Le mot de la semaine : « deltid »

« Tid », c’est le « temps », en suédois.

« Hel » signifie « entier, complet », « halv = demi, mi » et « del = en partie, partiel ».

« Att arbeta heltid » signifie donc « travailler à plein-temps », « halvtid = à mi-temps » et « deltid = à temps partiel ». (Noter l’absence de préposition entre le verbe « arbeta » et « hel-/halv-/deltid » en suédois.)

À partir de février et jusqu’à la fin de l’année, « jag arbetar deltid », 70 % soit 28 h/semaine jusqu’à fin septembre, puis 80 % soit 32 h/semaine d’octobre à décembre. Pour le moment, je travaille tous les jours mais finis plus tôt, le plus souvent à 15 h. Mais je vais voir s’il est possible d’avoir une journée entièrement libre.

C’est mon employeur qui m’impose cette solution, je ne l’ai pas voulu moi-même. Cela veut dire que je devrais avoir droit à l’assurance chômage. Cela implique à son tour que j’ai dû aller m’inscrire à Arbetsförmedlingen, le Pôle Emploi suédois, en tant que chômeuse à 30 %. Comme il y peut y avoir un CDI à plein-temps à la clé, à partir de 2012, j’ai l’impression qu’ils vont me laisser un peu tranquille et ne pas m’obliger à lâcher le Nationalmuseum pour un emploi à plein-temps ailleurs.

Mais cela n’empêche pas que je dois quand même postuler pour des postes correspondant à mes compétences, car c’est Arbetsförmedlingen qui signale à ma caisse de chômage si je remplis ma partie du contrat pour avoir droit à l’assurance. Ainsi, selon le plan d’action établi par Arbetsförmedlingen, je dois, par trois fois d’ici fin juillet, rendre compte du nombre de candidatures que j’ai envoyées. Fin juillet, je retourne à Arbetsförmedlingen pour faire le point et établir un nouveau plan d’action.

Ceci est le côté négatif.

Mais je compte faire plein de choses positives de cette période de chômage partiel ! 🙂

Ralentir le tempo un peu (quoique, étant donné la masse de travail à faire qui suffirait largement à remplir un plein-temps, je ne vais pas vraiment chômer au bureau). Mais je suis très à cheval sur mes horaires de travail et je pars à 15 h, point à la ligne ! Et si je ne fais pas sport après le travail, rentrer à la maison en fin d’après-midi est un vrai plaisir ! 🙂

J’ai retrouvé le plaisir de lire.

J’espère avoir l’occasion de tricoter, et de bloguer peut-être aussi, un peu plus souvent. 😉

Je compte aussi me replonger un peu dans mes études – je n’ai toujours pas abandonné mon projet de thèse en histoire de l’art mais ça demande pas mal de travail avant de présenter mon projet à la faculté de Stockholm.

Vous l’avez sûrement compris, je ne suis pas du genre à me tourner les pouces. 🙂

7 reaktioner på ”Le mot de la semaine : « deltid »”

  1. C’est vrai que blogger plus, c’est une excellente idée…
    Sinon, en principe, faut pas s’inquiéter pour l’assurance chômage: tu envois des dossiers et si jamais par malchance une entreprise te demande un entretien, tu dois bien arriver à te débrouiller pour qu’ils prennent quelqu’un d’autre: tu dis que tu écoutes Céline Dion à fond au bureau, que tu veux une mercédes de Fonction, un gros salaire et si cela ne suffit pas, dis que tu manges sur sorstromning à tous les repas…

  2. J’aime beaucoup les conseils de Pascal!!! Si tu les suis à la lettre tu ne devrais vraisemblablement pas trouver de boulot! (Perso je rajouterais un regard fuyant, des tics de langage, l’alignement parfait du bloc-note et du stylo sur la table en tapotant jusqu’à ce que ce soit parallèle au mm près…histoire de donner à ton interlocuteur une impression de malaise indéfinissable :-D)
    Bonne chance dans ta hum…recherche d’emploi (comme si 30% sortaient d’un chapeau abracadabra), et surtout dans tes projets!!!

  3. Ici, le système est presque le même. Pour l’instant, je travaille 6 h 30, par jour. La durée de mon trajet pour aller travailler n’est pas énorme, celà me laisse du temps libre.
    Bon courage dans ta recherche d’emploi et pour ta future thése en histoire de l’art!

    1. @Nadou : Je te souhaite à mon tour d’obtenir un travail à plein-temps bientôt.
      @semla : Non, meubler 20-30 % n’est pas un problème. 🙂 Je crois que si j’exige un salaire trop élevé, ça élimine pas mal d’employeurs. (C’est le monde à l’envers : les employeurs cherchent à éliminer les mauvaises candidatures… 😉 )
      @JacquesG : Oui, le Nationalmuseum est une administration dans un certain sens aussi. Je ne parle dans mon billet que de temps de travail ”arbetstid”, pas des autres ”-tid”. 😉
      @anais : Pas assez d’argent, tout bêtement. Je récupère les 50 % + 20 % de deux collègues qui travaillent à temps partiel. Ne me demande pas d’où viennent les 10 % supplémentaires le dernier trimestre. C’est un mystère pour moi. Je suis contente de pouvoir rester au musée, même dans ces conditions. Mais seulement un an !

  4. Ca revient donc à la question: comment meubler 20 ou 30 %?
    Pas compliqué!!!!le tricot, la cuisine, les ballades, la lecture , les études, les amis, le sommeil, les visites,le farniente……….
    Sinon faut avoir recours à la télé, aux jeux,au shopping !!!!!
    Et pour ne pas être choisie pour un nouveau travail, il y a eu déjà plein d’idées, on peut rajouter, arriver en retard au rendez-vous, avoir l’air d’être ivre, droguée, stressée, mal dans sa peau, bailler, tousser, parler difficilement, rire sans arrêt……………..

  5. Cela m’étonnerait que tu suives tous ces bons conseils ! 😀 On te voit mal arriver à une entrevue en titubant…
    Je pense que AF n’est pas dupe : il ne vont pas remuer ciel et terre pour trouver un temps partiel à quelqu’un qui a un poste dans une ”administration” (excuse le mot !), surtout pour quelques mois, si j’ai bien compris. S’ils sont réalistes, ils devraient te laisser tranquille.

    Au fait, il y a un autre ”–tid” que tu ne cites pas et que pourtant tu aimes et connais bien : ”måltid” ! 🙂

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