C’est un après-midi d’hiver froid, sec et clair.
Scintillant sous les rayons du soleil, le givre
S’étire ; les branches des arbres s’étendent dans l’air
Pur : la lumière hivernale intense rend ivre.
Un bateau blanc, à trois mâts, aux amarres tendues
Et oscillant au rythme des vagues glacées
Gît ; il repose dans le port, les voiles détendues,
Immaculé comme un oiseau de mer lassé.
Les mains dans les poches, je me promène. Respirant
À pleins poumons, je profite de cet instant :
L’hiver, en ce pays nordique, se fige.
Le tempo de la vie se calme dans le froid,
Les gens préfèrent se calfeutrer dans leur chez-soi
Au chaud. Tout dort sous le manteau de neige.
Voilà un exercice assez difficile dont encore une fois tu t’es très bien sortie, respectant la rime du poème initial. Mais quelle facilité ensuite pour écrire la nouvelle sous contrainte, non ?!.
Merci chantal ! 🙂
En effet, c’est un exercice qui délie bien le cerveau.
magnifique, en attendant le prochain hiver, je me délecte