Le mot de la semaine : « fakturor »

En ce moment, au boulot, je suis dans une période de facturation (« fakturering »). Les administrations publiques et les ambassades suédoises payent un somme à l’année en fonction du nombre et de la qualité des œuvres qu’elles empruntent à long terme ; ce sont ces factures qui dominent en ce moment. Et les musées qui empruntent à court terme payent des frais administratifs, de conservation et de transport ; ces factures sont étalées au cours de l’année.

Ça fait beaucoup de nombres et de chiffres à rentrer dans le logiciel de gestion : numéro de client, numéro de TVA européenne pour chaque nouveau client, numéro d’article, nombre d’articles, prix à l’unité, numéro d’ordre, numéro de facture, date de facturation… Cela peut paraître ennuyant, et j’avoue que je n’apprécierais sûrement pas de ne faire que des factures, mais de temps en temps, ça me convient. Ça se fait relativement rapidement, et si en plus le client accepte les factures électroniques, j’échappe à la corvée d’enveloppe (mais la e-facture met six minutes avant d’être disponible dans le système — on ne peut pas tout avoir).

Mardi prochain, c’est le 25 mai, jour de paye pour de nombreux Suédois, entre autres ceux qui sont dans la fonction publique. Ce sera donc pour moi l’occasion de faire l’opération-facture, mais dans l’autre sens : je paierai les miennes. En Suède, le chèque est quasi inexistant. On paye ses factures par « bankgiro » [banqueyiro] ou « postgiro » [posteyiro]. Toutes les banques suédoises offrent depuis de nombreuses années leurs services via internet. On se connecte à sa banque puis on rentre le numéro de compte bancaire du destinataire, la somme à payer, la date d’échéance de la facture ainsi que le numéro « OCR », un numéro de référence unique à chaque facture.

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Le numéro OCR est souvent très long et c’est ce qui rend les e-factures (« e-faktura ») beaucoup plus appréciables (à part le fait qu’on doit les payer…) En effet, certaines factures peuvent être envoyées de manière électronique directement vers le compte en banque du client, qui n’a ensuite qu’à l’approuver : tout est déjà rempli, il suffit de cliquer sur OK et elle sera payée à temps. Les fournisseurs économisent ainsi en papier, enveloppe et frais de port. Certains facturent même les factures-papier pour inciter leurs clients à passer aux e-factures.

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On peut aussi payer ses factures suédoises par « autogiro » [aotoyiro] = prélèvement bancaire. Je l’utilise surtout pour les factures régulières à sommes fixes.

en faktura [ène faktura] = une facture

fakturan [fakturane] = la facture

fakturor [fakturore] = des factures

fakturorna [fakturor(e)na] = les factures

4 reaktioner på ”Le mot de la semaine : « fakturor »”

  1. Tu attends ta paye pour payer tes factures ?
    C’est vrai qu’avec les factures et e-facture, plus la peine d’investir dans une imprimante de qualité pour imprimer les billets.
    Pour ma part, c’est marrant mais je reçois chaque mois une e-facture de 0.00 et le système ne veut pas que je la paye et ensuite se plaint que je ne paye pas….

    1. @Pascal : Je n’aime pas ma banque au point de m’y connecter dès que je reçois une facture. Je les enregistre une fois par mois et c’est aux alentours du 25. Elle vient d’où ta facture de 0.00 ?

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