Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de février est proposé par Vladyk qui pose la question suivante :
Le stress et vous : Comment gérez-vous le stress au quotidien ?
Et les participants sont : Agnes, Denis, Julie, Levia, Liam, Steph, Vinie, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, sans stresser ! 🙂 et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !
Pour moi, il y a deux sortes de stress, enfin trois. La première sorte est le stress positif, le stress qui ”booste” : quand on a beaucoup à faire, mais qu’on aime faire ce qu’on fait, qu’on ressent qu’on se rend utile, bref, le stress qui aboutit sur quelque chose de constructif. Il y a toujours de la satisfaction à la fin. On pouvait avoir le trac au début, ne pas être sûr de réussir, mais au final, on se rend compte qu’on a bien résolu le problème, et c’est toujours bon pour le moral et la confiance en soi.
Ensuite, il y a le stress négatif. Et dans le stress négatif, deux sortes de stress différentes. La première, aux conséquences moindres, est de courte durée. Ça peut être la photocopieuse ou l’imprimante qui tombe en panne au moment où il ne faut pas, le bus qui passe trop tôt ou trop tard (avec le même résultat d’être retardé), un(e) collègue qui vous rajoute du boulot quand vous en avez déjà jusqu’au cou, etc. Dans ces cas-là, on s’énerve souvent et cela prend souvent des conséquences disproportionnées, parfois même irréalistiques. C’est-à-dire que l’on croit le problème être plus important qu’il ne l’est en réalité. Personnellement, je fais face à ce genre de stress en, dans l’ordre : 1) râlant/soupirant, 2) respirant un bon coup, 3) relativisant. Si j’ai la possibilité, je vais faire autre chose pour essayer de me calmer un peu, laissant le problème se poser, avant d’y retourner à tête plus reposée.
La deuxième sorte de stress négatif est celle qui dure sur le long terme et dont on a du mal à se protéger. J’ai beaucoup de mal à rester indifférente à ce genre de stress. J’essaye toujours, et par tous les moyens, d’y trouver une solution ; je ne suis pas du genre à me plaindre sans vouloir résoudre un problème. Mais si la solution n’est pas de mon ressort, alors je me sens impuissante et devient rapidement désespérée. Et c’est là où le concept de mindfulness peut apporter un peu de réconfort. Cela ne résoud en aucun cas le(s) problème(s), mais cela permet de prendre un peu de distance, éventuellement de dédramatiser et, espérons-le, une manière de voir la situation sous un autre angle (ce qui peut parfois résoudre le problème). Dans tous les cas, la mindfulness et une dix de minutes de méditation par jour m’ont beaucoup aidé, ces dernières années, à décompresser, prendre une pause si petite soit-elle, et à adopter une autre vision de la vie et de ses aléas.
Pour conclure, voici une image pleine de bon sens : cela paraît si simple qu’on a du mal à croire que cela puisse marcher, mais elle peut s’appliquer dans bon nombre de situations quotidiennes. En gros : ne vous laissez pas enquiquiner par ce qui n’en vaut pas la peine. Plus facile à dire qu’à faire, mais essayez, et vous verrez que ce n’est pas toujours faux. 🙂
Si vous aussi avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.
Effectivement, bien souvent on a tendance à s’en faire pour un rien… L’humain a un don inée pour se compliquer la vie inutilement, surtout quand on n’y peut rien !
Après, faut savoir relativiser, du moins essayer le plus possible et comme tu le dis si bien, c’est déjà une grosse partie du stress et des problèmes qui tombent !
Sinon mon blog à déménagé, il faudrait quand tu auras le temps modifier les adresses qui pointent vers la rédac, mon blog et tu as mis le sujet de Janvier, c’est Février ^^ Pas de quoi stressé, mais c’est liens vont pointer vers un gros rien ;o)
@leviacarmina : Non, c’est souvent un défi à relever, mais ça vaut le coup. et on s’améliore avec le temps. 🙂
@Vladyk : Comme quoi je devais être relativement stressée pour ne pas repérer ces fautes. 😉 Je corrige ça tout de suite.
J’aime beaucoup l’image qui conclue ton texte. Mais ce n’est pas toujours évident à appliquer.