Le mot de la semaine : « inventera »

Vendredi dernier, j’ai fait une journée de travail de 12 h. Inutile de vous dire que j’étais éreintée en rentrant et que j’ai fait une bonne nuit ! Mais pourquoi travailler si longtemps ? D’abord, ma journée de travail habituelle au musée, certes un peu raccourcie. Puis exceptionnellement, l’inventaire de la boutique de bureautique où mon « sambo » travaillait jusqu’à il y a quelques semaines (il vient de reprendre ses études). Il avait promis à ces collègues de les aider vendredi soir et comme ils ont toujours besoin de personnel supplémentaire, il m’avait demandé si je voulais l’accompagner. J’ai pensé que ça pouvait être intéressant et je l’ai suivi. Aujourd’hui, je suis effectivement riche d’une expérience supplémentaire, mais je ne le referai pas.

Ma tâche était relativement simple — compter les articles sur les rayons. Compter des cinquantaines de rouleaux de papier-cadeau (quoiqu’ils sont les plus compliqués à compter), des douzaines d’agendas ou des centaines de sachets n’est pas très passionnant mais cela ne me gênait pas trop. Ça peut même devenir un peu méditatif.

Non, ce sont les conditions physiques de ce genre travail qui m’ont fait pas mal souffrir : soit accroupie pour compter les articles des étagères les plus basses, soit les bras en l’air pour atteindre les étagères supérieures, à soulever des dizaines d’articles au fur et à mesure du comptage, etc … Le tout pendant 6 heures …

En plus, je ne pouvais pas mon contenter de compter les articles, il fallait aussi que je trie les articles par couleurs ou grandeur quand je trouvais qu’il y en avait besoin — c’est mon côté perfectionniste. Les collègues de mon « sambo » vont peut-être me maudire lundi quand ils se rendrons compte que j’ai, à mes yeux, amélioré les piles de cahiers et de classeurs…

Le verbe « att inventera » veut dire « faire l’inventaire » :

jag inventerar [jâgue in(e)vèn(e)térar] = je fais l’inventaire

jag har inventerat [jâgue ‘hare in(e)vèn(e)térate] = j’ai fais l’inventaire

jag inventerade [jâgue in(e)vèn(e)téradé] = je faisais l’inventaire

jag ska inventera [jâgue ska in(e)vèn(e)téra] = je ferai l’inventaire

4 reaktioner på ”Le mot de la semaine : « inventera »”

  1. Voilà un verbe facile à retenir!
    Je pensais qu’on faisait l’inventaire , comme autrefois, en début d’année.
    Jag inventerar inte!Pas besoin…..

    1. @semla : Janvier, c’est toujours le début de l’année: 😉
      @Pascal : Il paraît que c’était un effort plus ou moins inutile puisque dès le passage des clients le lendemain, ça devait être le désordre de nouveau …
      @Florence : Bienvenue sur mon blog ! Compter des sachets de ketchup, ça doit être l’enfer ! Impossible d’en faire des piles, ça doit glisser dans tous les sens … Merci de m’avoir signalé la ”coquille”, je vais la corriger de ce pas. (Je commence à oublier mon français …)

  2. Si tu as amélioré les choses, il ne vont pas te maudire…
    Donc inventerar ne veut pas dire inventer…
    En français, on réserve le verbe aux actions prestigieuses, comme celle d’Alfred Nobel, et la forme ”faire l’inventaire” pour le boulot de bas étages et hautes étagères…

  3. Je compatis, ayant moi-même fait l’inventaire cette nuit… Mais comme je travaille dans un Quick, il s’agissait de compter les sauces, les yaourts, les sachets de thé… Quel enfer de compter des centaines de sachets de ketchup !

    Je tenais aussi à te signaler qu’il y avait une coquille dans ton article : « je faisais l’inventaire » et non pas « je faisait l’inventaire ».

    Bonne continuation !

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