop … mais c’est un autre problème) pour faire ce boulot. Mais rien n’y a fait…

Au début, ça nous a choqué cette histoire, parce que ça en dit quand même pas mal sur la situation de la femme au Japon. Et puis on n’aime quand même pas se faire traiter de « vieilles bonnes femmes » ! 😉 Mais maintenant, je préfère en rire. Ce n’était le cas que d’un seul groupe de Japonais ; en comparaison avec tous les autres qui nous rendent visite, c’est une goutte d’eau dans l’océan.

Commentaire de : Deline

Le 5 juillet 2005

C’est marrant…on s’est amusé au chateau de Versailles l’autre jour en regardant les groupes de touristes…alors moi je peux te dire que les japonais ils savent peut etre que les photos sont interdites mais ils se genent pas. et les pire c’etait les gens (pas forcement japonais) qui prenait les panneaux d’explication dans la galeries des glaces pour des bancs alors qu’on etait en train de les lire…qu’est ce que tu veux leur dire ?? on devait etre 3 a parler francais dans tout le chateau ! par contre, les gens qui fixent leur guides ca on a vu…on a mm bien rigolé…on a mm subtilisé leurs guides de temps en temps en tendant l’oreille 🙂

ouh c pas bien !!! ben oui mais comme ca on a revisé notre anglais, notre espagnol et notre…francais !

Commentaire de : p110257r

Le 7 juillet 2005

Je n’ai jamais trop aimé les visites ”guidées” lorsque je voyage. Les seules fois où je les ”subis” (c’est pas une critique) c’est lorsque c’est ”obligatoire”.

J’aime bien me retrouver seul (avec mon épouse bien sur) lors d’une visite, et alors je me mets à rêvasser et à imaginer ce que devait être la vie des ”gens” de l’époque. C’est juste mon avis mais je trouve que les visites guidée se font suivant un ”timing” et j’ai l’impression lorsque je sors d’avoir visité l’endroit ”au pas de charge” (Il faudra que je pense à remercier l’inventeur des guillements).

Par exemple à Varberg, lorsque je me retrouve devant les restes de ”Bockstensmannen” et que je regarde ce qu’il portait, je m’arrête au détails, comme l’assemblage des vêtements ou des chaussures, et je m’imagine  celui/celle qui les as assemblé.

Idem pour le mobilier etc …

Le pire que j’ai observé lors de mes périgrination c’est un groupe de francophones (mais à l’accent des français, soit de Paris soit du nord de la France mais je ne suis pas assez expert que pour les placer sur la moitié nord de la France) qui suivaient un groupe guidé suédois/anglais et qui ne se privaient pas de faire des remarques désobligeantes sur l’endroit et sur la pauvre guide. J’avais l’impression qu’elle comprenait mais n’a pas (osé ?) réagir. Avec le recul je me dis que j’aurais du le faire.

Et pour les suédois qui se tenaient de l’autre côté de la pièce comme si tu étais atteinte d’une maladie contagieuse, eh ben oui, tu parles avec un accent, quelle horreur ! J’ai connu ça, mais dans lautre sens. Ce serait trop long à expliquer ici.

Commentaire de : nadou

Le 10 juillet 2005

Ciao!

Je n’ai jamais été une fana des visites guidées. Au château de Turku, les visites guidées sont principalement en Finnois, en Suèdois et en Anglais. On peut réserver un guide pour une visite familiale, aussi.

Comme il se passe toujours quelquechose au château, chacun trouve son bonheur.

Mon légitime a visité le Musée de l’Ermitage, à Saint Petersbourg et en a gardé un souvenir émerveillé. C’est l’un des endroits que je visiterais bien!

Amicalement,

Nadine

Je ne suis pas féministe !

Qu’est-ce que ça commence à me pomper ces histoires de féminisme et d’égalité homme/femme !!!… Je suis pour l’égalité des individus !

Des individus

Pourquoi ne pas considérer les gens comme des individus qu’on traite de manière égale, indépendamment du sexe ? Ça n’a aucune importance qu’on soit homme ou femme avec tel ou tel boulot, on devrait avoir le même salaire pour le même boulot ! Ça n’a aucune importance qu’on soit homme ou femme avec un enfant, on devrait avoir droit à un congé parental de même durée ! (Et donner encore plus d’argent aux hommes pour les inciter à prendre leur congés de paternité ne résout absolument en rien le problème !)

Quotas

Pourquoi introduire des quotas pour que plus d’hommes veuillent travailler dans les écoles ? Pour introduire des quotas pour que les femmes s’investissent plus dans la politique ? Je suis d’accord pour qu’on lutte contre des tendances discriminatoires, qui font que les hommes ne se sentent pas les bienvenus dans le domaine de l’enseignement, ou les femmes dans le domaine politique. Mais on ne peut quand même pas forcer les gens à faire ce qu’ils ne veulent pas !

Le partage des tâches domestiques

Et si j’aime faire la cuisine, c’est bien mon droit non ? Pourquoi considérer cet intérêt comme un rôle féminin ? Et si mon « sambo » aime faire des jeux vidéos, c’est bien son droit aussi non ? Chacun son truc ! Tant que les deux conjoints sont satisfaits de la situation à la maison, je ne vois pas pourquoi d’autres se donnent le droit de critiquer cette répartition.

Féminisme fondamentaliste

Je ne suis pas féministe, parce que je ne hais pas les hommes. Je ne crois pas que tous les hommes sont mauvais, qu’ils courent tous après encore plus de pouvoir et que c’est pour ça que certains battent leurs femmes. Je ne crois pas non plus que ceux qui battent leurs femmes sont des cas désespérés, bons à enfermer à perpétuité. Ils ont le droit aussi de se faire soigner pour leurs abus. 
Ça me fait peur quand j’entends dire que « les hommes sont des animaux, des bêtes ». Comment peut-on vivre avec tant de haine ?

Collaboration femmes/hommes

Je trouve qu’il est totalement absurde de penser que c’est une question de combat des femmes contre les hommes. On n’arrivera à améliorer la société seulement en collaborant, les femmes avec les hommes. Exclure les hommes, c’est faire exactement la même chose que les hommes qui excluent les femmes. Pas vraiment intelligent de combattre le problème avec les mêmes armes… 
Et puis franchement, que seraient les hommes sans les femmes ? Que seraient les femmes sans les hommes ? On ne peux pas vivre les uns sans les autres, c’est tout simple. Il faut donc apprendre à vivre ensemble, sans se taper dessus, si possible… Mais des fois on se demande …

Commentaire de : Conan le Barbare

Le 28 juillet 2005

Ouais.

Commentaire de : pierrot7

Le 29 juillet 2005

franchement apres avoir passé 2 heures à lire des articles féministes genre  ”Multiforme, la violence des hommes contre les femmes est universelle” ( si si j’ai lu ça : http://www.monde-diplomatique.fr/2003/08/HALIMI/10360 ) où on m’expliquait presque que j’étais nazi depuis ma naissance , que tout ce qui ne relevait pas du féminisme relevait d’un désir de domination ou d’un complexe de castration, j’avoue que ton petit blog me fait l’effet d’un pansement ! Enfin une qui comprend qu’on est pas ses ennemis! Qu’on est fait pour se comprendre et pour se soutenir ! Et que le choix libre d’un individu est plus important que l’analyse biaisée d’un politologue! La seule réponse valable face à la discrimination c’est l’individualisme universaliste.

Merci beaucoup pour ton site

Commentaire de : Chaminou

Le 19 octobre 2006

Mais il EST féministe, ton post, hibiscus !!! Les féministes ne s’attaquent pas ”aux hommes” mais à un __SYSTEME__ ! & la plupart d’entre elles souhaient que l’on parle avant tout d’Etre Humain, sans scission hommes-femmes et détestations (ce qui serait limite absurde, effectivement)!

Commentaire de : Chaminou

Le 7 janvier 2007

Les hommes qui traîtent les femmes comme telles ou, pire, comme des objets, sont malheureusement beaucoup plus nombreux : quoi d’étonnant d’ailleurs dans un contexte patriarcal relayé par des vecteurs douteux. :o{

Cela dit, une féministe digne de ce nom – même ”radicale” – n’attaque pas un homme, bien au contraire, et souhaite avant tout le sortir de son conditionnement.

Nouvelles en vrac

Pardon, j’ai été absente longtemps… J’étais malade la semaine dernière et cette semaine a été bien chargée, ce qui fait je n’ai pas eu le temps d’écrire. Pas vraiment de bonnes excuses en fait, mais quand j’écris mon blog, j’aime prendre mon temps et surtout je dois être inspirée. Si je suis stressée, ce n’est même pas la peine d’essayer…

La grippe du printemps

Donc, j’ai été malade. Ce qui est bizarre, c’est que depuis que j’habite en Suède, je vais très rarement chez le médecin. Je ne suis pratiquement jamais malade. J’ai eu la grippe il y a un an et demi, mais après, je ne me souviens même pas avoir été enrhumée. Jusqu’à il y a un mois : fièvre, mal à la tête, à la gorge = grippe. Donc je reste à la maison, trois jours, puis j’essaye de me retaper pendant le week-end et je retourne à mon stage le lundi suivant. (Je ne suis pas allée chez le médecin, parce qu’en Suède, ils ne veulent pas donner d’antibiotique pour la grippe. Il « suffit » d’attendre que ça passe et de bien se reposer. De toutes manières, on est tellement crevé, qu’on sort difficilement du lit !).

Trois semaines plus tard, re-belote : fièvre, mal à la tête, à la gorge = grippe ? Je n’en suis pas sûre, parce que la fièvre m’a lâchée après 24 heures. Mais bon, je suis quand même restée à la maison, à tousser et à me moucher à longueur de journée. Depuis lundi, je suis de retour à mon stage (la dernière semaine …), et ça va mieux, mais je tousse toujours. Bizarre, bizarre…

Lacunes culturelles

Vendredi dernier, alors qu’on se rendait à l’enterrement de l’oncle de mon « sambo »*, j’apprends que Monica Zetterlund est morte la veille dans l’incendie de son appartement… ??? … Moment de silence de ma part, le nom me disait vaguement quelque chose, mais bon… J’ose enfin demander : « Qui c’est ? »… Monica Zetterlund est une des plus grandes chanteuses de jazz suédoise ! Voilà ce que c’est que d’émigrer : de temps en temps, je me rend compte qu’il me manque une sorte de mémoire collective que les Suédois ont … mais pas moi. Il faut apprendre à vivre avec et à combler les lacunes le moment venu.

Monica Zetterlund avait une voix magnifique, elle a chanté des chansons qui sont devenues des classiques suédois. Les Suédois l’aimaient beaucoup parce qu’elle n’a jamais oublié ses origines populaires. Quelqu’un a dit d’elle un jour qu’elle était une « rameau de d’airelles sauvages dans un verre à cocktail ».

(*« Sambo » = conjoint, sans être marié. En fait, ç’est une contraction qui veut dire qu’on habite ensemble.)

Enterrement de l’oncle

Je ne l’avais pas rencontré beaucoup de fois, mais c’était toujours un plaisir de le recevoir, ou de lui parler au téléphone, ou de communiquer avec lui par mail. Une de ses passions était la philatélie. Comme j’ai une petite collection en cours de formation, on avait quelque chose en commun. J’ai fait un peu de traduction pour lui : il achetait des lettres aux enchères, des lettres en français, écrites sur du papier hyper fin, et envoyées par ballon au cours du siège de Paris dans les années 1870. C’était émouvant de découvrir un morceau de « vraie » vie de cette époque-là : description de la guerre, des conditions de vie, des manques alimentaires, des inquiétudes … C’est autre chose que l’histoire qu’on apprend à l’école (d’autant que cette période de l’histoire française est bien souvent négligée …)

Cet oncle était un solitaire, même s’il était très social quand on le rencontrait. Il aimait rester dans son appartement à s’occuper des ses timbres, de ces cassettes vidéos et de ses livres. Il est mort dans la solitude aussi : nous n’avons appris sa mort qu’une semaine après… Mais nous avons su lui rendre hommage d’une manière émouvante durant la cérémonie à l’église et j’espère qu’il ne nous en veut pas d’avoir été plongés dans cette ignorance pendant 7 jours.

À l’occasion de l’enterrement, j’ai fait la connaissance d’une autre partie de la famille de mon sambo, les « cousins de Dalécarlie » (Dalarna en suédois), dont l’un est agriculteur, avec des mains énormes mais magnifiques je trouve 😉 , qui me racontait les différences de climats dans ce pays tout en longueur qu’est la Suède, la maison du XVIIème siécle (!!!) dans laquelle il vit, la rencontre loupée de quelques minutes seulement avec un ours…

Explosion de la nature suédoise

Les allergiques au pollen du bouleau souffrent énormément en se moment, mais moi je jubile !

Les pissenlits mettent des tâches de soleil dans l’herbe verdoyante, qui fait des vagues au rythme du vent, les tulipes se dressent bien droites sur leurs tiges, les narcisses sauvages poussant au bord de la route illumine le quotidien, les spirées enneigés de leurs multiples petites fleurs blanches offrent un contraste surprenant, les feuilles des bouleaux sortent de leur « cocon » et s’étirent doucement au soleil … les gens à l’arrêt d’autobus sortent de la file pour se mettre au soleil ! C’est le printemps suédois dans tout son éclat !

Les forums

Je suis active sur les forums suivants qui, comme vous le remarquerez, reflètent bien mes centres d’intérêts :

  • Le forum de Supertoinette : Un site de recettes de cuisine avec un forum énorme et hyper sympa qui ne traite pas pas que de gastronomie.
  • Le forum Franco-Suède : Un site qui rapproche les Français vivant en Suède et les Français intéressés par la Suède.
  • Le forum Tevader : Un site sur le Japon, avec des leçons de japonais, pleins d’infos intéressantes sur le Japon et un forum plus jeune que les deux précédents, mais tout aussi sympa.

Sur ce, à la prochaine !

Je veux apprendre le japonais !

C’est mon prochain grand projet ! J’y pense tellement que je n’y tiens plus : je commence à perdre patience ! 🙂 (J’ai un autre grand projet, mais c’est encore plus grand, et je suis encore plus impatiente de m’y ”mettre” et je ne suis pas la seule à être impliquée : il faut que j’attende de meilleures conditions. J’y reviendrais peut-être une autre fois… 😉 )

Tout autour de moi, depuis environ un mois, m’incite à apprendre le japonais.

Au boulot

Ça a commencé quand j’avais une journée de formation à la Folkuniversitet (un centre d’enseignement) sur différentes méthodes d’enseignement de la grammaire dans différentes langues. (Pendant mes années d’études, j’ai amélioré mon quotidien en enseignant le français quelques heures par semaine. Maintenant je suis en train de dire adieu à mes élèves que j’ai eu pendant plusieurs années. Snif snif …). Et là, il y avait une Japonaise qui expliquait un peu les grands principes de la langue japonaise. Ce jour-là, je me suis dit : « J’ai bien envie de m’y mettre »…

À la télé

Après ça, mon fiancé et moi avons re-regardé la série télévisée « Shôgun ». Vous connaissez ? C’est un film long de 12 heures je crois, qui raconte l’histoire d’un marin anglais qui échoue sur les côtes japonaises. Ça se passe au XVIIème siècle. S’ensuit pas mal de péripéties : il commence à apprendre le japonais, il s’habille à la japonaise, il tombe amoureux d’une japonaise (mais elle est mariée…), on le fait samuraï, etc… C’est un très bon film, avec pas mal de répliques en japonais, évidemment ! C’est beau à écouter ! Même quand les samuraïs rugissent leurs ordres aux armées ! 😉

Au supermarché

Dans le même temps, je rencontre un copain au supermarché qui me raconte qu’il va se mettre au japonais (à la fac de Stockholm) et qu’il compte partir au Japon l’automne prochain pour se perfectionner et en même temps enseigner l’anglais à des Japonais.

Dans le bus

L’autre jour, dans le bus, je vois un mec que j’avais pas vu depuis des années. Je crois qu’il ne m’a pas reconnue, alors je ne l’ai pas abordé. Mais je me souvenais qu’il m’avait alors raconté qu’il apprenait le japonais, peut-être même que sa copine était japonaise, je ne sais plus. Et là, dans le bus, il était en train de feuilleter une brochure touristique sur le Japon, et il avait un valise avec lui. Il était sûrement en route pour l’aéroport Arlanda (au nord de Stockholm) pour ensuite s’envoler pour le Japon…

Dans la cuisine

Samedi dernier, quand nous faisions la cuisine pour 50 personnes, notre copain nous a raconté qu’il est marié à une Japonaise, qu’il va au Japon 1 à 2 fois par an pour rendre visite à la belle-famille. S’en est suivi des récits de voyages à l’intérieur du Japon, la nourriture (ils ne mangent pas que des sushi là-bas !;-) ), le climat (humide et froid en hiver, humide et chaud en été), que si on veut voir le Japon traditionnel il faut aller à Kyoto (puisque Tokyo a été complètement détruite par les bombardements de la deuxième guerre mondiale), etc etc…

Au téléphone

Et puis ce soir, mon oncle, pilote à Air France, m’appelle pour avoir de mes nouvelles. Et j’apprends que la plupart de ses vols sont en direction des États-Unis et … vous l’avez deviné … du Japon. Quelle coïncidence ! On dirait presque qu’ils se sont tous donné le mot pour me tenter encore plus ! 🙂 Il a raconté qu’il commence à se repérer dans Tokyo, qu’il va souvent à Osaka. Et à chaque fois, il a 48 heures de repos, donc il a le temps de voir un peu du pays. Il est allé à Nara, un site connu par ceux qui s’intéressent à l’art japonais (d’ailleurs les cours magistraux d’art japonais à l’École du Louvre étaient vraiment magiques pour moi), il a vu les jardins du palais impérial, il mange dans les petits restaurants japonais (pas chers). La semaine prochaine, il retourne à Osaka, il emmène sa femme avec lui et ils feront une excursion à Kyoto… Veinards !…

Il faut vraiment que je m’y mette !!!

J’ai bien lorgné sur le site de la faculté des langues asiatiques de la fac de Stockholm, sur leur emploi du temps, la liste de bouquins et tout et tout, mais c’est trop tard pour envoyer mon inscription. Pour le semestre d’automne, il faut l’envoyer au plus tard le 15 avril, et mon goût soudain pour le japonais n’a commencé à se développer que … le 16 (j’ai pas de veine …) et ce n’était pas encore aussi sérieux que maintenant. D’un autre côté, comme j’espère obtenir un boulot à plein temps, je n’aurais sûrement pas la possibilité de suivre des cours à la fac, dans la journée en plus. Et pourtant, ce serait l’idéal. Il me faudra donc jeter un coup d’oeil du côté de la Folkuniversitet et autres écoles privées du même genre, et prendre un cours du soir. Ça ira plus lentement, mais tant pis. On ne peut pas tout faire en même temps non plus.

Et puis quand je serais riche ;-), on (mon fiancé et moi) s’offrira un voyage au Japon !

Commentaire de : deline

Le 12 mai 2005

moi j’ai une gde question : est pourquoi pas le chinois ?

parce que c presque pareil nan ?? je sens que je vais me faire etriper…mais bon pour moi c pareil sauf qu’en chine ”ils nous piquent not’ boulot ! ils font des chaussettes à not’ place” eh oui c le gros debat en france en ce moment. les pauvres chinois ils font ce qu’ils veulent quand mm ! s’ils ont envie de faire des chaussettes ils ont bien le droit ! et quand les chaussettes chinoises ne seront plus a carrefour, les gens gueuleront paske les prix auront augmenté ! il faut savoir ce qu’on veut ! voila j’ai defendu les chinois paske y’avait trop de place pour les chinois et qu’il faut un équilibre. (c comme pour le débat sur la constitution)

Commentaire de : chabadam

Le 15 juin 2005

Sur le site www.loecsen.com tu peux écouter et apprendre des expressions pratiques en japonais. C’est pas mal pour se mettre dans le bain et obtenir des premiers résultats pratiques.

Commentaire de : Nadou

Le 11 juillet 2005

Ciao!

A Turku, j’ai cotoyé 3 Japonaises et un Finlandais suèdophone très versé en Japonais et en civilisation Japonaise. Si cela t’intéresse, je pourrais t’envoyer ses coordonnées.

Pour l’instant, je suis plutôt branchée langue Persane et un brin de langue Arabe…

Je perfectionne mon Suèdois, comme je peux (grâce à la TV en langue Suèdoise).

Mais, pourquoi pas le Chinois? Amicalement,

Nadine

Commentaire de : marychan

Le 17 août 2005

Coucou!

Heu… Ds les commentaires pourquoi vs dites ”mais pourquoi pas le chinois?” et d’abord je vous demande moi, ”pourquoi le chinois hein?”

Le chinois et le japonais c’est pas du tout pareil! On constate encore le pauvre français qui fait ching chang chong quand il entend le mot ”japonais” -_- Les mots chinois sont l’étimologie du Japonais mais sans plus ^^”

Moi je suis amoureuse de ce pays depuis 1 ans! Mais avec mon si jeune âge (15 ans tout de même) je ne peux pas encore envisager quoi que ce soit!

Tout d’abord il faut savoir les côtés positifs et négatif du Japon. Pas juste ce dire que le japonais c’est bien et ”je veux aller habiter là bas” (ce qui n’est pas ton cas, mais je généralise)

Et puis, de plus, il faut accepter les traditions de ce pays! Les geisha, les samouraï… Les modes comme les Ganguros, les filles qui se bronzent vraiment beaucoup et qui mettent pleins de zigouigoui sur eux! Il y a aussi la musique et les émissions japonaises! Croyez moi, ils sont pareils que nous! Pourquoi dire ching chang chong et penser que les japonais sont des martients? Faut pas être raciste! Ce n’est tout simplement pas la même langue! Quand je pense que les japonais sont fous de nous en france, si ils savaient comment y’en a qui les critiquent ils changeraient d’avis!

C’est un peu tard pour te dire ça, vu le jour où tu a posté cet article, mais je te souhaite de tout coeur de bien apprendre cette magnifique langue, qui cache de beaux sentiments! Si tu as commencé c’est vraiment très bien, ne t’arrête pas!!

Gros bisouuuus!!!

Commentaire de : Nicodémia et Raven

Le 21 août 2005

Jette un coup d’oeil à notre weblog !

http://www.20six.fr/nicodemia-raven

Commentaire de : Albert Chine

Le 30 octobre 2005

Les Kanji japonais sont en fait les caractères chinois. On peut trouver leur définition et leur calligraphie sur le dictionnaire de ce site: http://www.chine-nouvelle.com

Bonne change en tout cas…

Commentaire de : Albert Chine

Le 30 octobre 2005

Le lien direct vers le dictionnaire : http://www.chine-nouvelle.com/outils/dictionnaire.html

Commentaire de : cassy

Le 2 février 2006

esque que quelq’un pourait m’aider pour le japonais !merci

Commentaire de : aaaaaaaaaaaa

Le 9 mai 2006

tu nous demander si on veut aprendre le chinois mais tu nous le dit meme pas?????

Commentaire de : Le Maniac

Le 9 mai 2006

Pour apprendre le japonais, le mieux est le site du MIT, c’est gratuit et c’est vraiment de très bons cours : http://web.mit.edu/21f.500/www/

Enfin, en tous cas, moi c’est là que je vais pour apprendre…

Commentaire de : alex

Le 7 juillet 2006

je bien parler le japonais

Commentaire de : alex

Le 7 juillet 2006

je veux

Commentaire de : alex

Le 7 juillet 2006

slt bon moi je sui elève en cote d’ivoire et ke pas mot vou me montré cmmt fait on pou apprendre le japonais svp

Commentaire de : alex

Le 7 juillet 2006

je apprendre le japonais si possible

Commentaire de : lachanteisedu32

Le 21 juillet 2006

kikou jai vu le commentair de nadou (le 3) et je voudré avoir des correspondant japonaise es qe qelqun peu men donner????

Un trajet en taxi

Ou des préjugés qu’on peut voir sur les chauffeurs de taxi…

Comme je l’ai déjà écrit, je suis rentrée à la maison en taxi, dimanche matin, après la « fête du printemps ». Il faisait déjà jour à 4h30 quand le taxi est arrivé. J’en ai vu sortir un chauffeur d’origine indienne, assez jeune, le crâne rasé, barbe et moustache noire. Il m’a posé quelques questions sur la fête, qui est-ce qui l’avait organisée etc… Je lui réponds : 
— Le cours d’archives. 
— Qu’est-ce qu’on apprend en cours d’archives ? 
Je lui explique comme à quelqu’un qui n’a aucune idée de ce que les archives sont et qu’il existe une profession qui s’appelle « archiviste ». Je suis tellement habituée à ce genre de question …

Un chauffeur de taxi cultivé !

Jugez de ma surprise, quand il me raconte qu’il a lu des articles dans les journaux qui parlent de notre société actuelle dont les archives risquent de disparaître si on ne trouve pas de solution durable concernant leur conservation sous forme digitale. 
(Par exemple : Les appareils-photos numériques sont devenus abordables pour la plupart des familles, on stocke les photos dans l’ordinateur et non plus dans un album-photo. Il y a de fortes chances qu’on ne puisent pas ouvrir ces fichiers-images dans quelques années, puisque l’évolution technologique et informatique se fait si vite. Autre exemple : Les mails remplacent dorénavant la correspondance par lettre d’autrefois, et quand la boîte à mail est pleine, on fait le trie ou on vide tout. Tandis que nos grands-parents rangeaient soigneusement leur courrier dans des boîtes à chaussures.) 
J’étais sincèrement, mais heureusement, étonnée de pouvoir parler archives avec un chauffeur de taxi ! 🙂 Voilà : on est jamais à l’abri de ses propres préjugés… Je m’imaginais avoir avec ce chauffeur de taxi une conversation assez plate sur la pluie et le beau temps, ou alors l’écouter parler à tort et à travers de politique et je n’aurais fait qu’hocher de la tête de temps en temps. Que nenni ! Je rentrais à la maison avec un chauffeur de taxi cultivé !

La profession enseignante en Suède

Il me racontait que ce n’était pas sa voiture qu’il conduisait (Mercedès modèle de 2004) mais celle d’un copain : il le remplace de temps en temps dans son service. En fait, il fait des études : il veut devenir prof d’anglais, mais il très déçu de l’enseignement à l’IUFM suédois. (Tiens, j’ai déjà entendu ça quelque part… que c’est pas mieux en France n’est-ce pas ?) Comme j’ai une petite expérience de l’enseignement scolaire suédois en tant que remplaçante de prof de français, on était de nouveau sur la même longueur d’ondes. J’ai été dégoûtée de la profession d’enseignant principalement à cause des autres profs, de mes collègues temporaires, qui s’embourbaient dans leurs propres routines, par pur confort ou paresse. Je suis peut-être naïve mais à ce moment-là je ne suis pas seule, parce que le chauffeur de taxi était du même avis que moi : je trouve que la profession de prof devrait avoir une meilleure situation et une meilleure formation, puisque les profs forment des enfants qui deviendront adultes et qui devront savoir fonctionner dans la société. Mais les profs eux-même doivent avoir cette notion constamment à l’esprit et être conscients du rôle qu’ils jouent dans la vie de leurs élèves, ce qu’ils oublient bien trop souvent, à mon avis. Comme prof, je trouve qu’il faut avoir une certaine vision du futur et essayer de suivre quelques idéaux et principes que l’on trouve essentiels dans la vie. Puis le chauffeur de taxi m’a demandé si les profs français avaient une position sociale meilleure qu’en Suède, ce dont je doute, mais je ne pouvais pas non plus répondre avec certitude.

Soleil levant

Sur la route de Tyresö, nous avons pu admirer un lever de soleil magnifique, que je ne décrirais pas ici, parce qu’il n’y pas de mot pour décrire un tel instant et que je risquerais de gâcher l’image qui me reste comme souvenir. Je ne sais pas si c’est le lever de soleil qui m’a troublée, mais j’ai réussit à mal diriger le chauffeur et lui faire rater la mauvaise sortie de la 4-voies … Il a dû faire demi-tour un peu plus loin, mais il a été très « schysst » (très bien, très chic, vraiment sympa) parce qu’il a arrêté le compteur pendant qu’il faisait demi-tour et ne l’a remis en marche que quand on s’est retrouvé sur la bonne route !

Acte manqué …

Je n’ai pas été foutue de lui dire autre chose que « Tack så mycket » (merci beaucoup), quand il m’a déposé dans mon quartier, mais j’aurais vraiment voulu lui dire que le trajet avait été très agréable grâce à notre conversation intéressante… Et qu’il m’avait fait prendre conscience d’un de mes préjugés…

Commentaire de : deline

Le 10 mai 2005

les bus ca existe pas en suède ?? madame prend le taxi maintenant ?? eh beh !

Commentaire de : trucker

Le 26 juin 2005

Ce n’est pas bien d’avoir de préjugé .

En fait les taxi comme les routiers écoutent beaucoup la radio et pour ceux qui ecoutent des radios généralistes ou des radios style france culture ils finissent par acumuller tout un tas d’information dont la plupart du temps ils ne savent que faire d’ailleur .

Dans le cas des taxi ils ont parfois la chance d’avoir un client avec qui parler dans le cas des routiers c’est moins évident d’ou ma presence active ( trop ) sur les forum .

Essaie d’avoir moins de préjugé se n’est pas  la classe professionelle qui fait un individu .