Version suédoise ici — 2ème jour >
Liberté !
C’est avec un sentiment de liberté et de légèreté presque indescriptible que je quittais mon domicile ce matin, avec deux valises et le sac avec l’appareil-photo à l’épaule. Le soleil brillait avec chaleur, les oiseaux gazouillaient avec joie, c’était l’été, les vacances. Ce sont les vacances !
Ce n’était pas simple de monter à bord d’un bus avec deux valises, ni d’emprunter les escalators, mais j’ai vite compris comment m’y prendre. Il n’y avait pas la cohue dans les transports en commun. Après une rapide escale dans une boutique Pocket Shop pour me procurer Le Temps du déluge de Margret Atwood, je montais à bord de la navette bus en direction d’Arlanda à 10h45, munie d’un billet-sms. Un mail à ma meilleure amie et 45 minutes plus tard, j’arrivais au terminal 5 de l’aéroport de Stockholm. Je m’enregistrais, laissais ma grosse valise au drop-in (qui pesait un peu en dessous des 23 kg réglementaires, mon bagage à main par contre pesait un peu plus des 12 kg autorisés mais c’est passé quand même), puis me dirigeais vers la gate 12. Des Suédois et des Hollandais s’y rassemblaient petit à petit, et l’embarquement commença juste avant 13h. Le premier vol s’est déroulé vite : l’avion atterris à Schiphol, Amsterdam, juste après 15h. J’eu tout juste le temps de manger le sandwich et de boire le jus d’orange, le verre d’eau et la tasse de thé offerts au cours du vol et de commencer la lecture du roman nouvellement acheté.
À Amsterdam, je fus frappée par la propreté presque suisse de ce grand aéroport, clair et spacieux. Je me rendis du terminal C au terminal F, en 20 min, tranquillement, jetant un œil à gauche et à droite aux différentes boutiques. Un peu de folklore, avec des tulipes, véritables ou en bois, et des sabots peints, beaucoup de luxe, avec des parfums, des vêtements de marques, des appareils-photos, des bijoux, des sacs en cuirs, et pas mal de nourriture: fromages, chocolats et biscuits des Pays-Bas mais aussi d’autres pays.
Je trouvais la gate d’où je m’envolerai vers Taipei plus tard, m’assis dans la salle d’attente de et commençais à écrire mon journal de bord. J’allais atteindre là plusieurs heures avant que mon voyage se poursuive. Je fus bientôt entourée de plus d’asiatiques que d’européens. Des Chinois embarquèrent à bord d’un jumbojet en partance pour Pékin. Puis arrivèrent des Philippins, en groupe, en majorité des hommes. Je compris plus tard tard pourquoi : mon vol pour Taipei continuait ensuite vers Manille. Mon voisin d’avion me raconta qu’il alternait 4 mois de travail à Aberdeen et 2 mois de congés (je crois) dans son pays d’origine.
Le dîner à bord de l’avion se composait de riz avec du poulet et une sauce au curry, d’une salade de pois chiches, d’une mousse au fruit de la passion, de pain et de fromage. Sur le dossier du siège devant, il y avait un écran qui me permettait d’écouter de la musique ou de regarder un film. Le ”flight tracking” semblait être hors fonction; c’est dommage car ça aurait pu être intéressant à voir un peu. Je choisis de regarder le film Hugo. Je ne sais pas si c’est parce que je regardais la version doublée en français mais je l’ai trouvé un peu trop artificiel. Vers la fin du film, je commençais à m’endormir, enveloppée dans une couverture bleue. Il était peut-être environ minuit. Les lumières de l’avion étaient éteintes. Il n’y avait plus qu’à éteindre l’écran et fermer les yeux pour de bon.
”vêtements de marqués”
vêtements de marques ou vêtements démarqués ? 😉
@Deline : Vêtements de marques, bien sûr, loin d’être démarqués. 🙂 Je corrige tout de suite.