Nouvel emploi

Projet de 3 mois

Comme je l’ai déjà dit dans un précédent billet, je travaille au Musée National de Stockholm du 1er avril au 30 juin.

Les projets de quelques mois sont une forme d’emploi très répandue en Suède. C’est le lot de presque tous les jeunes qui sortent d’une école ou de la fac. Il est pratiquement impossible d’obtenir un CDI dès le premier emploi. Il faut donc prendre son mal en patience et accumuler pas mal de CDD en attendant mieux.

Les inconvénients des CDD

C’est évidemment l’insécurité de l’emploi. On n’est jamais sûr de trouver du travail à la fin d’un contrat. Il faut être constamment à l’affût des petites annonces et postuler à différents boulots, en même temps qu’on travaille. Il est impossible de faire de grands projets d’avenir comme acheter une maison (la banque ne donnera jamais de prêt à quelqu’un qui n’a peut-être pas de boulot dans 3 mois). C’est aussi difficile d’avoir des vacances. Sur mon projet actuel de 3 mois, j’ai droit à environ 8 jours de vacances, mais je n’aurais à mon avis pas le temps de les prendre (seulement sous forme de salaire). Si je trouve un emploi dès le 1er juillet, je ne pourrai pas prendre de vacances dès le début (ça la fout mal quand même …). Résultat : on peut se retrouver à accumuler les contrats de 3 mois sans jamais pouvoir prendre de congés.

Les avantages des CDD

L’avantage que j’y vois, c’est que ça donne l’occasion d’acquérir de l’expérience dans différents domaines, sur différents lieux de travail, dans différentes tâches de travail ; de tester différentes choses quoi. À mon avis, sur le CV, ça fait plutôt bien : les éventuels employeurs voient qu’on est flexible (très important en Suède, la flexibilité !), qu’on veut travailler (si on arrive à enchaîner les CDD les uns après les autres) et qu’on a de l’expérience professionnelle (encore plus important que la flexibilité !). Ça donne aussi la possibilité de revoir son salaire à la hausse à chaque nouvel emploi, et c’est loin d’être négligeable. 😉

Pour ma part, je trouve que les avantages pèsent plus lourds que les inconvénients. J’espère obtenir un CDI dans quelques années. Il semblerait que ça soit dans 4 ans, d’après les statistiques, mais j’espère que ça sera plus court. Soit je me plais quelque part et on veut me garder, auquel cas je resterais. Soit j’arrive à décrocher un CDI ailleurs.

De l’avantage des relations professionnelles

Peu de temps après avoir été embauchée par la mairie de Sigtuna, une personne du Nationalmuseum, que j’avais rencontrée il y a maintenant bientôt 4 ans à l’occasion de mon embauche comme guide au château de Gripsholm, m’appelle pour me demander si je suis intéressée par une offre d’emploi. Ce n’est même pas moi qui ai cherché du boulot, c’est eux qui m’ont cherchée ! Comme quoi j’ai dû faire bonne impression ! 🙂

Il faut dire aussi qu’ils recherchaient quelqu’un de bien spécial : qui a le français comme langue maternelle, qui maîtrise le suédois couramment, et qui a fait des éudes d’histoire de l’art (pour ma part, en France et en Suède). Il ne doit pas y en avoir des tonnes dans la région de Stockholm quand même ! …

J’ai eu de la chance aussi, puisque j’étais donc à l’époque embauchée pour 6 mois, jusqu’à la mi-mars ; mais ils étaient prêts à m’attendre. Comme quoi, c’est vraiment qu’ils voulaient embaucher, sinon, ils seraient aller chercher ailleurs.

Moins de trajet

Le GROS avantage de travailler au Nationalmuseum, c’est que c’est situé DANS Stockholm. Je n’ai plus que 20 min de bus et 15 min de marche tous les matins et les soirs pour m’y rendre. Je me lève désormais à 6h30 (au lieu de 5h45) et je suis à la maison avant 18h (si je n’ai rien à faire en ville après le boulot). C’est vraiment le luxe ! 🙂 En plus, les journées se rallongent maintenant.

« Conservatrice »  🙂

Je n’ai pas beaucoup parlé de mon travail d’archiviste à la mairie de Sigtuna sur le blog, parce que ça n’avait pas grand-chose à voir avec la France. Mais mon travail au Nationalmuseum a un rapport direct avec la France. Sur le papier, je suis « conservatrice » (« intendent » en suédois). Un bien grand mot qui fait un peu peur. En gros, ça veut dire que je m’occupe d’une partie des collections du musée. Une collection qui se trouve au Centre Culturel Suédois de Paris, dans le Marais.

La collection de l’Institut Tessin

C’est un certain Gunnar W. Lundberg qui au milieu des années 1930 a créé l’Institut Tessin, qui est à l’origine du CCS. L’Institut Tessin avait pour but de présenter la collection d’œuvres d’art du couple Lundberg, qui compte aujourd’hui environ 6 000 numéros d’inventaire : peintures, dessins, gravures, sculptures, objets d’art, surtout du XVIIIème et du XXème siècle, sans compter la bibliothèque de livres d’art. Lundberg voulait dans sa collection d’art montrer les relations artistiques entre la France et la Suède. Il y a donc beaucoup d’œuvres d’artites suédois qui ont résidé en France plus ou moins longtemps.

Mon rôle est de traduire l’inventaire du français au suédois et de le mettre à jour (dans la mesure du possible), pour qu’il puisse un jour être insérer dans la base de données du Nationalmuseum.

Commentaire de : Gryningen

Le 8 mai 2006

On n’arrive pas à se croiser et c’est amusant. Je fais un stage long au Zita où je ne rencontre pas de Francais et je vais au Nationalmuseum voir des expos (celle sur les couples d’artistes samedi dernier).

Tu crois qu’on est damnées???

Commentaire de : man0new

Le 27 mai 2006

Hello mlle

Nous on est de passage et on est actuellment a l hotel biger jarl

on s emmerde un pe et voudrai bien recontrer du monde avant la fin de la semaine

33 06 50 68 70 80

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