Mardi dernier, pendant que les déménageurs pour le Nationalmuseum faitsaient la navette entre « VF » et Amiralitetshuset, j’ai fait les musées. Armée de ma carte des musées suédois, je suis entrée dans quatres musées sans débourser une couronne. (Raison de plus pour faire quelques achats dans les boutiques des dits musées. 😉 )
Le mot « musée » en suédois se décline d’une manière un peu particulière, car les formes au pluriel diffèrent de celles qui habituellement appartiennent au groupe des substantifs en -et.
ett museum [ète mucéume] = un musée
museet [mucéète] = le musée
museer [mucéère] = des musées
museerna [mucéèr(e)na] = les musées
J’ai commencé par Dansmuseet = le Musée de la Danse, qui proposait une exposition sur les Ballets russes à l’occasion du centenaire (ils commençaient à se produire à Paris en 1909). Le Dansmuseet possède une des plus belles collections de costumes de scènes, et ceux créés par Léon Baskt entre autres plongent dans l’ambiance toute particulière du début du XXème siècle.
Au Medelhavsmuseet = Musée de la Méditerrannée, j’ai pu admirer des poteries de Chypre, comme par exemple celles retrouvées par milliers à Ajia Irini. La collection des arts de l’Islam n’est pas grande, mais les miniatures peintes sont magnifiques, et cela m’a rappelé un peu ma « jeunesse ».
Au Nordiska museet = Musée Nordique, j’ai vu l’exposition Fair Fashion? qui expose les problèmes de la production de coton dans les pays sous-développés pour les besoins de la consommation extrême des pays riches occidentaux. En ce moment, il y a aussi une exposition sur le peuple Sami (les Lappons), répatis dans les régions nords de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. (L’exposition sur le mariage était peu intéressante, ça m’a fait pensé à un mini-salon du mariage.)
À Liljevalchs, la galerie d’art de la Ville de Stockholm, j’ai vu avec une amie une exposition IKEA. Plutôt sympa comme concept, avec une entrée à 69 kr (au lieu des 70 kr habituelles), des étiquettes datant les objets tels que les étiquettes avec les prix dans les magasins, des installations presques acrobatiques de chaises, des tissus couvrant les murs, des couleurs vives etc. sur un fond d’histoire du design.