Kategoriarkiv: Les délices d’hibiscus

Girolles et airelles

À l’automne, les aliments suédois par excellence sont les chanterelles ou girolles (« kantareller ») et les airelles (« lingon »). Soit vous avez le temps et vous allez les cueillir dans la forêt, soit vous les acheter en supermarché ou au marché d’Hötorget à Stockholm par exemple.
Girolles Airelles
La manière la plus simple de préparer est de les faire revenir à la poêle, dans du beurre (pas d’huile ou de margarine, du vrai beurre) avec un peu d’ail, de sel et de poivre, et de les servir sur une tranche de bon pain grillée (volontiers à la poêle aussi, avec un peu d’huile d’olive). C’est un délice pour les papilles !
Toast aux girolles
Pour les airelles, le plus simple est de les mélanger à du sucre et de les utiliser à la place de la confiture d’airelles en accompagnement de plats tel que boulettes de viande (« köttbullar ») ou « blodpudding ».
Si vous souhaitez quelque chose d’un peu plus avancé, voici une recette de salade chaude :
Salade de bulgur aux girolles, airelles et fromage de chèvre
Ingrédients pour 4 personnes :Salade de bulgur aux girolles et aux airelles
3 dl de bulgur éventuellement complet
1 litre de girolles fraîches
3 échalotes
1 c. à s. de beurre
1½ c. à c. de sel
2 pincées de poivre noir
2 dl de persil hâché
1 dl de pistache grossièrement hâchées
1½ dl d’airelles
200 g de bûche de chèvre
1. Faites cuire le couscous selon les indications sur l’emballage.
2. Nettoyez les girolles et coupez-les éventuellement en plus petits morceaux. Épluchez et hâchez les échalotes.
3. Faites revenir les girolles et les échalotes dans le beurre jusqu’à ce que ce que tout liquide soit absorbé. Assaisonnez de sel et de poivre.
4. Mélangez le bulgur, les girolles, le persil, les pistaches et la plus grande partie des airelles. Émiettez et ajoutez le fromage de chèvre.
5. Présentez la salade dans un joli plat et répartissez le reste des airelles par-dessus.
(Source : Allt om mat nr 16/2008)

Commentaires
Miam, miam, tout cela a l’air bien appétissant.
Je me souviens des étals de chanterelles sur les marchés à découvert à Stockholm. J’avais été impressionnée d’en voir quasiment à chaque coin de rue !
Isabelle
commentaire n° : 1 posté par : imonjo le: 14/10/2008 21:22:42
Surtout que les marchés à découverts ne sont pas typiquement suédois en fait. Il faut être conscient que toutes les chanterelles vendues en Suède ne sont pas toujours de Suède, ni sauvages mais de culture …
réponse de : hibiscus le: 14/10/2008 22:49:10

Cela devient un quotidien ce blog, plus vite écrit qu’une imprimante laser…
Pour les champignons, pourquoi ils poussent en plein milieu de mon jardin. Cela fait pas beau sur la pelouse….
En tout cas, cela donne envie de grossir…
commentaire n° : 2 posté par : Pascal le: 14/10/2008 21:25:25
C’est mon ambition en fait, d’essayer d’écrire un peu plus souvent qu’une fois par semaine.
Mais non ! Ça fait pas grossir les champignons ! 😉
réponse de : hibiscus le: 14/10/2008 22:50:05

Miam! Un bon rôti aux girolles et airelles… hum! (j’ai faim:)
commentaire n° : 3 posté par : Sophie la Girafe (site web) le: 14/10/2008 23:30:45

Oui, c’est sûrement bon avec de la viande ou du gibier aussi.
réponse de : hibiscus le: 15/10/2008 19:26:09

MIAM
commentaire n° : 4 posté par : Deline (site web) le: 15/10/2008 20:09:46
🙂
réponse de : hibiscus le: 15/10/2008 20:20:08

pardon, je ne vais pas être originale : MIAM!!!
commentaire n° : 5 posté par : victoire (site web) le: 19/10/2008 21:24:12
Tu n’es pas obligée d’être originale. 😉 Merci pour le compliment !
réponse de : hibiscus le: 19/10/2008 21:33:52

Skagenröra

[Prononcez « skâguènereura ».]
Le « skagenröra » est typiquement suédois : jugez-en par les ingrédients :

  • 300 g de crevettes non décortiquées (ou 100 g décortiquées)
  • ½ dl de mayonnaise
  • 1 dl de crème aigre (« gräddfil »)
  • env. ½ dl d’aneth finement hâché
  • env. 50 g d’oeuf d’ablette, de lavaret, de saumon (ou à défaut de « kaviar » à gros grains)
  • assaisonnement facultatif : jus de citron, tabasco, poivre de cayenne

La recette est simple : il suffit de décortiquer les crevettes, de les hâcher (gardez-en quelques-une entières pour la décoration) et de les mélanger avec les autres ingrédients. D’ailleurs, « röra » veut dire mélanger.
Le « skagenröra » se déguste en tartine, en sandwich ou sur une moitié d’avocat ou une pomme de terre en robe des champs.

Commentaires
Quoi ? On perd 200g sur les crevettes quand on les décortiques ?? Ouahh l’arnaque ! C’est comme la pastèque, on se fait avoir à payé des trucs qu’on ne mange pas !
Commentaire n° 1 posté par Deline le 18/07/2008 à 12h17
Ben oui, les écorces de crevettes, ça pèse. 😉 Mais on peut en faire du bouillon, si on veut utiliser la crevette au maximun, et le congeler après, dans des bacs à glaçons.
Réponse de hibiscus le 19/07/2008 à 13h15

Salut cest Lea italia du forum suede un passage encore sur ton blog
je regarde tes recettes pour voir ce que nous allons manger et ce que je pourrais preparer de bon.
Dis moi ca a pas l’air tres tres leger tout ca lol mais ca a l’air plutot bon
Commentaire n° 2 posté par Lea le 18/07/2008 à 16h11
Salut Lea-italia !
Tu sais, les recettes typiques, de quelques pays qu’elles soient, sont rarement légères. 🙂
Et puis on mange pas du ”skagenröra” tous les jours non plus.
Je déconseille celui du commerce, qui est plein d’additifs et encore moins léger … Celui que mon poissonnier fait lui-même est bien, mais sinon, c’est facile à faire soi-même.
Réponse de hibiscus le 19/07/2008 à 13h19

Crumble à la rhubarbe

Ingrédients :

  • 150 g de beurre
  • 2 dl de farine de blé
  • 3 dl de flocons d’avoine
  • 1½ c. à c. de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 1½ dl de sucre en poudre
  • 400 g de rhubarbe
  • 1 c. à s. de fécule de pomme de terre
  • 1 c. à s. de sucre vanillé

1. Découpez le beurre en cube.
2. Mélangez les ingrédients secs dans un saladier, ajoutez-y le beurre en pétrissant du bout des doigts de manière à obtenir une pâtes sableuse.
3. Rincez la rhubarbe, épluchez-la si besoin est, découpez-la en tronçons de 1 cm environ et mélangez-les à la fécule de pomme de terre et au sucre vanillé.
4. Répartissez la rhubarbe dans un moule à tarte, émiettez la pâte par dessus et enfournez à 175 degrés pendant 40 min environ.
5. Servez de préférence tiède, accompagné de glace ou de sauce à la vanille, ou de crème fouettée aromatisée à la cardamonne par exemple.
(Inspiration : Smulpajer de Maria Öhrn)

Commentaires
Bonjour.  Cela donne faim.. Je préfèrai la semaine dernière, plus maritime. Entre rêver de des comptoirs de de Pondicherry, Valparaiso, de doubler un cap au milieu d’une mer houleuse et avoir le ventre qui vous simule les 40eme rugissant un jour de tempête…, je préfère le rêve à la féroce envie de me jetter sur un gâteau.
Commentaire n° 1 posté par Pascal le 03/07/2008 à 07h08
À l’avenir, je mettrais un panneau  ”Attention danger” au début des billets-recettes, comme ça tu sauras lesquels éviter … 😉
Réponse de hibiscus le 03/07/2008 à 08h50

Graououououououououououou !!!!
J’en veux…snif…
=^.^=
Commentaire n° 2 posté par Le Chat qui le 03/07/2008 à 09h26
Je t’en fait un si tu viens à Stockholm avant de t’envoler vers la Turquie ! 🙂
Réponse de hibiscus le 03/07/2008 à 10h08

Bonne idée de mettre une pancarte ”Attention danger, interdit au moins de 60 ans, risque de gourmandise”
Commentaire n° 3 posté par Pascal le 03/07/2008 à 10h51
On peut aussi mettre des fraises avec la rhubarbe 🙂
Commentaire n° 4 posté par Photos-suede le 08/07/2008 à 14h05
Absolument ! 🙂 Ou d’autres fruits rouges.
Réponse de hibiscus le 08/07/2008 à 15h12

Gâteau aux fraises de la Midsommar

Cette recette comprend de nombreuses étapes et sa confection n’est peut-être pas des plus simples, mais elle n’est pas pour autant réservée aux experts, et surtout elle en vaut la peine ! 🙂
Ingrédients pour 12 parts :


  • 50 g de beurre
  • 2 œufs
  • 1½ dl de sucre en poudre
  • ½ dl de lait
  • le zeste d’1 orange
  • 2½ dl de farine de blé
  • 1 c. à c. de levure chimique
  • 150 g de pâte d’amande
  • 1 œuf
  • 2 feuilles de gélatine
  • 1 dl + ½ dl de jus d’orange
  • 3 c. à s. de sucre en poudre
  • 3 dl de crème liquide
  • 1 litre de fraises
  • 1 dl de gelée de pomme ou de grosseilles rouges

1. Mettez le four à chauffer à 175 degrés. Faites fondre le beurre puis laissez-le refroidir. Fouettez les œufs et le sucre jusqu’à obtention d’un mélange homgène et blanchâtre. Ajoutez-y le beurre fondu, le lait, le zeste d’orange et la farine préalablement mélangée à la levure chimique. Versez la pâte dans un moule beurré à fond amovible, environ 26 cm de diamètre.
2. Faites cuire le gâteau dans la partie inférieure du four pendant environ 20 min. Retirez le moule dès sa sortie du four et laissez refroidir.
3. Augmentez la température du four à 250 degrés. Râpez finement la pâte d’amande puis mélangez-la à l’œuf. Déposez le gâteau sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé. Remplissez une poche à douille de ce mélange et décorez le gâteau tout autour de pâte d’amande.* Remettez le gâteau au milieu du four pour 6—8 min. Laissez refroidir.

4. Mettez les feuilles de gélatine à tremper dans l’eau froide envirion 5 min. Faites chauffer 1 dl de jus d’orange et le sucre en poudre. Pressez les feuilles de gélatine puis faites-les se dissoudre dans le jus d’orange. Laissez refroidir. Fouettez la crème liquide et ajoutez-y le mélange de jus d’orange et de gélatine. Versez le ½ dl de jus d’orange restant sur le gâteau pour l’imbiber.

5. Nettoyez et coupez les fraises en deux. Répartissez la crème fouettée à l’orange sur le gâteau, à l’intérieur du bord en pâte d’amande. Recouvrez de fraises. Faites fondre la gelée, attendez qu’elle refroidisse un peu si elle est trop chaude, et versez-la sur les fraises. Gardez le gâteau aux fraises au frais jusqu’au moment de servir.

* J’ai jamais réussi à utiliser une poche à douille. Ça marche aussi bien en déposant de la pâte d’amande à l’aide de deux cuillères. L’effet est moins impressionnant, mais c’est tout aussi bon.

(Source : Allt om mat nr 10/2008)

Commentaires
Un dessert comme j’en rêve…
Cela donne faim…
Commentaire n° 1 posté par Pascal le 02/07/2008 à 07h33
Bon appétit alors ! 🙂
Réponse de hibiscus le 02/07/2008 à 08h59

Oh là là ! Arrête, mais arrête de mettre de telles recettes et de telles photos sur ce blog….
A chaque fois que je ne fais ne serait-ce que regarder une photo je prends 1 kg, ma balance commence vraiment à s’affoler à cause de toi maintenant… 😉
Espèce de cordon bleu, va Pffffffff !!! 😀
=^.^=
Commentaire n° 2 posté par Le Chat qui le 02/07/2008 à 09h30
Mais non, les fraises, ça fait pas grossir ! 😉
Réponse de hibiscus le 02/07/2008 à 10h08

C’est vrai qu’elle est (enfin était…:-)) bien apétissante cette tarte aux fraises… Mais dis-moi c’est quoi les petits ”trucs” gris autour sur l’avant-dernière photo ?… 🙂
Commentaire n° 3 posté par isa le 02/07/2008 à 11h15
Ce sont les ”trucs” en pâte d’amande qui auraient été plus jolis si j’avais réussi à utiliser la poche à douille … Attends, tu dis ”gris” ? Le décor du plat en verre peut-être ? Il repose sur des sortes de rosaces en relief.
Réponse de hibiscus le 02/07/2008 à 11h17

bonjour je fait un exposer sur la suede a l ecole je me demandais si vous ne pouriez pas me passer un menu de la suede je vous en remercie davance
Commentaire n° 4 posté par anonyme le 21/09/2008 à 19h12
Un menu suédois ? C’est un peu large, comme question. Regarde un peu les autres recettes aue j’ai publiées sur ce blog, tu y trouveras peut-être ton bonheur. J’ai posté des menus, mais ce sont des menus de fêtes (Noël, Pâques).
Réponse de hibiscus le 23/09/2008 à 11h26

Blodpudding

C’est une spécialité culinaire tout à fait suédoise. On pourrait dire que ça équivaut au boudin noir français mais pas vraiment en fait. C’est plus compact.
Voici à quoi cela ressemble quand on l’achète en magasin :

Les ingrédients …
… sont les suivants : eau, farine de seigle, farine de blé, graisse de bœuf et de porc, sang de porc et de bœuf, sucre, sel, épices, protéines de couenne, fécule de pomme de terre, conservateur E250.
Apport énergétique par 100 g :

  • 202 kcal
  • 9 g de protéines
  • 19 g de glucides
  • 9 g de lipides
  • 16 mg de fer = 110% de l’apport quotidien recommandé.

En gros, vous faites une cure de fer quand vous mangez du « blodpudding ». 🙂
Suggestion de présentation
Coupez le « blodpudding » [bloudepuding] en tranches et faites-les revenir dans un peu de beurre/margarine dans une poêle. Servez avec de la confiture d’airelles et du jus d’orange comme boisson pour faciliter la prise du fer.
Plus simple que ça, y’a pas ! 🙂

Nationalbakelse

La pâtisserie nationale suédoise, servie à l’occasion de la fête nationale, le 6 juin. Je ne l’ai jamais fait, mais ça a l’air bon ! 🙂

Ingrédients pour 10 gâteaux :
300 g de pâte d’amande
150 g de beurre
3 œufs
100 g de pâte d’amande
environ 2 c. à s. de Grand Marnier ou de jus d’orange
1 litre de fraises
citronnelle

1. Mettez le jour à 175 degrés. Râper les 300 g de pâte d’amandes. Répartissez le beurre dans la pâte d’amande râpée à l’aide d’une fourchette ou d’un robot de cuisine. Ajoutez les œufs battus et travaillez rapidement la pâte.
2. Étalez la pâte sur une petite plaque allant au four, sur une épaisseur régulière d’1 cm. Enfourner au milieu du four, de 12 à 15 min. Laissez tiédir.
3. Râpez les 100 g de pâtes d’amande restant, ajouter le Grand Marnier ou le jus d’orange et mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homgène. Étalez cette pâte sur le fond de tarte.
4. Découper 10 gâteaux (en carré ou en cercle). (Le gâteau original avait une forme ovale.) Coupez les fraises en tranches et placez-les sur les fond de gâteaux. Décorez de de citronnelle et d’un petit drapeau suédois.
Source

Matjessill

Le « matjessill » [prononcez: matchéssil] est une variante de filets de harengs marinés que j’aime beaucoup. C’est un plat pratiquement immanquable sur la table de la « Midsommar » (Saint-Jean), mais on peut évidemment en manger toute l’année. C’est toutefois un symbole de l’été pour moi.
Un hareng doux et sucré
Par habitude, je n’achète que Gubbens Matjessill de chez Fram Food. Il est mariné dans du vinaigre, du sel, du sucre et assaisonné de poivre et d’aneth, et d’épices comme la cannelle et la muscade. On l’achète en boîte de conserve (contrairement aux autres harengs marinés qui sont en bocaux). D’ailleurs je vous conseille de retirer le couvercle doucement afin de ne pas vous retrouver tout éclabousser de jus, et de le faire de préférence au dessus de l’évier. 😉
Tout simplement
Le « matjessill » se déguste de façons différentes.
La première fois que j’y ai goûté, on me l’a servi tout simplement sur un morceau de « knäckebröd » beurré et avec de la « gräddfil » (une sorte de yaourt aigre). C’était délicieux ! (Pour la petite histoire, cela m’a été servi par celui qui est devenu plus tard … mon sambo ! 😉 )
Recette tradition
Dans la famille de mon sambo, on sert les morceaux de « matjessil » sur de la pomme et de l’oignon rapé, avec de la « gräddfil », des œufs durs en quartiers, du concombre et des tomates.
Nouvelle recette
Vendredi soir, j’ai inové un peu en m’inspirant d’une recette de Dagens Nyheter : sur un fond de tranches de pommes de terre cuites à l’eau, déposez les morceaux de matjessill, puis par-dessus un œuf dur émietté, de l’aneth et du persil haché, puis un filet de beurre bruni dans une poêle.

Sushis


Bon d’accord, les sushis, c’est pas vraiment suédois, mais 1, c’est très populaire en Suède (j’ai des collègues qui en mangent régulièrement à midi), 2, ceux que je fais sont adaptés « à la suédoise ». 🙂
La recette vient de ce livre : Kärlek, oliver och timjan (”Amour, olives et thym”) d’Anna Bergenström.

Ingrédients pour 3-4 personnes :
4-5 feuilles nori (algues séchées)
4 dl (300 g) de riz à sushi
eau pour mettre le riz à tremper
4 dl d’eau pour faire cuire le riz
4 c. à s. de graines de sésame revenues à la poêle
150 g de saumon fumé ou mariné
1 avocat
½ concombre
½ poivron rouge
Vinaigre à sushi :
3 c. à s. de vinaigre de riz
3 c. à s. de sucre
1 c. à c. de sel
ou 5-6 c. à c. de vinaigre à sushi prêt à consommer
natte de bambou
wasabi
gari (gingembre mariné)
sauce soja

(Si on utilise du poisson frais, il est recommandé de le congeler pendant 48 heures avant de l’utiliser, ceci pour éliminer les éventuelles bactéries. En utilisant du saumon fumé ou mariné, on se facilite la tâche.)
Faire cuire le riz
1. Mesurez le riz et versez-le dans une casserole de 2 litres. Ajoutez de l’eau froide et remuez le riz à la main, versez l’eau et recommencez l’opération jusqu’à l’eau de rinçage devienne un peu plus claire.
2. Versez toute l’eau de rinçage, puis versez 4 dl d’eau froide et laissez le riz reposez entre 30 et 60 min.
3. Remuez le riz, puis portez l’eau à ébullition. Laissez bouillir à gros bouillons 1-2 min. Baissez le feu au maximum et laissez le riz mijoter 15-16 min.
4. Otez la casserole de la plaque et laisser reposer 10 min, avec le couvercle dessus.
Préparer le vinaigre à sushi
5. Si vous n’avez pas de vinaigre à sushi tout prêt, mélangez, dans une petite casserole, le vinaigre de riz au sucre et au sel. Chauffez doucement, jusqu’à ce que le sucre et le sel soient dilués.

6. Laissez tiédir puis mélangez au riz à sushi.
Rouler les sushis
7. Coupez le saumon en longues lamelles de d’un centimètre de large.

8. Découpez l’avocat environ de la même manière.
9. Coupez le concombre dans sa longueur, et coupez chaque moitié en bâtonnet d’un centimètre de large.
10. Épépinez le poivron et tranchez-le en longues lanières.

11. Étalez la natte de bambou sur le plan de travail. Déposez-y un feuille nori avec le côté brillant dessous. Étalez le riz, sur une épaisseur d’à peine 1 cm, sur le côté mat de la feuille nori, à l’aide d’une cuillère que l’on trempe dans un bol d’eau froide de temps en temps, pour empêcher le riz de trop y coller. Laissez environ un bord de 2 cm dans la partie supérieure de la feuille nori.

12. Saupoudrez le riz de 2-3 c. à c. de graines de sésames.

13. Déposez une lamelle de saumon dans la partie inférieure de la feuille nori, sur le riz, puis des morceaux d’avocats, de concombre et de poivron. (On peut aussi étaler un peu de wasabi avant de rouler les sushis. Comme c’est assez fort, je préfère servir le wasabi à part, ainsi les invités peuvent à loisir étaler eux-mêmes sur leurs sushis ou mélanger à leur sauce soja.)

14. Roulez les sushis à l’aide de la natte de bambou, en serrant bien.

15. Mouillez le bord supérieur de la feuille nori en trempant un doigt dans l’eau froide, et « collez » ce bord au reste de la feuille nori.
Répétez l’opération 11-15 pour faire autant de rouleaux qu’il y a de riz.
16. Déposez les rouleaux de sushis avec la jointure en dessous et laissez les reposer au frais pendant 1-2 heures, avant de les découper en morceaux d’environ 3 cm de large. On obtient environ 6 morceaux par rouleau. (Les extrémités ne sont pas vraiment présentables : mangez-les avant que vos invités arrivent ! 😉 )

Servez les sushis, accompagnés de wasabi, de gari, et de sauce soja dans des petits bols. On peut aussi servir du bouillon miso et du thé vert.

Commentaire de : Steph the cat – Crashlyon – Le 14 mai 2006
Tiens tu me donnes une idée avec ta recette….Je ne peux manger ni poissons ni crustacés (allergique et aussi…pouah…désolée) mais je peux peut-être remplacer le saumon par du jambon cru ou de la viande séchée ou même du rôti en tranches fines…ça peut être sympas ça….A tester donc ! merci Miss *** ;))))
=^.^=
Commentaire de : Yang – 14 mai 2006
C’est parfait comme article ! A recommander à tous ceux qui veulent faire des sushi ! Ca n’a pas l’air très long, c’est simple, et rien que les photos donnent faim ! Miam ! 🙂
Commentaire de : Steph the cat – Crashlyon – Le 15 mai 2006
Oh pardon…. j’ai encore fait une gaffe ! Désolée pour le prénom ! ”Miss ***” c’est rigolo aussi comme surnom : je garde… et bien sûr que je ne t’en veux pas 😉
=^.^=
Commentaire de : la reine des sushis – Le 7 août 2006
je cherche désespérément la recette de la sauce sucrée des makis merci de me la donner rapidemment valé”riz” hi hi hi
Commentaire de : Prenoms – Le 24 mars 2008
@Hibiscus merci a vous pour ces fichiers jpgh 🙂