« Ekolådan »

On pourrait traduire ce mot par « cageot-bio ». C’est le nom d’une entreprise située à Järna qui livre à domicile des légumes et des fruits biologiques. Jusqu’à il y a pas si longtemps, ils ne livraient pas dans la banlieue de Stockholm, mais depuis peu, ils ont élargi leur champ d’action, et ça me plaît bien ! 🙂

Choix

Ekolådan [ékaulaudane] propose différents cageots/cartons :

  • le petit cageot de légumes : avec 7 sortes de légumes, pour 180 kr ;
  • le grand cageot de légumes : avec 9 à 10 sortes de légumes, pour 240 kr ;
  • le cageot mixte : avec 7 sortes de légumes et 3 sortes de fruits/baies, pour 280 kr ;
  • le cageot basique : avec pommes de terre et autres légumes-racines, oignons etc, pour 200 kr ;
  • le cageot de fruits : avec 6 sortes de fruits et baies, pour 225 kr.

Les fruits et légumes sont bien sûr de saison.

1ère livraison

Je me suis donc inscrite et pour le moment, j’ai demandé à recevoir un cageot mixte, toutes les deux semaines. On verra à l’usage si on passe à une livraison toutes les semaines.

Ils déposent le carton à côté de la porte de l’appartement, sur le palier, le vendredi dans la journée.

Une petite lettre d’information suit chaque livraison, avec des recettes et des conseils d’utilisation concernant les produits livrés et leur provenance. Cette semaine, j’ai des tomates et des carottes d’Italie, une salade feuille de chêne rouge et un choux-fleur de France, un concombre de Hollande, des avocats d’Espagne, des panais de Suède, des bananes de République dominicaine, des pamplemousses de Turquie et des poires Anjou d’Argentine.

Recyclage

Après avoir déballer tout ça, je me suis dis : « Encore un carton à jeter … » Mais non ! Il y a écrit sur le carton qu’ils le réutilisent : il suffit de le laisser sur le palier le jour de la livraison et ils le récupèrent. Génial ! 🙂

En attendant, le carton se retrouve sur le balcon. Il n’y plus qu’à espérer que je n’oublierai pas de le mettre sur le palier dans deux semaines …

Petit bémol

Par Ekolådan, on peut aussi commander d’autres produits bio, tels que du pain, de la confiture, des conserves, du müesli etc. Ils livrent entre autres les produits de Saltå Kvarn, une entreprise aussi située Järna, qui vend tout ce qui est graines, haricots secs etc. Saltå Kvarn a dernièrement ajouté la quinoa dans sa gamme de produits, et j’ai donc demandé si je pouvais m’en faire livrer par Ekolådan. Mais la quinoa ne fait pas partie de leurs produits. Dommage …

Avantages

À partir de maintenant, je vais planifier mes repas de la semaine en fonction des légumes reçus le vendredi. Et quand j’irais faire mes courses le samedi, ça me fera moins à porter, et c’est mon bras droit qui va être content ! Et peut-être mon sambo aussi ;-), que j’appelle de temps en temps en sortant du supermarché pour lui demander de venir m’aider à transporter les achats. (Je vais faire mes courses à pied.)

Évidemment, de temps en temps, il me faudra bien compléter un peu avec les fruits et légumes de chez Cooop ou ICA, mais ce n’est pas catastrophique.

De cette manière-là, on va aussi manger plus de fruits et légumes, ce qui n’est pas du tout bête. 🙂

Commentaire de : Gregoire -Le 23 novembre 2007

C’est bien, Ekolodan?

Moi, depuis qu’ils livrent sur Göteborg et sa banlieue, je me suis abonné au panier bio de Orstiderna : www.arstiderna.com

C’est vraiment top et puis, j’ai découvert des légumes que je ne connaissais pas ! C’est TOP

Je le recommande à tout le monde

Commentaire de : hibiscus – Le 24 novembre 2007

@Grégoire : J’aime bien Ekolådan, j’en suis très satisfaite. On peut aussi commander d’autres denrées bio, comme des oeufs, des pâtes, du chocolat, des confitures etc. J’ai entendu parlé de Årstiderna aussi, et je sais qu’ils livrent sur Stockholm mais ils sont légèrement plus chers que Ekolådan.

Journal semaine 16

Du 17 au 23 avril 2006.

Lundi 17 avril – Temp. ext. au lever : 10,1 degrés – Météo : nuages/soleil/pluie

Grasse matinée encore. Petit déjeuner avec mousse d’avocat et saumon fumé sur tartines grillées.

Beaucoup de boulot avec mon blog : publication de plusieurs billets. J’installe Mozilla Fierefox et Thunderbird (au lieu d’Explorer et d’Outlook). Ça prend du temps aussi mais j’apprécie qu’internet ne se plante plus.

Repassage :-(( devant le DVD de Tina Nordström. 🙂

Dîner : Linguine carbonara version light, salades d’avocat et thé blanc.

Mardi 18 avril – Temp. ext. au lever : 4,3 degrés – Météo : comme hier

Ça fait drôle de retourner au boulot. J’ai l’impression d’avoir été en vacances. Mais j’avance bien dans mon travail et je suis satisfaite de ma journée. Je suis à la maison un peu après 18h. (J’ai arrêté le japonais : je ne le travaille pas assez à la maison, ce qui fait que j’ai pris du retard et j’ai donc du mal à suivre pendant les leçons.)

Dîner : Avocat en entrée (j’en ai plein qui sont bien mûrs, il faut les manger vite), soupe à la tomate, semla, thé blanc.

Mercredi 19 avril – Temp. ext. au lever : 3,8 degrés

Après le boulot, conseil d’administration du SEHV (l’association d’archivistes) au pub Man in the Moon de 17h30 à 21h30, le premier depuis l’assemblé générale de mars. Trois nouvelles têtes. Je change de fonction, de « responsable de cours » (à l’université de Stockholm) – qui consistait à faire des évaluations auprès des étudiants pour chaque module, je deviens rédacteur … pardon rédactrice de notre petit magazine. Je suis à la maison à 22h30 : douche et dodo direct.

Dîner (au pub) : Filet de flétan grillé, risotto au homard, sauce au safran, vin blanc.

Jeudi 20 avril – Temp. ext. au lever : 4,2 degrés – Météo : « snöblandat regn » = pluie mélangée à de la neige 🙁

Porridge puisque je n’ai plus de müsli. Jour bizarre, plus ou moins interminable, et la forme n’était pas vraiment de la partie non plus … Cours de Pilates de 17h30 à 18h30, avec une remplaçante 100 fois mieux que notre instructrice habituelle. De retour à la maison, je fais à manger pour moi toute seule parce que mon sambo passe la soirée à faire un jeu de rôle avec des copains. Je mange devant la télé : émission « Du är vad du äter » (= Tu est ce que tu manges) sur TV3, puis un reportage sur le roi de Suède à l’occasion de son 60ème anniversaire. Plutôt pas mal fait, avec entre autres différents arguments pour ou contre la monarchie.

Dîner : Bulgur, escalope de quorn et mousse d’avocat, thé blanc.

Vendredi 21 avril – Temp. ext. au lever : 2,4 – Météo : belles éclaircies

Aujourd’hui, au boulot, j’ai demandé s’il était possible de prolonger mon contrat d’un mois, pour que j’ai le temps d’achever la tâche qui m’a été confiée. Mon chef a l’air plutôt positif pour me garder un mois supplémentaire, mais il faut d’abord qu’il vérifie s’il en a les moyens. Réponse dans une semaine ou deux.

Promenade agréablement ensoleillée jusqu’à Centralen, où je prends le bus pour rentrer. Les gens rechargent leurs « batteries solaires » sur les marches du Dramaten ou aux terrasses des cafés. Les gens flânent, mais moi je fais du slalom entre eux pour les dépasser, parce que je veux quand même rentrer au plus vite.

Dans la journée, on nous a livré notre première « ekolådan» (= « cageot bio »). Lessive hebdomadaire.

Dîner : Sauté de dinde au lait de coco, tomates cerises, thé blanc, tout en regardant Black Hawk Down de Ridley Scott.

Samedi 22 avril – Temp. ext. au lever : 10,4 degrés – Météo : soleil 🙂

Grasse matinée. Je sors une petite table et deux chaises sur le balcon, mais il ne fait pas encore assez chaud pour s’y asseoir. Vaisselle de la veille. Petit déjeuner. Courses de la semaine (à compléter éventuellement dès que je reçois ma paie 😉 ).

Pour ce soir, j’ai invité Fred et son sambo à dîner, et j’ai prévu de faire des sushis. Ça prend un peu de temps, il y a plusieurs étapes, et entre les étapes, je fais le ménage, descend avec les poubelles, emballages à recycler etc… Je ne chôme pas, quoi ! Les invités arrivent à 18h et tout n’est pas prêt, mais ce n’est pas trop grave. Pendant que mon sambo fait frire les gambas et les champignons de Paris, je mets la table, prépare le thé blanc, la soupe miso et le saké. Repas très agréable, qui s’achève sur un fondant à l’orange en guise de dessert (merci Fred ! 🙂 )

Dimanche 16 avril – Temp. ext. au lever : 9,3 degrés – Météo : soleil 🙂

Grasse matinée. Journée calme mais agréable. Pour le petit déjeuner, smoothie chocolat-banane et pain de mie grillé tartiné d’un mélange de saumon fumé, crevettes, œuf de lump et crème fraîche. Plus tard, goûter sur le balcon !¸avec tartines de pain au fromage, tranches d’ananas au sirop et glace et thé. 18,8 degrés sur le balcon, 13,8 à l’extérieur. À me lire on dirait que je ne fais que manger aujourd’hui mais ce n’est pas vrai. J’ai fait mon courrier, j’ai rédigé quelques billets pour le blog et j’ai pas mal tchaté aussi. 😉

Avant d’aller me coucher, j’ai fait du müesli pour mon petit déjeuner de demain.

Dîner : Boulettes de viande, purée de panais et de carotte, salade, thé blanc.

Pains hongrois

Ce sont les pains que j’ai fait pour Pâques. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas fait de pain, mais j’ai retrouvé le même plaisir qu’autrefois. Je devrais prendre le temps d’en faire plus souvent…

Ingrédients :
50 g de levure de boulanger
100 g de margarine ou 75 g de saindoux
1,2 l d’eau
2 c. à s. de sel
environ 2 kg de farine de blé (J’ai mélangé 50 % de farine complète et 50 % de farine blanche.)

1. Émiettez la levure dans une grande terrine.
2. Faites fondre la matière grasse dans une casserole, puis versez-y l’eau et faites chauffer jusqu’à ce que le mélange soit tiède (35-37 degrés).
3. Dissolvez la levure avec un peu de liquide, puis versez-y le reste. Ajoutez le sel et presque toute la farine.
4. Travaillez la pâte vigoureusement (je le fais au fouet électrique, mais un de ses jours, il va falloir que je m’achète une vraie machine à faire le pain), jusqu’à ce qu’elle se détache des parois de la terrine.
5. Saupoudrez d’un peu de farine, couvrez d’un linge propre et laissez reposer 1h30.
6. Versez la pâte sur la surface de travail légèrement farinée et pétrissez bien la pâte en rajoutant éventuellement de la farine.
7. Formez 3 pains allongés et déposez-les sur la plaque du four. Badigeonnez d’un peu d’huile entre les pains. Couvrez d’une linge et laisser reposer encore 45 min.
8. Enfournez la plaque dans la partie inférieure du four, à 250 degrés, environ 20 min. Baissez ensuite la température jusqu’à 150 degrés et laissez cuire encore 25 min. Juste avant de sortir les pains du four, badigeonnez-les d’eau pour obtenir un belle croûte. (Ça marche aussi bien si vous avez un vaporisateur d’eau. 😉 )
9. Laissez les pains tiédir un peu, puis séparez-les avant de les envelopper dans des linges propres.
Ça fait beaucoup de pain, mais c’est une très bonne occasion pour en congeler ! 🙂
La recette vient de ce livre :

Repas de Pâques

En Suède, on fête Pâques la veille ; on parle de « påskafton » [pauskaftone] (l’équivalent en anglais de Easter Eve). D’habitude, nous sommes invités chez les parents de mon sambo, mais comme ils avaient beaucoup à faire ce week-end, nous nous sommes proposés de les décharger un peu en les invitant chez nous. Je fus prévenue du changement de programme jeudi dans l’après-midi, donc branle-bas de combat, réorganisation de la liste des courses et du planning. Mais j’aime ça ! 🙂
« Långfredag »
La veille de la veille de Pâques, 😉 c’est-à-dire le Vendredi saint au soir, j’ai fait des « köttbullar », [cheutebular] ou boulettes de viandes, et du pain.
« Påskafton »
Juste avant le repas de Pâques, j’ai préparé une tarte salée au saumon et aux crevettes, j’ai fait cuire des pommes de terres, pleins d’œufs durs. J’ai fait revenir les boulettes de viande et les saucisses à la poêle.
En entrée
J’ai eu le temps de faire une petite entrée : des moitiés d’œufs durs dont j’ai mixé les jaunes à des petits pois et un peu de fromage blanc, le tout surmonté d’œufs de lump et d’aneth.
(En fait, on ne peut pas vraiment parler d’entrée, puisque les repas de fêtes suédois sont plutôt comme des buffets, avec pleins de plats différents, que l’on mange dans l’ordre que l’on veut.)
Une table de Pâques
J’ai mis la table, une table de Pâques sur le thème du jaune, avec des tulipes jaunes, des jonquilles, des bougies jaunes, des nappes jaunes. Une poule en fil de fer s’est retrouvée avec plein d’œufs durs dans le ventre.
Les harengs marinés
Nos invités sont arrivés avec les harengs marinés : ceux fait-maison et 4 bocaux du commerce – à l’eau-de-vie : « akvavitsill », à l’aneth : « dillsill », à la moutarde : « senapsill » et « skärgårdsill », mon préféré : dans un sauce blanche avec des herbes et des œufs de lump.
Boissons fortes
Ils avaient aussi avec eux un des éléments indispensables des fêtes suédois, le « snaps » et les verres à « snaps ». Le « snaps » ou « akvavit » est un alcool fort, souvent assaisonné d’épices ou à l’anis. Je n’en bois pas énormément, la moitié d’un verre à snaps, c’est pour dire. Mon snaps préféré est Aalborg Jubileum.
Oubli
Le gros oubli de ce repas de Pâques, c’était la bière. On avait le « påsmust » [pauskemuste] et le « snaps », mais pas la bière … Ça m’est complètement sorti de la tête, et nos invités trouvaient que c’était tellement évident, qu’ils ont oublié de me le rappeler … 🙁
Dessert
En dessert, la mère de mon sambo avait eu le temps de faire une « rulltårta » [ruletaurta], un gâteau roulé, fourré à la compote de pomme. Nous l’avons découpé en tranches, qu’on a couché sur des assiettes à dessert, puis recouvertes de crème fouettée et de pêches au sirop.
Bonbons
Il ne faut bien sûr pas oublier les bonbons de Pâques, dont on remplit des œufs en papier mâché. En Suède, il ne s’agit pas seulement d’œufs en chocolat (qui sont quand même les meilleurs à cette période de l’année, je trouve 🙂 ), mais aussi de bonbons très divers.
Des œufs, des œufs …
Comme vous le voyez, les fêtes de Pâques suédoises sont situées sous le signe de l’œuf. Que ce soit des œufs durs, des œufs de lumps ou des œufs en chocolat, ils ne manquent jamais au rendez-vous !

Commentaire de : Steph the cat – Crashlyon – le 17 avril 2006
Très jolie cette table de Pâques ! bravo ! et bien ton truc pour cuire les oeufs…. je prends des notes ! lol
=^.^=

Köttbullar

Les « köttbullar » [cheutebulare], ce sont des boulettes de viandes. Peut-être le plat national suédois, souvent accompagné de pommes de terre, d’une sauce brune et de confiture d’airelles. Elles sont aussi toujours présentes sur les tables de repas de fêtes : à Noël, à Pâques, pour la midsommar (Saint-Jean).
Il existe mille variantes, avec des assaisonnements différents, en fonctions des occasions, des goûts etc. Voici la recette de base, sur 1 kg de viande.

Ingrédients
1 kg de viande hachée (bœuf et/ou porc)
10 c. à s. de panure ou 2¾ dl de flocons d’avoine
2½ c. à s. de fécule de pommes de terre
3¾ dl de lait ou d’eau
3¾ c. à. c. de sel
2 œufs
une grosse pincée de poivre noir ou gris
2½ c. à s. d’oignon râpé

1. Mélangez la panure ou les flocons d’avoine au lait ou à l’eau et laissez gonfler au moins 10 minutes.
2. Ajoutez la viande hachée et le sel et mélangez bien. (Le mieux est d’utiliser les mains.)
3. Ajoutez ensuite les œufs entiers, le poivre et l’oignon. Ne travaillez pas trop la farce au risque de la rendre trop ferme.
4. Formez des boulettes de la grosseur que vous souhaitez, à l’aide de vos mains. Vous pouvez utiliser une cuillère pour prendre une quantité de viande à peu près égale à chaque fois. Ayez un bol d’eau froide à proximité pour vous y rincer les mains de temps en temps, à chaque fois que la farce commence à s’attacher à la peau.
5. Le moment le plus difficile : la cuisson. La « vraie » cuisson se fait à la poêle, avec un peu de matière grasse, en faisant des va-et-vient avec la poêle, pour faire rouler les boulettes de sorte qu’elles aient une belle forme et qu’elle soient bien dorer de tous les côtés. Sur un kilo de viande, ça veut dire pas mal de temps devant les fourneaux. Si ça vous embête, je vous propose une autre solution :
5 bis. Alignez les boulettes de viandes sur la plaque – préalablement beurrée – du four, et enfournez-les à 250 degrés. Retournez-les de temps en temps, pendant la cuisson, qui est d’environ 10―12 min. Les boulettes de viande ne seront pas aussi rondes, mais tout aussi bien cuites et surtout tout aussi bonnes. Personnellement, je n’ai jamais réussi à la faire rouler dans la poêle, alors autant les faire au four. Après, on peut les faire réchauffer à la poêle.

Commentaire de : Steph the cat – Crashlyon – le 17 avril 2006
Bon je sais toujours pas faire les trackback…j’aurais bien voulu que mes lecteurs puissent trouver la recette sur ton site alors je vais juste rajouter le lien en bas de mon article (même s’il est ancien je suis sûre que certain(e)s apprécieront…
=^.^=
Commentaire de : Nuanda – le 16 août 2006
Je te pique cette recette. J’en ai ras le bol des köttbullar congelés d’Ica!
Question : c’est pas trop compliqué de raper un oignon? ça me serait jamais venu à l’idée en tout cas ;o)
Commentaire de : Nuanda – le 21 août 2006
Bon j’ai essayé hier soir avec ce que j’avais sous la main, c’est à dire pas grand chose vu qu’on est rentré tard de week end : 500g de boeuf hâché, un oeuf, sel poivre et oignon rouge. C’était pas trop mauvais, bien qu’assez sec, et pas assez salé.
J’ai roulé les boulettes dans la farine, pour essayer qu’elles gardent la forme de boulette dans la pôele, et ça a pas trop mal marché:)
Le week end prochain c’est petit pain à la carotte!

Journal semaine 15

Du 10 au 16 avril 2006. Semaine cool : 4 jours de travail, 3 jours de congés. 🙂

Lundi 10 avril – Temp. ext. au lever : 2,3 degrés – Météo : neige …

Depuis le 3 avril, lever à 6h30, bus 813 à 7h30 (au pire à 7h39), jusqu’à Centralen, puis promenade de 15 min jusqu’au boulot, dans Östermalm. Mais ce jour-là, rendez-vous chez le dentiste pour un contrôle annuel : 610 kr !!! 8-( (L’an prochain, je vais chez les Polonais, na !)

Travail de 8h45 jusqu’à 17h30.

Soirée au pub Man in the Moon pour aider deux copain de mon association d’archivistes à préparer l’envoi d’invitations pour la « fête du printemps ». Je bois une Murphy’s Irish stout : « gott !» :-), et goûte un bonbon ”djungelvrå”: beurk ! 🙁

De retour à la maison vers 21h. Dîner : boulettes de viande et sauce, pommes de terre à l’eau, confiture d’airelle. Thé blanc.

Mardi 11 avril – Temp. ext. au lever : 0,4 degré – Météo : soleil 🙂

Petit détour par Riddarbageriet en allant au boulot pour acheter deux semlors pour ce soir. « Mais ma p’tite dame, on n’en vend plus depuis Mardi gras ! » … Je téléphone plus tard à la boulangerie-pâtisserie Eclair et en réserve deux.

Dans la journée, le soleil révèle dans toute sa plendeur l’état poussiéreux des fenêtres de mon « bureau »! 😉

En allant vers le métro Östermalmstorg, je passe devant le fromager Androuet, demande s’il a de la raclette de temps en temps (au moins 250 kr/kg 8-( ), et achète un fromage de chèvre frais (Rove des Garrigues) et un St-Marcellin. Je récupère mes semlor chez Eclair. J’attends le bus pour Gullmarsplan dans la rue la plus polluée de Stockholm, mais qu’importe : le soleil brille ! 🙂

Arrivée à Tyresö, je vais récupérer un colis au bureau de poste de Coop (y’en a un qui n’a pas traîné à m’envoyer de la lecture depuis la France 😉 ). J’achète une baguette (pour les fromages) chez Coop et des œufs en chocolat chez notre fournisseuse de thé en vrac.

Dîner : pâtes complètes assaisonnées à l’ail et au piment rouge, poivron rouge et brocoli grillés au four. Thé blanc. Fromages et pain. Semlor. Pfuu … 🙂

Mercredi 12 avril – Temp. ext. au lever : 0,4 degré – Météo : soleil, mais pas autant que la veille

Au boulot, j’ai fini l’inventaire des peintures et je passe à celui des sculptures, avec entre autres des médailles et des pièces de monnaies : « jäääääättetrååååååååååååkigt » (très ennuyeuuuuuuuux) ! …

Je sors du boulot à 17h et prend le métro en direction de Skanstull. Je change de ligne à Gamla Stan pour profiter un peu du soleil. 😉 À Skanstull, direction Södertappen pour donner mon sang. J’en ressors avec un petit cadeau, comme d’hab : une tasse bleu marine « Swedish grace » de chez Rörstrand (mais sans anse). On commence à avoir une belle collection. 🙂

Ce soir, Ronin à la télé. Pas mal, mais je comprends pas le pourquoi du titre.

Dîner : Frittata aux épinards et à la feta (impossible de la retourner dans la poêle 🙁 ). Salade verte, tomates, avocat avec une vinaigrette au « mango balsamico ». Un peu de fromage d’hier. Thé blanc.

Jeudi 13 avril – Temp. ext. au lever : 3,3 degrés – Météo : nuageux, un peu de pluie

Qu’est-ce que je me sens fatiguée aujourd’hui, dès le lever !… La faute au temps gris ? Ou le fait que je travaille 2 heures de moins que d’habitude puisque c’est Jeudi saint ? Je sais pas. En tout cas, j’avance pas des masses dans mon boulot … J’en sors à 15h.

Petite balade jusqu’au Nationalmuseum, armée de mon appareil-photo, où je récupère le catalogue de l’exposition actuelle, « Konstnärspar » (= Couples d’artistes), puis direction Hemköp, en-dessous de Åhléns, pour voir combien coûte leur raclette : 140 kr. Une sacré différence avec le fromager français quand même !

De retour à la maison, je me réchauffe des restes au micro-ondes, que je mange devant l’ordinateur tout en tchattant avec ma petite sœur. Puis je repars en ville, en compagnie de ma « belle-mère » (la mère de mon sambo – on n’est pas marié, mais c’est tout comme), direction Lilla Scenen du Dramaten pour voir la pièce « Le secret du sultan », écrit par Tawfiq al Hakim. Une pièce pleine d’humour mais avec aussi des moments sérieux, voire dramatiques. On a beaucoup apprécié la manière des acteurs de faire participer le public.

Plus tard dans la soirée, petit en-cas avec fromage, knäckebröd, thé blanc et un carré de chocolat noir à 75% devant Braveheart (DVD) mais mes yeux sont trop fatigués et je m’endors sur notre canapé trop confortable …

Vendredi 14 avril – Temp. ext. au lever : 6,5 degrés – Météo : nuageux, quelques éclaircies

Jour férié aujourd’hui, donc grasse matinée. Je me lève quand même un peu trop tard pour avoir le temps de prendre mon petit déjeuner avant de partir en ville, pour rencontrer Tif. À la sortie du métro Hötorget, je fais ma provision d’œufs en chocolat. Je retrouve Tif à côté de Konserhuset, j’achète quelques tulipes jaunes pour le repas de Pâques de demain, puis on descend dans Kungshallen pour manger. Un « kebabrulle » pour moi, en guise de petit déjeuner ! 🙂

Puis balade le long de Drottninggatan.

De retour à la maison, courses de la semaine, puis ménage (avec I Muvrini en fond sonore) et vaisselle avant de me mettre aux préparatifs du repas de Pâques. Je commence par le pain, parce que la pâte doit lever une première fois 1h30. Puis les « köttbullar » = boulette de viande, inconditionnelles des repas de fêtes suédois. Sur un kilo de viande hachée, ça en fait pas mal.

Dans tout ça, je réussis à oublier de manger … C’est le comble quand même. 😉 Je me fait réchauffer un reste de pâtes, tard dans la soirée, que je mange devant l’ordinateur, tout en tchatant jusqu’à pas d’heure …

Samedi 15 avril – Temp. ext. au lever : 10,8 degrés – Météo : soleil

Jolie journée de veille de Pâques !

Grasse matinée, puis petit déjeuner (avec smoothie à la framboise) pendant que les 3 premières machines tournent dans la tvättstuga. Une fois le linge lavé, séché, trié et plié, je me mets sérieusement aux derniers préparatifs du repas de Pâques. Faire la tarte froide au saumon, faire cuire les pommes de terre et les œufs durs, faire revenir les boulettes de viande et les saucisses à la poêle, mettre la table etc. Nos invités – les parents et le frère de mon sambo – arrivent un peu après 18h, avec quelques ingrédients de renfort : les harengs marinés, l’alcool et un gâteau roulé pour le dessert, qu’on a agrémenté de crème fouetté et de demi-pêches.

Vous remarquerez que c’était le seul repas de la journée (à part le petit déj), mais je vous assure que ça suffit ! 🙂

Dimanche 16 avril – Temp. ext. au lever : 11,9 degrés – Météo : nuageux avec éclaircies

Grasse matinée ce matin aussi, puis petit déjeuner avec smoothie à la banane. Dès après, je me mets au « jardinage » sur le balcon, à rempoter toutes mes plantes. Mon sambo s’éclipse quelques heures pour aider ses parents à débarrasser l’appartement de l’oncle décédé l’an dernier en vue de sa rénovation, pendant que je garde leur chien. Petite promenade de 20 min en début de soirée. Je n’ai malheureusement vu aucune fleur.

Dîner : reste d’hier en compagnie des « beaux-parents » qui ont bien voulu nous aider dans cette tâche, 😉 en même temps qu’ils étaient bien contents de se mettre les pieds sous la table, après leur après-midi de dur labeur.

En soirée, rédaction de plusieurs billets pour le blog. (Ça prend du temps mine de rien. 😉 )

Et demain, encore un jour de congé ! 🙂

« Trädgårdsdags »

Je fais ici référence à une émission de radio qui passe sur P1 [prononcez : pé- ètt], la première chaîne de la radio publique suédoise. En gros, ça veut dire qu’il est l’heure de jardiner. Je vous invite donc sur mon balcon, où j’ai aujourd’hui rempoté toutes mes plantes vertes.

1ère opération : la taille

Il y a environ un mois, j’avais taillé toutes mes plantes d’intérieur. En tout cas, celles qui en avait besoin, c’est-à-dire surtout mes hibiscus, pour leur redonner de la vigueur après un long hiver passé dans un appartement sec et chaud. Pour répondre à Fred, 😉 voici comment je fais (je ne suis que les instructions d’un bouquin de jardinage) : je coupe, à l’aide d’un sécateur et en biais, juste au-dessus d’une feuille ou d’une nouvelle pousse. Il faut le faire après l’hiver, quand les plantes reprennent de l’activité. C’était un peu dommage, parce qu’il y un mois, mes hibiscus commençaient à faire des boutons, mais bon, ça va revenir. Et je préfère le faire avant de les rempoter, parce que c’est plus facile de rempoter quand il y a moins de branches et de feuilles. Par contre, il faut toujours laisser les plantes récupérer de leur taille avant de les rempoter. Faire les deux en même temps, ça les perturbe trop.

2ème opération : le rempotage

Donc, aujourd’hui, c’était l’opération « rempotage ». Je suis allée chercher du compost (fait à partir de nos déchets alimentaires) dont je me sers comme engrais en mélangeant avec du terreau : 1 volume de compost pour 5 volumes de terreau. Pas plus de compost, sinon, les plantes ne supportent pas. (J’ai perdu des hibiscus comme ça, la première fois que j’ai utilisé ce compost. 🙁 )

On en profite évidemment pour supprimer un peu de racines (qui ont drôlement poussé depuis l’an dernier !) et pour éventuellemt changer de pot, de préférence en plus grand.

3ème opération : la douche

Après, c’était l’opération « douche ». J’ai mis toutes les plantes fraîchement rempotées dans la douche, et je les ai arrosées d’eau froide, comme s’il pleuvait. D’une part, ça les débarrasse de la poussière, d’autre part, ça les arrose en même temps que le trop-plein d’eau s’écoule. Je les ai laissées dans la douche un bon moment à égoutter, pendant que je rinçais tous mes pots de fleurs, en plastique et en terre. (Je comprends pas pourquoi je garde autant de pots, mais je ne peux pas me résigner à les jeter. Même les plus petits tout riquiqui : « On ne sait jamais, ça pourrait me servir un jour » [roulement d’yeux]…)

Les plaisirs du balcon

Puis j’ai fait le ménage sur le balcon, passé l’aspirateur et fait du rangement pour débarrasser un peu. Bientôt, il fera assez chaud pour qu’on puisse prendre le petit déjeuner sur le balcon et il faut de la place pour une table et deux chaises. Déjà aujourd’hui, c’était bien agréable de « jardiner » sur le balcon, surtout quand le soleil brillait à travers les vitres. (On a un balcon-véranda, « inglassad ».)

Le mois prochain, nous allons acheter des fleurs que l’on plantera dans des jardinières, que l’on mettra sur les étagères en terrasse, construites spécialement à cet effet, de nos propres mains (plus celles du père de mon sambo 😉 ). Et ce sera encore plus agréable de s’asseoir sur le balcon ! 🙂 Je planterais même peut-être quelques graines d’herbes aromatiques.

Inutile de vous dire que le jour où on achètera une maison, ce sera avec un jardin ! 🙂

Poisson d’avril en retard

Euh … c’est quoi ça ? Si c’est une blague, je la trouve plutôt de mauvais goût.

Je vous jure que ces photos datent de ce matin, un peu avant 7h. Je n’en croyais pas mes yeux, vous savez, comme dans les dessins animés, mes yeux sont sortis de leurs orbites 8-| en même temps que je tendais le cou pour mieux voir, puis je me suis frotter les yeux. Mais non, je ne rêvais pas : il neigeait …

Pendant que j’étais dans la salle de bains, j’essayais de me convaincre que ça n’était que passager, que ça s’arrêterait quand j’irais dans la cuisine pour prendre mon petit dèj. Que neni ! Ça avait au contraire redoubler de force et la température avait chuté de + 2,3˚C à + 1,1˚C en l’espace de 15 min …

Alors ça la fout quand même un peu mal, après tout mon blabla sur le retour du printemps et tout ça, mais que faire ? J’aime bien la neige, mais là, ça suffit !

Il vaut peut-être mieux le prendre avec la bonne humeur, comme ma chère Tif qui, à la vue des flocons, m’a laissé ce message sur mon portable ce matin : «  Noêl aux tisons, Pâques … aux tisons » !

PS 1 : Ça a fondu dans la journée. 😉

PS 2: Je le mets dans quelle rubrique ce billet ? ”Le printemps suédois” ou ”l’hiver suédois” ? 😀

Commentaire de : Steph the cat – Crashlyon

Le 11 avril 2006

J’avoue qu’à chaque fois qu’il neige ces derniers temps (2 grosses tempêtes la semaine dernière…) j’ai la même frayeur : pourvu que ça ne tienne pas ! Dis-donc, on ne voit plus la date de tes billets, c’est dommage, c’est plus pratique pour les situer dans le temps si on les regarde pas le jour même… 
bises 
=^.^=

Commentaire de : Fred

Le 16 avril 2006

J’ai eu moi aussi une mauvaise surprise ce matin là! 
Nous qui avions tout juste sorti les chaises et la table sur le balcon! Pfff…

Commentaire de : Cyrille

Le 23 avril 2006

Mais pourquoi cette haine de la neige . C’est genial la neige.

C’est si etonnant qu’il neige en Suède?

Commentaire de :  hibiscus
Le dimanche 23 avril 2006 à 18:18
Je ne hais pas du tout la neige. J’ai écrit d’autres billets sur la neige sur mon blog. 🙂 J’adore la neige en fait. Mais en plein mois d’avril, après un long hiver, quand tout a fondu et qu’on attend le printemps avec impatience, parce qu’il commence à pointer un peu le bout de son nez de temps en temps, une chute de neige n’est pas vraiment appréciée ! 😉

Påsk

« Påsk » [pauske] veut dire Pâques, en suédois. C’est une grande fête en Suède, qui est synonyme avec l’arrivée du printemps (sauf que cette année, il est prévu de la pluie …)

« Påskliljor »

Pâques en Suède, c’est la fin de l’hiver, les journées se rallongent sensiblement, les arbres commencent à bourgeonner, les plantes à bulbes sortent de terre. On trouve des jonquilles (« påskliljor » [pausklilyore]) à tous les coins de rues, qui illuminent le quotidien de leur jaune intensif. Les tulipes sont aussi à la mode, pour un petit moment encore.

« Påskris »

Une spécialité pascale de la Suède sont les « påskris » [pauskrisse], des branches d’arbres d’espèces diverses, que l’on décore de plumes colorées. Sûrement pour symboliser le retour du printemps et le réveil de la nature. Si on met ces branches d’arbres dans un vase avec de l’eau (ce qui n’est pas obligatoire), les bourgeons vont bien sûr s’ouvrir, ce qui rend l’effet encore plus réussi … à mon avis. 🙂

Décorations de Pâques

Je ne décore pas mes « påskris » qu’avec des plumes ; j’y suspends aussi des décorations en forme d’œufs, et un trèfle à quatre feuilles avec une coccinelle. Un peu comme un arbre de Noël, sauf que c’est un arbre de … Pâques ! 😉

J’ai aussi suspendu deux poules en bois à la lampe de la cuisine. Vous ne les trouvez pas mignonnes ? 🙂

« Påskkärring »

J’ai aussi une sorcière (« kärring » [chèring]) montée sur son balais, suspendue dans un coin de la cuisine.

Le « Skärtorsdag » [chèretourchdague] ou jeudi saint, les enfants ont l’habitude de se déguiser en sorciers et sorcières et de toquer aux portes des gens du quartier pour quémander des bonbons. Il y a pas mal de légendes autour des sorcières qui s’envolaient vers Blåkulla à Pâques pour s’adonner à des orgies avec le diable.

« Påskägg »

Évidemment, les œufs (« ägg » [ègue]) sont un élément essentiel de Pâques (même en ces temps de grippe aviaire – je sais, on ne peut pas être contaminé par les œufs). Sur toute table de Pâques suédoise qui se respecte, il y aura toujours une corbeille remplie d’œufs dur, éventuellement peints. Il y aussi, bien sûr, les œufs en chocolat et bonbons divers, dont on remplit de gros œufs en papier maché.

Jours fériés

Pâques est aussi une fête pour la plupart des gens qui travaillent. Bien souvent, le jeudi saint, on finit plus tôt que d’habitude. Le vendredi saint et le lundi de Pâques sont fériés. Cela donne un week-end assez long, depuis le jeudi après-midi jusqu’au mardi matin suivant. Des petites vacances ! 🙂

Pour terminer, je rencontre cette poule sur le chemin de mon travail tous les matins. Je soupçonne que les plumes ne soient que temporaires, mais ça lui donne un air tout à fait … « festligt », comme on dirait en Suède … très drôle.

Le printemps est là, mais mon étoile de Noël se porte encore très bien ! 🙂

Commentaire de : olivier

Le 10 avril 2006

”Bien souvent, le jeudi saint, on finit plus tard que dhabitude”: je crois que c’est plutot l’inverse. Les jours avant un jour férié, les entreprises ne travaillent en général que jusqu’a 13h. Du coup, le jeudi saint, ainsi que par exemple le jour précédent l’epiphanie ou l’assomption, on ne travaille pas l’apres-midi… C’est en tout cas ce que j’ai toujours fait depuis 10 ans et dans 4 entreprises differentes… 🙂

Nouvel emploi

Projet de 3 mois

Comme je l’ai déjà dit dans un précédent billet, je travaille au Musée National de Stockholm du 1er avril au 30 juin.

Les projets de quelques mois sont une forme d’emploi très répandue en Suède. C’est le lot de presque tous les jeunes qui sortent d’une école ou de la fac. Il est pratiquement impossible d’obtenir un CDI dès le premier emploi. Il faut donc prendre son mal en patience et accumuler pas mal de CDD en attendant mieux.

Les inconvénients des CDD

C’est évidemment l’insécurité de l’emploi. On n’est jamais sûr de trouver du travail à la fin d’un contrat. Il faut être constamment à l’affût des petites annonces et postuler à différents boulots, en même temps qu’on travaille. Il est impossible de faire de grands projets d’avenir comme acheter une maison (la banque ne donnera jamais de prêt à quelqu’un qui n’a peut-être pas de boulot dans 3 mois). C’est aussi difficile d’avoir des vacances. Sur mon projet actuel de 3 mois, j’ai droit à environ 8 jours de vacances, mais je n’aurais à mon avis pas le temps de les prendre (seulement sous forme de salaire). Si je trouve un emploi dès le 1er juillet, je ne pourrai pas prendre de vacances dès le début (ça la fout mal quand même …). Résultat : on peut se retrouver à accumuler les contrats de 3 mois sans jamais pouvoir prendre de congés.

Les avantages des CDD

L’avantage que j’y vois, c’est que ça donne l’occasion d’acquérir de l’expérience dans différents domaines, sur différents lieux de travail, dans différentes tâches de travail ; de tester différentes choses quoi. À mon avis, sur le CV, ça fait plutôt bien : les éventuels employeurs voient qu’on est flexible (très important en Suède, la flexibilité !), qu’on veut travailler (si on arrive à enchaîner les CDD les uns après les autres) et qu’on a de l’expérience professionnelle (encore plus important que la flexibilité !). Ça donne aussi la possibilité de revoir son salaire à la hausse à chaque nouvel emploi, et c’est loin d’être négligeable. 😉

Pour ma part, je trouve que les avantages pèsent plus lourds que les inconvénients. J’espère obtenir un CDI dans quelques années. Il semblerait que ça soit dans 4 ans, d’après les statistiques, mais j’espère que ça sera plus court. Soit je me plais quelque part et on veut me garder, auquel cas je resterais. Soit j’arrive à décrocher un CDI ailleurs.

De l’avantage des relations professionnelles

Peu de temps après avoir été embauchée par la mairie de Sigtuna, une personne du Nationalmuseum, que j’avais rencontrée il y a maintenant bientôt 4 ans à l’occasion de mon embauche comme guide au château de Gripsholm, m’appelle pour me demander si je suis intéressée par une offre d’emploi. Ce n’est même pas moi qui ai cherché du boulot, c’est eux qui m’ont cherchée ! Comme quoi j’ai dû faire bonne impression ! 🙂

Il faut dire aussi qu’ils recherchaient quelqu’un de bien spécial : qui a le français comme langue maternelle, qui maîtrise le suédois couramment, et qui a fait des éudes d’histoire de l’art (pour ma part, en France et en Suède). Il ne doit pas y en avoir des tonnes dans la région de Stockholm quand même ! …

J’ai eu de la chance aussi, puisque j’étais donc à l’époque embauchée pour 6 mois, jusqu’à la mi-mars ; mais ils étaient prêts à m’attendre. Comme quoi, c’est vraiment qu’ils voulaient embaucher, sinon, ils seraient aller chercher ailleurs.

Moins de trajet

Le GROS avantage de travailler au Nationalmuseum, c’est que c’est situé DANS Stockholm. Je n’ai plus que 20 min de bus et 15 min de marche tous les matins et les soirs pour m’y rendre. Je me lève désormais à 6h30 (au lieu de 5h45) et je suis à la maison avant 18h (si je n’ai rien à faire en ville après le boulot). C’est vraiment le luxe ! 🙂 En plus, les journées se rallongent maintenant.

« Conservatrice »  🙂

Je n’ai pas beaucoup parlé de mon travail d’archiviste à la mairie de Sigtuna sur le blog, parce que ça n’avait pas grand-chose à voir avec la France. Mais mon travail au Nationalmuseum a un rapport direct avec la France. Sur le papier, je suis « conservatrice » (« intendent » en suédois). Un bien grand mot qui fait un peu peur. En gros, ça veut dire que je m’occupe d’une partie des collections du musée. Une collection qui se trouve au Centre Culturel Suédois de Paris, dans le Marais.

La collection de l’Institut Tessin

C’est un certain Gunnar W. Lundberg qui au milieu des années 1930 a créé l’Institut Tessin, qui est à l’origine du CCS. L’Institut Tessin avait pour but de présenter la collection d’œuvres d’art du couple Lundberg, qui compte aujourd’hui environ 6 000 numéros d’inventaire : peintures, dessins, gravures, sculptures, objets d’art, surtout du XVIIIème et du XXème siècle, sans compter la bibliothèque de livres d’art. Lundberg voulait dans sa collection d’art montrer les relations artistiques entre la France et la Suède. Il y a donc beaucoup d’œuvres d’artites suédois qui ont résidé en France plus ou moins longtemps.

Mon rôle est de traduire l’inventaire du français au suédois et de le mettre à jour (dans la mesure du possible), pour qu’il puisse un jour être insérer dans la base de données du Nationalmuseum.

Commentaire de : Gryningen

Le 8 mai 2006

On n’arrive pas à se croiser et c’est amusant. Je fais un stage long au Zita où je ne rencontre pas de Francais et je vais au Nationalmuseum voir des expos (celle sur les couples d’artistes samedi dernier).

Tu crois qu’on est damnées???

Commentaire de : man0new

Le 27 mai 2006

Hello mlle

Nous on est de passage et on est actuellment a l hotel biger jarl

on s emmerde un pe et voudrai bien recontrer du monde avant la fin de la semaine

33 06 50 68 70 80

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