Le mot de la semaine : « ishockey »

Vous devinez sûrement de ce qu’il s’agit. Cela se prononce [iss(e)’hoki] et c’est un mot composé de « is » = glace et de « hockey » (que je ne traduis pas).

Le week-end dernier, lors de mon séjour à Örnsköldsvik [eurn(e)cheul(e)dsvik], j’ai assisté à mon premier match de hockey sur glace « live ». Un grand moment pour la Swedbank Arena (patinoire sponsorisée par la banque Swedbank – par Fjällräven à partir de l’an prochain et pour les 10 prochaines années – information d’intérêt pour un de mes lecteurs les plus assisdus 😉 ), car il s’agissait d’un match entre MoDo, l’équipe d’Ö-vik [euvik – plus facile non ;-)], et celle de Rögle (venant de Scanie). Mais surtout, ce soir-là, on allait voir jouer deux joueurs légendaires : Peter Forsberg, alias Foppa , et Markus Näslund, tous deux natifs d’Ö-vik et ayant fait une carrière dans la LNH.

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Nous avions des places assises juste au-dessus des supporters qui avaient commancé à mettre l’ambiance bien avant le match, et qui ont maintenu un rythme impressionant de slogans, chansons, applaudissements et tambour battant pendant toute la durée du match. Leur « chef d’orchestre » n’a pas dû voir grand chose du match…

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Je ne suis pas du tout spécialiste de hockey, mais j’ai un « sambo » qui a était gardien de but de hockey dans sa jeunesse et qui, jusqu’à il y a quelques années, suivait encore assidûment l’évolution de divers championnats. Je connaissais donc un minimum de règles à mon arrivée dans l’arène. Ce que je trouvais difficile à suivre à la télé, c’était surtout les passes : tout va tellement vite sur la glace ! Mais en « live », on a eu une vue d’ensemble plus globale et je ne pouvais pas cesser de m’extasier devant la perfection des passes des joueurs de MoDo [moudo] qui perdaient rarement le palet. Rögle était nettement moins bon sur un plan général.

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Après la première période, une grosse partie du public disparut dans les bars à bières – visiblement une des attractions les plus importantes d’un match de hockey en général. Le score était alors de 1—0, et à la reprise du match, on sentait bien que les joueurs de Rögle [reuglé] étaient sacrément mécontents du succès de MoDo. La deuxième période a été souvent interrompue par des bagarres ; les deux équipes étaient responsables : d’une part, Rögle qui était mauvais perdant, d’autre part, MoDo qui provoquait l’adversaire avec des insultes, verbales et physiques.

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La troisième période fut plus calme et le match s’est achevé, pour le plus grand plaisir d’une grande majorité du public (7 6000 !), par 4—1.

Le mot « ishockey » ne se décline pas vraiment. À la forme définie, on peut dire « ishockeyn ». On le combine souvent avec le « match » ce qui donne ceci :

en ishockeymatch [ène iss(e)’hokimatch] = un match de hockey sur glace

ishockeymatchen [iss(e)’hokimatchène] = le match de …

ishockeymatcher [iss(e)’hokimatchère] = des matchs de …

ishockeymatcherna [iss(e)’hokimatchèr(e)na] = les matchs de …

4 reaktioner på ”Le mot de la semaine : « ishockey »”

  1. Quand j’étais à Linköping, j’ai assisté à un match de hockey et ça m’a vraiment scotchée tellement les suédois semblent passionnés par ce sport…mais aussi parce que j’avais l’impression que les spectateurs étaient beaucoup là pour les pom-pom girls et les bagarres des hockeyeurs! En tout cas, ça reste un sport très impressionnant!

    1. @Caroline : Ah, il n’y avait pas de pom-pom girls à Ö-vik …
      @Pascal : Je crois que je préfère le match en lui-même quand même.
      @Jacques : Il ne faisait pas vraiment froid dans la patinoire. On avait garder nos manteaux, mais on ne gelait pas.

  2. L’hockey sur glace… Un des scène très poignante de Love Story où la glace est hyper présente en parabole le long du film…
    Sinon, à priori, c’est vrai que les pom-pom girls, c’est plus intéressants que des hockeyeurs ou des footballeux.

  3. C’est vrai que même sans être spécialiste c’est intéressant, pour l’ambiance et pour l’action sur la glace…
    Je me souviens du seul match de hockey auquel j’ai assisté, c’était à Chamonix, qui jouait contre Tours, au début des années 80. Par contre, j’étais gelé en sortant.

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