Ce mot s’écrit « afterwork » ou « after work » en suédois et se prononce comme en anglais. Il ne se ”décline” pas, mais comme la plupart des mots importés de la langue suédoise, mais si on veut on peut lui attribuer l’article indéfini « en ».
Après quelques semaines de travail très intensives avant l’ouverture de la nouvelle exposition au musée, j’ai retrouvé des horaires de travail normales et la possibilité de sortir entre amis en soirée.
Mercredi soir, c’était la French connexion qui organisait un afterwork entre Français. Nous nous étions donné rendez-vous au café JLC à Odenplan. Nous n’avions pas réservé de table, mais quand nous avons dépassé le nombre de 5 participants, les propriétaires du café nous ont installé dans une salle jusqu’alors fermée. Elles se sont mises en quatre pour nous, ont pris nos commandes et revenaient régulièrement pour vérifier que nous ne manquions de rien. Un endroit vraiment super !
Le lendemain, c’était un afterwork entre collègues et ex-collègues, une manière bien sympa de garder le contact et de faire le point de temps en temps dans nos vies respectives. Nous avions réservé une table au restaurant Ramblas qui sert des tapas. Je me suis régalée de betteraves rouges au chèvre et de dattes au bacon ; j’ai achevé sur une note douce et sucrée avec une crème catalane.
På franska använder man samma engelska ord för att prata om träffar på pub eller krog efter arbetstid.
Efter några veckors intensivt arbete inför öppningen av museets nya utställning, har livet återgått till det normala, med drägligare arbetstempo och tid att umgås med vänner. Den här veckan var jag på två afterwork.
Den första var i onsdags, då jag träffade fransk kompisar på JLC Café vid Odenplan. Vi hade inte bokat något bord, men när vi blev fler än fem lät innehavarna sätta oss i ett rum som var förut avspärrat. De ansträngde sig för vår skull, tog beställningar och kom tillbaka med jämna mellanrum för att kolla att vi inte saknade något. Ett riktigt bra ställe med fin service!
Den andra var i torsdags, kolleger och ex-kolleger emellan. Det är ett trevligt sätt att hålla kontakten med varandra och uppdatera oss lite då och då om varandras liv. Vi hade bokat bord på Ramblas vid Hornstull där vi frossade i tapas. För min del blev det rödbetor med getostcrème och dadlar lindade i bacon innan jag avslutade med en mild och söt katalansk vaniljkräm.
Les « pannkakor » sont l’équivalent des crêpes (sucrées) françaises. On y retrouve le mot « kaka/kakor » qui signifie gâteau en général, et « pann- » de « panna » = poêle.
en pannakaka [ène panekâka] = une crêpe
pannakakan [panekâkane] = la crêpe
pannakakor [panekâkore] = des crêpes
pannakakorna[panekâkor(e)na] = les crêpes
Les « pannkakor » font partie du repas traditionnel suédois du jeudi, qui veut qu’on serve une soupe de pois chiche (« ärtsoppa » [èrtchopa]) aux lardons, accompagné de moutarde, suivie de crêpes avec de la confiture et de la crème fouettée. Les écoles qui proposent ce menu de temps en temps peuvent être sûres qu’elles serviront une quantité phénoménale de crêpes, mais que la soupe de pois leur restera sur les bras. 😉
Certaines « pannkakor » suédoises sont préparées au four — « ugnspannkakor » (« ugn » = four)— dans un grand plat et contiennent soit des lardons pour la version salée — c’est la « fläskpannkaka » (« fläsk » [flèsque] = porc), servie en plat de résistance, accompagnée de confiture d’airelles — soit des pommes pour la version sucrée ; elles sont donc plus épaisses que des crêpes ”normales”.
Le mot « pannkaka » s’utilise aussi parfois pour parler du résultat d’une tentative ratée, où le produit final n’est pas du tout celui auquel on s’attendait au départ : « det blev bara pannkaka av det hela » [dé blève bâra panekâka av dé ‘héla].
Les crêpes fourrées et salés, ou galettes, s’appellent « crêpe » en suédois, histoire de faire simple … 🙂
en crêpe [ène krèpe] = une galette
crêpen[krèpène] = la galette
crêpes[krèpce] = des galettes
crêpesen [krèpcène] = les galettes
Toutefois, les « crêpes » suédoises sont en général faites à partir de farine blanche, comme les crêpes françaises donc, mais fourrées avec de la viande hâchée ou de crevettes, et gratinées au four. Les galettes de sarrasin ne sont donc pas monnaie courante dans les assiettes des Suédois, mais on peut en déguster de très bonnes chez Fyra Knop, à Slussen, ou à Byn, à S:t Eriksplan. Si vous souhaitez faire vos propres galettes, cherchez de la « bovetenmjöl » [bouvétémyeule] = farine de sarrasin, qu’on peut aussi utiliser pour faire des blinis.
L’équivalent suédois des blinis sont les « plättar » faites à base de farine blanche aussi. On les fait cuire dans une « plättlagg » [plètlague] : une poêle, souvent en fonte, avec 7 petits renfoncements ronds.
en plätt [ène plète]
plätten [plètène]
plättar[plètare]
plättarna [plètar(e)na]
Les « plättar » sont un plat populaire que l’on trouve en produit prêt-à-manger dans les supermarchés. On les réchauffe au micro-ondes et malgré qu’elles soient accompagnées de confiture d’airelle ou de fraise, elles peuvent parfois constituer le plat principal d’un déjeuner ou d’un dîner.
Pour finir dans le thème des crêpes, les ”pancakes” américaines sont appelées « amerikanska pannkakor » et les meilleures que j’ai mangé en Suède étaient aux lardons et aux myrtilles : un délice !
Det som heter ”crêpe” på franska är pannkakor, det vill säga söta pannkakor, som serveras som efterrätt eller mellanmål. I Frankrike är det enklaste att bara pudra lite socker ovanpå pannkakan, rulla ihop och äta med fingrarna. Man kan också ha sylt eller Nutella i. Jag tycker om att hälla i en eller två matskedar apelsinblomsvatten i min pannkakssmet. För övrigt tycker jag så mycket om den här smaken att jag har det också i ”madeleines” och ”cannelés”. 🙂
en pannkaka/pannkakan = une/la crêpe
Det som heter crêpe på svenska, alltså med salt fyllning, motsvarar de franska ”galettes”, som är en av Bretagnes gastronomiska specialitet. Men till skillnad från de svenska crêpesen, brukar de franska vara gjort av bovetemjöl (”farine de sarrasin” på franska). Om ni vill äta goda ”galettes” i Stockholm rekommenderar jag Fyra Knop vid Slussen, som serverar billiga ”galettes” och ”crêpes” i en rustik miljö, eller Byn vid S:t Eriksplan, där den franska kocken lyckas blanda svenska och franska mattraditioner på ett utsökt sätt. Min favorit efterrättscrêpen där är, tror jag, den med camembert och hjortron…
en crêpe/crêpen = une/la galette
Numera åker jag alltid tillbaka från Frankrike med färdigköpta ”galettes” som går alldeles utmärkt att frysa. Sedan är det bara att fram dem vid ett lämpligt tillfälle (det uppskattas av franska likaså svenska gäster 🙂 ), lägga dem i en stekpanna med lite smör, fylla i, vika ihop och servera. Min favorit fyllning är: babyspenat, getost, honung, timjan och rostade pinjenötter.
Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Le thème du mois de mars est proposé par Blogoth67 : ”Glace”
Alors, vous allez peut-être trouver que je triche, mais j’ai tourné et re-tourné le problème et j’en suis arrivée à la conclusion que je ne peux pas m’empêcher cette fois-ci de partager avec vous, non pas une photo, mais un petit film.
C’est un de mes moments préférés des hivers suédois, quand la Baltique commence à geler et que le bateau qui m’emmène au travail s’y fraye un chemin. Le bruit est très impressionant. Si en plus, il fait soleil et que la brume s’élève entre la surface de l’eau et l’air, c’est un moment carrément magique !…
J’espère que vous aurez la patience de rester sur mon blog les 6 minutes que durent ce film avant d’aller faire le tour des autres blogs ”glacés” pour l’occasion :
Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de février est proposé par Agnes qui pose la question suivante :
Dans les années 1980 (bien avant même) on pensait qu’en l’an 2000 les voitures voleraient, que l’on irait vivre sur la lune, que l’on se nourrirait de pilules… Comment voyez-vous l’an 2030 ?
Et les participants sont : Agnes, Denis, Julie, Levia, Liam, Steph, Vinie et Vladyk. Laissez-vous transporter dans un voyage vers le futur et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !
En 2030, j’aurai 52 ans. Ce n’est pas très original comme point de départ, mais j’ai besoin de me situer dans le temps pour m’imaginer la vie telle qu’elle pourrait l’être à ce moment-là.
Je ne crois pas que les voitures voleront, mais peut-être qu’elles se déplaceront complètement à l’électricité et sans conducteur. Je pense à quelque chose du genre PRT (Personal Rapid Transit), entre l’automobile individuelle et le transport en commun. D’une manière générale, je crois que notre monde sera de plus en plus automatisé pour, encore et toujours, rendre plus efficace nos modes de travail, de déplacement, de production, etc. C’est déjà en cours et je ne crois pas qu’on va (ou même puisse) freiner ce développement. Le télé-travail sera sûrement encore plus répandu qu’aujourd’hui grâce à internet et les vidéoconférences ; on pourrait s’imaginer que nombre de bureaux soient transformés en logements. Seules certaines professions bien spécifiques requerront un lieu de travail spécifique, tels les usines, les hôpitaux, les écoles, même si les universités dispenseront de plus en plus leurs cours à distance.
Au niveau nourriture, j’espère qu’on ne s’alimentera ni de pilules, ni de viande reconstituée ou de légumes OGM. Ce serait vraiment dommage si faire la cuisine et manger cessaient d’être des plaisirs ! Pour ce qui est des autres loisirs, je ne crois pas révéler de grand secret en prévoyant la mort du livre-papier : les e-livres existent depuis déjà un moment, et quand on voit que des classes de primaires suédoises lancent déjà des projets d’enseignement avec des iPads, je crois que c’est vraiment dans ce sens-là que va la progrès : l’an 2030 sera sans aucun doute plus numérique que l’an 2010.
Je ne sais pas si nos ancêtres voyaient l’avenir de manière pessimiste ou optimiste. Mais si je regarde en arrière, il est très rare que je me dise que « c’était mieux autrefois » et je crois que ce sera, en général, mieux demain, même si c’est déjà bien maintenant. Chaque progrès a ses conséquences plus ou moins négatives, mais au bout du compte, je crois que la plupart y gagne. C’est peut-être une manière naïve de voir les choses, mais je ne peux tout simplement pas croire qu’il vaudrait mieux aller en arrière.
Ce que j’espère, c’est que les progrès fais dans les années à venir pourront être à la portée d’un plus grand nombre et que l’écart entre les pays dits développés et sous-développés se réduise petit à petit. Mais là, je frôle peut-être la démagogie …
Si vous aussi avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.
Veckans ord är detsamma på franska och på svenska. Det enda som skiljer sig är uttalet. På franska uttalas ordet med ett s-ljud och avslutas med en nasal vokal.
en passion/passionen = une/la passion
Det här ordet, på franska som på svenska, har ändrat betydelse genom tiderna. Idag är passionen en stark känsla oftast med en positiv konnotation; förr i tiden syftade det på en stark känsla, positiv eller negativ. Det är i denna bemärkelse som ordet används i titel på Nationalmuseums nya utställning, som invigdes 7 mars av kulturminister Lena Adelsohn Liljeroth : « Passioner. Konst och känslor genom fem sekler ».
Utgångspunkten för denna utställning är den franska konstnären Charles le Bruns ”Caractères”-teckningar genom vilka han på 1600-talet försökte systematisera känslouttrycken och som sedermera inspirerat många konstnärer. Men känslouttryck har alltid intresserat och undersökts av konsten, vilket vittnar även Laokoongruppen om: Nationalmuseums exemplar är en kopia i gips av originalet från ca 50 år f.Kr., som återupptäcktes 1506 i Italien och finns nu att beskåda på Museo Pio-Clementino i Vatican.
Nationalmuseums utställning grundar sig på museets rika samlingar vars målningar, skulpturer, teckningar och gravyrer räknar otaliga exempel på känslouttryck, eller t.o.m. frånvaron av känslor. I utställningen kan man se verk av Rembrandt, Sergel och Coypel för att nämna bara några.
För att komplettera och vidga perspektivet har man lånat in en del moderna och samtida verk från andra museer, av konstnärer som Edvard Munch, Charlie White och Absalon. Många böcker som handlar om fysiognomik ställs också ut. Amerikanen Bill Violas videoverk utgör en röd tråd i utställningen : i de sex lånade verken, som för övrigt tillhör en serie av 24 som heter just Passions, omtolkas kända konsthistoriska tema och blir samtidigt allmängiltiga och allmänmänskliga. Dolorosa är ett utmärkt exempel på detta.
Mitt favorit verk är Rineke Dijkstras videoverk på tre skärmar som heter Wheeping Woman och iscensätter en grupp engelska skolbarn som tittar på ett verk av Picasso under ett museibesök på Tate Liverpool. Det som är genialiskt med det här verket är att man aldrig ser Picassos verk, utan bara barnens reaktion. En reaktion som uttrycks i ord och gester då barnen interreagerar sinsemellan och framför allt med Picassos målning. Särskilt rörande är den ena pojkens ansikte som speglar så fint Dora Maars gråtande ansikte. För mig är detta verk det mest relevanta i hela utställningen för att den visar hur människan reagerar på andras känslor, med sympati och empati. Det hänger ihop med scenografin i första salen vars väggar har för ändamålet täckts med speglar för att, just det, återspegla besökarnas reaktioner när de ser renässansverken som hänger där.
Det är alltså inte någon utställningen om kärlekspassioner (förutom eventuellt Kristi passion) och de flesta av känslorna som visas är inte särskilt roliga. Men om ni vill le och skratta rekommenderar jag starkt att ni ser utställningen Drivet & överdrivet, i gravyrgalleriet på bottenvåningen, som handlar om karikatyrkonsten i Sverige från 1500-talet fram tills nu. Det är en väldigt intressant utställningen ur en historisk synpunkt och innehållet såväl som hängningen är väldigt humoristiska.
Båda utställningar kompletterar varandra väldigt bra (räkna därför med minst en timmes besök) och visas till och med 12 augusti.
Le mot de la semaine n’est ni difficile à traduire, ni difficile à prononcer, même si sa prononciation suédoise diffère un peu de la française : on dit à peut près [pachoune]. Il se décline de cette manière-là :
en passion [ène pachoune] = une passion
passionen [pachounène] = la passion
passioner [pachounère] = des passions
passionerna [pachounèr(e)na] = les passions
Ce mot, en suédois comme en français, a changé de signification à travers les âges. Une passion, aujourd’hui, correspond à un sentiment très fort et a une connotation souvent positive ; autrefois, le mot désignait toute émotion forte, positive ou négative. C’est dans ce sens qu’il est utilisé dans le titre de la nouvelle exposition du Nationalmuseum, inaugurée le 7 mars par la ministre suédoise de la culture, Lena Adelsohn Liljeroth : « Passioner. Konst och känslor genom fem sekler » en suédois, « Passions. Five Centuries of Art and Emotions » en anglais, ou « Passions. Cinq siècles d’art et d’émotions » en français.
Le point de départ de l’exposition sont les Caractères de Charles Le Brun, dessins à travers lesquels il essayait au XVIIème siècle de systématiser les expressions des sentiments et qui ont inspiré de nombreux artistes postérieurs. Mais l’expression des sentiments est quelque chose qui a toujours intéressé et interrogé les artistes, comme en témoigne la copie en plâtre du célèbre Laocoon, dont l’original, datant du IIème och Ier siècle avant J.-C., fut redécouvert en Italie en 1506 et est désormais exposé au musée Pio-Clementino au Vatican.
L’exposition du Nationalmuseum se base essentiellement sur les riches collections du musée dont les peintures, sculptures, dessins et gravures regorgent d’exemples illustrant des sentiments, ou l’absence de sentiments pour certaines. On y voit des œuvres de l’Hollandais Rembrandt, du Suédois Sergel, et du Français Coypel pour n’en citer que quelques-uns.
Pour compléter et élargir l’argument, des œuvres plus modernes ont été empruntées à d’autres musées, par exemple Edvard Munch, Charlie White, Absalon. De nombreux livres ayant trait à la physiognomie sont également exposés. Les œuvres vidéo de Bill Viola constituent le fil rouge de l’exposition : les six œuvres empruntées sont issues d’une série de 24 intitulée justement Passions à travers laquelle il réinterprète des thèmes courants de l’histoire de l’art en les rendant universel et plus humains, comme par exemple dans Dolorosa.
Mon œuvre préférée, dans cette exposition, est celle de l’artiste hollandaise Rineke Dijkstra : une œuvre vidéo sur trois grands écrans intitulée Wheeping Woman, qui met en scène un groupe d’écoliers faisant face à une œuvre de Picasso lors d’une visite à la Tate Liverpool. Le côté génial de l’œuvre de Dijkstra est qu’on ne voit jamais l’œuvre de Picasso, mais seulement la réaction des enfants. Une réaction par les mots mais aussi par les gestes, dans leur interaction entre eux-mêmes et surtout entre eux et la peinture de Picasso. Le visage d’un des garçons exprime l’empathie qu’il ressent en étudiant le visage de Dora Maar pleurant. Pour moi, c’est l’œuvre la plus pertinente de l’exposition car elle montre comment l’être humain réagit aux sentiments de son prochain, par la sympathie et l’empathie. Cela rejoint le choix de scénographie de la première salle de l’exposition, pour l’occasion couverte de miroirs, justement pour refléter les sentiments des visiteurs au vue des œuvres accrochées aux murs.
Ce n’est donc pas une exposition abordant le thème de l’amour passionnel par exemple (à part éventuellement celui de la Passion du Christ) et la plupart des sentiments ne sont pas joyeux. Mais si vous voulez rire et sourire, je vous conseille vivement l’exposition parallèle, située au rez-de-chaussée du musée, qui traite de l’art de la caricature en Suède depuis le XVIème siècle jusqu’à nos jours. C’est une exposition très intéressante du point de vue historique et pleine d’humour tant par son contenu que par son accrochage.
Ces deux expositions se complètent très bien (prévoyez donc une bonne heure de visite si ce n’est plus) et elles sont ouvertes jusqu’au 12 août.
Min iPhone ligger i plågor, domen är ofrånkomlig : vattenskada är lika med döden för en iPhone …
Jag var medveten redan innan olyckan var framme att jag inte kunde vara utan den ; den har blivit ett väsentligt verktyg i mitt vardagsliv, båda privat och professionellt … Nu har jag inte kunnat använda den på två veckor, och det ska dröja ytterligare två veckor innan jag kan få en ny… En månad utan min iPhone ?! Men hur ska jag klara mig utan den ?!… Jag har verkligen blivit beroende.
att vara beroende = être dépendant/e
(Utan -e uttalas inte det slutliga t:et [dépendan] och den formen gäller för maskulinum – när man lägger till -e för den feminina formen uttalas t:e [dépendant].)
ett beroende/beroendet = une/la dépendance, une/l’addiction
Det är inte bara fritidsapparna som Facebook, Wordfeud med flera som jag saknar.
Det är även de praktiska apparna: kalendern, mailen, Friskis & Svettis-appen för att boka (eller avboka) min morgonyoga två gånger i veckan, kolla busstidtabellen …
Så sent som igår skulle jag till exempel har haft stort behov av kart-appen: då skulle jag ha kommit fortare till kaféet Petite France utan att gå längs med Norr Mälarstrand nästan hela vägen till DN-skrapan i jakt efter Johan Ericsonsgatan. Det rådde förvisso solsken, våren låg i luften, det var inte alls obehagligt, och även om jag kom fram med 30-min försening var jag bland de första, men ändå…
Visst, man överlever utan iPhone, men det sammanfaller väldigt illa när detta händer just då jag behöver bli nådd på mobilen på arbetet. För en iPhone är inte bara en telefon, men i grund och botten är det det den är till för: ringa och ta emot samtal. I väntan på en ny iPhone (jag är så tacksam för min ”drulleförsäkring”!) har jag lagt in mitt SIM-kort i en gammal mobil — med tangenter! — och är därmed nåbar. Eftersom det inte är någon stenålderstelefon heller kan jag till och med ”facebooka” lite. Yippie!
Mon iPhone est à l’agonie, le verdict est inéluctable : un dégât des eaux est fatal pour un iPhone …
Avant l’accident, j’étais déjà consciente que je ne pouvais pas m’en passer ; il est devenu un outil essentiel de ma vie quotidienne, privée et professionnelle … Cela fait maintenant deux semaines que je ne peux plus m’en servir ; je vais encore devoir attendre environ deux semaines avant d’en obtenir un nouveau … Un mois sans iPhone ?! Mais comment je vais faire ?… J’en suis vraiment devenue dépendante.
att vara beroende [ate vara bérouendé] = être dépendant/e
ett beroende [ète bérouendé] = une dépendance, une addiction
beroendet [bérouendète] = la dépendance, l’addiction
beroende [bérouendé] = des dépendances, des addictions
beroenden [bérouendène] = les dépendances, les addictions
Ce n’est pas seulement les passe-temps et divers loisirs qu’un iPhone peut procurer par l’intermédiaire des applications Facebook, Wordfeud etc… qui me manquent.
Ce sont tous les applications pratiques qui me manquent aussi : le calendrier, les mails, la possibilité de réserver (ou d’annuler) une place de yoga deux matins par semaine, consulter les horaires de bus …
Un exemple tout récent : avec l’application-carte, je serais arrivée hier à la pâtisserie-boulangerie Petite France plus vite que prévu au lieu de tourner en rond dans le quartier à la recherche de la bonne rue. Bon, il faisait soleil, ça sentait le printemps, ce n’était pas désagréable, et bien que j’arrive 30 min en retard, j’étais une des premières au rendez-vous. Mais quand même …
Bien sûr, on survit sans son iPhone, mais ça tombe vraiment mal à pic quand c’est justement au moment où j’ai le plus besoin, professionnellement, d’être joignable. Car l’iPhone n’est pas seulement un téléphone, mais à la base, c’est quand même le but premier : pouvoir téléphoner et être joignable. En attendant d’en obtenir un nouveau (vive l’assurance tout risque!), j’ai pu glissé la carte SIM dans un vieux téléphone — à touches ! — et je suis de nouveau joignable. Ce n’est pas non plus un téléphone de l’âge préhistorique, donc je peux même « facebooker » un peu. Youpie !