Le mot de la semaine : « filmfestival »

Le mot de la semaine n’a sûrement pas besoin d’être traduit à un détail prêt : le mot suédois « film » peut signifier « film » mais aussi « cinéma » dans le sens de d’art. (Si on veut parler de salle de cinéma, on dit « bio », abréviation de « biograf », pour un complexe de cinéma,  ou « biosalong » pour la salle en elle-même.)

en filmfestival [ène filmefèstivale] = un festival de cinéma

filmfestivalen [filmefèstivalène] = le festival de cinéma

filmfestivaler [filmefèstivalère] = des festivals de cinéma

filmfestivalerna [filmefèstivalèr(e)na] = les festivals de cinéma

 

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La 13ème édition du festival de cinéma français, « den franska filmfestivalen », de Stockholm avait lieu du 5 au 15 mai au cinéma Sture, sur Birger Jarlsgatan, dans le qurtier d’Östermalm. Cette année, le choix des films s’est concentré en partie autour de jeunes réalisatrices françaises, que l’on retrouve également comme actrice, comme Isils Le Besco par exemple.

On y présentait les films suivants : Panique au village de Stéphane Aubier et Vincent Patar, Potiche de François Ozon, Incendies de Denis Villeneuve, De vrais mensonges de Pierre Salvadori, La vie au ranch de Sophie Letourneur, Contre toi de Lola Doillon, Un poison violent de Katell Quillévéré, Mes chères études de Emmanuelle Bercot, Bas Fonds de Isild Le Besco, Au fond des bois de Benoit Jacquot, À tout de suite de Benoit Jacquot, Belle épine de Rebecca Slotowski, Complices de Frédéric Mermoud, L’arbre et la forêt de Olivier Ducastel och Jacques Martineau, Pièce montée de Denis Granier-Deferre, Tipping point de Laurence Jourdan et Les mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz.

J’ai raté Potiche, mais il sortira en Suède mi-juillet, donc tout n’est pas perdu. J’ai vu De vrais mensonges, Au fond des bois, et L’arbre et la forêt.

J’ai adoré De vrais mensonges ! Il est sorti en Suède vendredi et les critiques suédoises sont malheureusement très négatives : Dagens Nyheter et Svenska Dagbladet ne lui donnent que 2/5… 🙁 L’humour français serait-il incompréhensible pour les Suédois ? Personnellement, je suis plus d’accord avec les critiques du Monde et de Télérama. J’ai trouvé cet humour de situation très intelligent, les dialogues très bien écrits, le tout bien joué et bien filmé ; j’ai particulièrement aimé la scène filmée en ombres chinoises derrière un rideau.

Au fond des bois m’a laissé plus perplexe dans le sens où j’ai encore du mal à savoir quand l’actrice principale suivait son kidnappeur de plein gré ou contre sa force, mais le scénario ne m’a pas laissé complètement indifférente. J’ai préféré les scènes dans la forêt que celles au tribunal et la fin du film m’a laissé sur ma faim, car je la trouve peu probable. Qu’elle veuille présenter son bébé au kidnappeur peut paraître paradoxal, mais il semble qu’elle ressente une certaine sympathie pour lui quand même. Mais que son mari accepte cet enfant, résultat de cette fuite dans la forêt, j’ai du mal à y croire.

J’ai moins aimé L’arbre et la forêt. Le sujet — la reconnaissance officielle par l’état français de l’existence de la déportation des homosexuels dans les camps de concentration nazis, qui arriva bien tard par ailleurs : en 2001 !… — est évidemment important, mais je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire, qui pour moi décrit plutôt une famille dysfonctionnelle, dû à l’homosexualité du père soit, mais ce n’était pas suffisant pour me captiver. Néanmoins, j’ai trouvé les personnalités de chaque rôle très bien décrites.

2 reaktioner på ”Le mot de la semaine : « filmfestival »”

  1. Ah, le cinéma… Toujours intéressant de voir comment un film s’exporte à l’étranger et vers d’autres cultures… Ah quand un remake des chtis en Suède ? ”Ah le nord.. les ours…”

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