Le mot de la semaine : « besvikelse »

La vie n’est pas toujours facile et parfois, elle déçoit énormément…

Il y a quelque temps, j’avais fait part de mon intérêt à participer à une étude scientifique lancée par l’Institut Karolinska qui a pour but d’analyser les effets de la relaxation et de la musculation sur 40 patientes atteintes de fibromyalgie.

Après un premier contact téléphonique et une batterie de questions pour s’assurer que je ne souffrais pas d’autres maladies (rhumatismes, problèmes cardiaques, sclérose etc), on m’avait convoquée à une première visite médicale.

En vue de cette première visite, on m’avait informée que je devais arrêter mon traitement médicamenteux 48 h avant pour ne pas fausser les différents prélèvements qui allaient été faire. Cette visite était à l’origine prévue pour vendredi dernier et comme je partais à Dublin deux jours, je ne m’étais pas chargée de mes médicaments. Mais juste avant le décollage, on me téléphone pour déplacer le rendez-vous au mercredi de cette semaine.

Un fois rentrée de Dublin, je me suis dit que c’était (peut-être ?) un peu bête de reprendre mes médicaments pour trois jours et arrêter de nouveau dès lundi, donc j’ai fait au total une pause d’une semaine.

Je ne vous ferais pas de description en détails des conséquences de cette pause. Toujours est-il que je n’allais pas bien du tout : insomnie, constamment mal au coeur, plus de douleurs que d’habitude … Je sais qu’il ne faut pas arrêter de prendre les médicaments que je prends depuis plusieurs années du jour au lendemain (antidépresseur tricyclique et antiépileptique), mais venant de personnel de santé, je me disais qu’ils savaient de quoi ils parlaient …

Arrive le jour de la visite médicale. La femme-médecin qui me reçoit m’apprend que j’ai été mal informée : je n’aurais dû arrêter que mon médicament anti-douleurs, pas les autres … Elle me présente ses excuses en m’expliquant qu’elle avait délégué aux kinésithérapeutes (qui plus tard vont conduire les séances de muscu) le soin de prendre contact avec les patientes et qu’elles avaient mal interprété les instructions qu’elles avaient reçu au sujet des médicaments … OK, j’ai donc vécu un enfer pendant une semaine pour rien…

La femme-médecin me demande ensuite quelles zones de douleurs sont les plus problématiques pour moi au quotidien. Je les marque sur un croquis du corps humain. Elle remarque que je ne mentionne pas le dos, le long de la colonne vertébrale ; je lui réponds que des douleurs y surgissent de temps en temps, mais que ce n’est pas le plus problématique pour moi. La chercheuse qui dirige cette étude scientifique est intransigeante : des douleurs problématiques le long de la colonne vertébrale sont une condition sine qua non pour être admise dans le panel de patientes. On me remercie donc pour ma participation, mais elle s’arrête là : je ne remplis pas toutes les conditions pour faire partie de l’étude.

Ok, j’ai donc vécu un enfer pendant une semaine pour … rien, absolument rien …

Moi qui comptais sur cette étude pour en apprendre plus sur ma situation du côté santé, moi qui était prête à prendre sur mon temps de travail pour faire de la muscu ou de la relaxation deux fois par semaine, pendant 15 semaines, on me refuse car je n’ai pas mal au ”bon endroit”.

en besvikelse [ène bèss(e)vikèl(e)sé] = une déception
besvikelsen [bèss(e)vikèl(e)sène] = la déception
besvikelser [bèss(e)vikèl(e)sère] = des déceptions
besvikelserna [bèss(e)vikèl(e)sèr(e)na] = les déceptions

PS : J’ai repris mes médicaments depuis mercredi soir et mon état s’améliore petit à petit, je dors de nouveau et c’est définitivement le plus important.

Le mot de la semaine : « på Irland »

NB : J’ai rédigé cet article à l’aide de mon iPhone et les possibilités de redimensionnement des photos sont limitées, comme vous le remarquez. Le problème est en cours de résolution.

L’Irlande est une île – « en ö » [ène eu] – et en suédois, on dit qu’on est ”sur une île” = « på en ö » [pau ène eu], même si l’île est un pays. On ne dit donc pas qu’on est ”en” Irlande mais ”sur” l’Irlande = « på Irland » [pau irelande].
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Mardi soir, je me suis envolée pour Dublin avec cinq de mes collègues pour un voyage d’études de deux jours. Petite correction : nous avons bien travaillé mercredi avec nos collègues de la National Gallery et jeudi matin, nous nous sommes baladé en ville et avons fait du shopping avant de repartir dans l’après-midi (pendant que notre chef retournait travailler à la National Gallery).

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Ce voyage dépassa nos attentes : le contact est très bien passé avec nos collègues irlandais et les échanges furent très enrichissants ; le temps était parfait (pas une goutte de pluie, ni trop chaud ni trop froid, et même un beau soleil au moment de notre départ) ; les Irlandais sont des gens plein d’humour, facile à approcher, polis et aimables. J’ai aimé l’architecture dublinoise où la brique domine, les portes multicolores, le mélange réussi d’ancien et de moderne, les lampadaires à volutes, les fenêtres à vitraux, …

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Nous sommes arrivés relativement tard mardi soir à Central Hotel (Exchequer Street) où nous logions. Après avoir déposé nos valises dans nos chambres respectives, nous nous sommes affalé dans les fauteuils et canapés cosy de Library Bar, au-dessus de la réception, pour achever tranquillement la journée. Mes collègues ont pris des bières, j’ai jeté mon dévolu sur un jus de cranberries et une tisane à la camomille.

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Mon appréciation de cet hôtel : beau bâtiment, beaucoup de boiseries, moquettes partout, à l’exception de la salle de bains. Ma chambre donnait sur une rue plutôt bruyante la nuit (les visiteurs sortant des pubs tard le soir étaient relayés par les éboueurs et autres camions) et un peu trop chauffée à mon goût, mais le lit était confortable. Le petit déjeuner par contre était une grosse déception, qui ne valait pas du tout les 10 € requis. :-@

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Mercredi matin, nous nous sommes rendus à pied à la National Gallery. (Nous nous sommes d’ailleurs déplacés seulement à pied, à l’exception du transfert depuis et vers l’aéroport – mes pieds s’en souviennent …) Nous avons discuté avec nos collègues des changements auxquels nos deux musées font face actuellement, changements dûs aux projets de rénovation.
À midi, nous avons déjeuné au café Bewleys (Grafton Street), pour ma part un sandwich ”bap” au poulet (servi avec des chips).
L’après-midi, nous sommes retournés à la National Gallery pour visiter les collections irlandaises et européennes.

Nous avons ensuite visité la célèbre bibliothèque de Trinity College : on ne pouvait pas passer à Dublin sans voir le Book of Kells ; la Long Room était impressionnante dans sa longueur, hauteur et par le nombre de livres qu’elle contenait ! (Il était interdit de prendre des photos, mais une recherche sur Google vous donnera une idée. De même pour le Book of Kells.)

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Avant d’aller dîner, nous avons pris une bière au pub The Stag’s Head (Dame Lane) – une Guinness pour moi, bien sûr !

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On nous avait recommandé de dîner au Pig’s Ear pour manger ”irlandais”, mais sans réservation au préalable, il nous fut impossible d’y entrer. Nous nous sommes rabattus sur le restaurant Fallon & Byrne, à deux pas de l’hôtel, et nous ne l’avons pas regretté ! Pour ma part, je me suis régalée de cannellonis à la courge gratinés au fromage de chèvre dans un velouté de blettes et d’épinard et d’un ”Knickerbocker Glory” en guise de dessert (fruits frais, glace à l’amaretto et crème chantilly). Nous avons achevé la soirée dans un autre pub – et un Bailey’, un !

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Jeudi matin, nous n’avons pas répété notre erreur de la veille ; nous sommes retourné à Fallon & Byrne pour une petit déjeuner certes moins conséquent, mais tout aussi rassasiant, moins cher et bien meilleur : un bol de granola déliceux, avec du yaourt et des fruits frais, et du thé. Puis nous nous avons fait du shopping dans Grafton Street et Nassau Street.

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Avant de repartir vers l’aéroport, nous avons déjeuné au Pygmalion Café, dans Powerscount Center, où je me suis régalée d’une salade de jeunes pousses d’épinard et de cranberries. Je suis retournée à Fallon & Byrne pour m’acheter une tarte à la rhubarbe pour mon goûter à bord de l’avion (accompagné d’une tasse de thé Ryanair).

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La rédac’ du mois : Les machines et nous

 

Logo La Rédac du moisChaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois d’octobre est proposé par Lodi:

Les machines et nous

Les progrès de la science ont permis à des machines incroyables de voir le jour, des machines qui dépassent parfois la science fiction. Certains programmes inspirent la crainte, mais d’autres font simplement sourire. Et vous: admiration, peur… ou ennui ?

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : Agnes, Julie, Le Gounjou, Liam, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Il y a peu, j’ai eu l’occasion de revoir la présentation que Steve Jobs avait fait de l’iPhone au moment de son lancement, en 2007. (Merci Youtube !)

À vrai dire, je ne me souviens pas si j’avais vu cette vidéo à l’époque. Mais de le revoir maintenant m’a fait prendre conscience du caractère révolutionnaire de cet objet qui a réellement changé la vie de bon nombre d’entre nous.

J’ai toujours été un fan de Apple, et je le dois à mes parents. Quand j’étais petite, nous n’avions pas de télé à la maison, mais un Macintosh. 🙂 Je passais des heures devant ce petit écran ! Plus tard, j’y mettais mes notes de cours au propre, j’y rédigeais mes rédactions.

Pour des raisons économiques, j’ai faussé compagnie à Apple quelques années. Mais dès que j’ai eu l’occasion, je me suis procurée d’abord un iPod, puis un iPhone (j’en suis maintenant à mon deuxième), puis MacBook Pro. J’ai toujours besoin de quelques minutes d’adaptation chaque lundi matin quand je m’assois devant mon PC au travail… 😉

Ce que j’apprécie le plus chez Apple, c’est la simplicité d’utilisation de leurs produits, leur interactivité, leur ingéniosité. Je n’ai jamais été de celles qui changent de téléphone portable tous les 6 mois, mais je m’en lassais rapidement et ressentais effectivement le besoin d’une ”mise à jour”. Par contre, je ne me lasse jamais de l’iPhone et c’est grâce aux multiples applications que l’on peut télécharger, dont une grande majorité gratuitement, et qui simplifie largement ma vie. Mon iPhone n’est pas simplement un téléphone, c’est un mini-ordinateur qui me suit et m’assiste quotidiennement.

Et voici la prochaine révolution-iPhone, ”boom” ! 😉

Je suis plutôt d’humeur optimiste, l’avenir ne me fait pas forcément peur. On peut bien sûr garder une attitude relativement critique face aux nouvelles découvertes et innovations technologiques et essayer de voir les conséquences positives et négatives de ces nouvelles ”machines”.

Mais dans le cas du développement des ”smartphones”, la seule petite réticence que je ressens touche les éventuelles conséquences des émissions radio de tous ces réseaux sans fils dont nous nous entourons de plus en plus, inévitablement. Les avis à ce sujet sont très partagés, les études se réfutent les unes après les autres. On ne verra ces conséquences peut-être que dans 50 ans.

En attendant, pour ma part, les avantages que me procurent ma ”machine préférée” surpassent ma peur, qui n’est peut-être qu’irrationnelle, et ils la surpassent tant que je préfère l’ignorer. L’avenir me contredira peut-être, mais tant pis …

Cet article n’est pas sponsorisé par Apple. 🙂

Si vous aussi avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

La photo du mois : Surnaturel

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Le thème de la photo du mois d’octobre a été choisi par Mandy : Surnaturel.

SurnaturelUne photo naturelle surexposée, c’est sur-naturel, non ? 😉

Voyons le degré de surnaturel des blogs suivants :
Viviane, Vanilla, Urbamedia, Urbaine, Unjour-Montreal, Ty, Titem, Thib, TheMouse, Terhi, TambourMajor, Stephane08, Sprout©h, Sinuaisons, Sephiraph, Sébastien, Renepaulhenry, PavotdeLune, OùtrouveràMontréal?, Onee-Chan, Noon, Nomade57, Nolwenn, Niwatori, Nathalie, Mérantaise, M’dameJo, Maureen, Marion, Marie, Manola, Mandy, MagetsonMagàlire, magda627, M, LucileetRod, leviacarmina, lesegarten, LeLoutronGlouton, L’azimutée, Laure, Laurabreizh, LaParigina, LaPapote, LaMadame, LaFilledel’Air, Kyn, Krn, Karrijini, jenetdam, JeanWILMOTTE, Isabelle, Inesmeralda, Hugo, hibiscus, Grignette, Glose, Gizeh, Gilsoub, Frédéric, Frankonorsk, François, florianL, Filamots, Fabienne, Emma, E, Dr.CaSo, Dorydee, Doremi, Dicey, Cynthia, Claude, CindyChou, Cherrybee, Champagne, CélineinParis, Céline, Celiano, Cécy, CathyBrocard, Caroline, Caro, Carnetsd’Images, CalamityScrap, Boopalicious, blogoth67, Bao, Babou, Aude, Anne, Alice, Alexanne, Agnès, A&G, 4petitssuissesdansunbolderiz et 100driiine.

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Thèmes précédents :

  1. Juin : Clé
  2. Juillet : Fenêtre
  3. Août: Soleil
  4. Septembre : Promenons-nous dans les bois


Le mot de la semaine : « äntligen! »

Chaque année, à l’annonce du prix Nobel de littérature, il y a toujours quelqu’un dans la horde de journalistes qui se presse à l’Académie suédoise, pour crier « äntligen! » [èn(e)tligène] = enfin !, quelque soit le nom du lauréat.

Traduction en français : Le prix Nobel de littérature pour l’année 2011 est attribué à Tomas Tranströmer « car par des images denses, limpides, il nous donne un nouvel accès au réel ».

Cette année, personne n’a crié « äntligen », mais vous entendez les cris de joie de l’assistance à l’annonce du nom de Tomas Tranströmer. Vous voyez aussi le grand sourire qu’affiche le secrétaire perpétuel, Peter Englund, qui applaudit lui-même.  🙂 Car cela fait longtemps que nombre de Suédois trouvent que Tomas Tranströmer mérite ce prix suprême de littérature. C’est maintenant chose faite — et il était temps.

Donc, même si personne n’a crié « äntligen », c’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit quand j’ai appris la nouvelle et je ne suis sûrement pas la seule à l’avoir pensé. J’avoue n’avoir rien lu de lui, mais tout le monde dit que sa poésie est si facile à lire que je vais peut-être m’y essayer.

D’aucuns diront que c’est encore un homme, encore un européen, encore un Suédois. Mais la vérité est que cela fait 27 ans qu’on a décerné le prix Nobel de la littérature à des Suédois; il s’agissait alors d’Eyvind Johnson et Harry Martinson en 1974. Eyvind Johnson était en plus membre de l’Académie suédoise et la critique ne s’est pas fait attendre. Depuis, il semble que l’Académie suédoise ait eu peur de décerner le prix Nobel à un Suèdois.

Pour en savoir plus sur Tomas Tranströmer [toumasse trans(e)treumeure], je vous renvois à la notice bibliographique disponible en français sur le site de l’Académie suédoise.

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Photo Wikipedia/Andrei Romanenko

Veckans ord: ”äntligen!”

Varje år, när Nobelpriset i litteratur offentliggörs, finns det alltid någon i journalistskaran som tränger sid på Svenska Akademin, för att skrika ”äntligen!”, oavsett namnet på pristagaren.

I år skrek inga ”äntligen!” men glädjeropen hörs tydligt från publiken när Tomas Tranströmer nämns. Peter Englunds leende ser större ut än vanligt och han applåderar själv Akademins val. För visst är det så att många svenskar har sedan länge tyckt att Tomas Tranströmer var mer än värd detta högsta litteraturpris. Nu är det gjort — och det var på tiden.

äntligen! = enfin !

Så, även om ingen skrek ”äntligen” var det det första ordet som dök upp för mig när jag fick höra nyheten, och jag var säkert inte den enda. Jag måste medge att jag inte har läst något av honom, men alla säger att hans dikter är så lättillgänliga att jag kanske ska prova mig fram.

Somliga kommer att säga: ännu en man, ännu en europé, ännu en svensk… Men faktum är att det var 27 år sedan sist som man tilldelade Nobelåriset i litteratur till två svenskar: det var Eyvind Johnson och Harry Martinson som fick äran år 1974. Eyvind Johnson var dessutom medlem av Svenska Akademin, och kritiken lät sig inte väntas. Sedan dess verkar det som att Svenska Akademin har varit rädd för att tilldela priset till en av sina medlem.

Foto Wikipedia/Andrei Romanenko

 

Fransk version här

 

Le mot de la semaine : « lust »

Il y a des jours avec et des jours sans…

Aujourd’hui est un jour sans et le pire, ce dimanche, c’est ne pas seulement que l’inspiration me manque, mais aussi l’envie (et l’un a sûrement un rapport avec l’autre).

att ha lust [ate ’ha luste] = avoir envie

att inte ha lust [ate inté ’ha luste] = ne pas avoir envie

jag har inte lust [jâgue ’har inté luste] = je n’ai pas envie

jag hade inte lust [jâgue ‘hadé inté luste] = je n’avais pas envie

jag kommer inte att ha lust [jâgue komeure inté att ’ha luste] = je n’aurai pas envie

Espérons que la « lust » me sera revenue dimanche prochain …

en lust [ène lust] = une envie

lusten [lustène] = l’envie