Kategoriarkiv: Les aiguilles d’hibiscus

Projet # 3 : Gilet « norvégien » assymétrique

Voilà donc le gilet de mes rêves ! 🙂

dikt i maskor

Le modèle existe aussi en pull, mais la fermeture asymétrique par une agrafe m’a totalement séduite.

J’ai commencé à le tricoter en juillet 2005. J’étais en vacances chez mes parents dans les Alpes et j’ai acheté la laine dans une boutique fournie par Bergère de France. Six mois plus tard, toutes les parties étaient tricotées. Mais comme vous l’avez compris, j’ai horreur de coudre et je repousse toujours cette tâche … Jusqu’à l’été 2006, où je me suis convaincue qu’on ne pouvait pas laisser un ouvrage terminé traîner comme ça. Et une fois cousu (je ne suis pas très satisfaite du résultat à certains endroits 🙁 …), je n’ai pas pu résister à le porter. Je l’ai donc utilisé comme veste pour les matins frais de l’été suédois ! 😀

gilet fleurs

À cette époque-là, je me considérais comme débutante en tricot, mais j’étais bien contente de pouvoir tricoter un tel gilet. Le plus dur n’était pas les motifs en jacquard, même s’il faut faire attention à ne pas trop tirer les fils sur l’envers. Le plus dur était en fait de comprendre les explications. Bien souvent, j’ai l’impression que celles qui les rédigent supposent que tout le monde comprend, donc certaines choses sont parfois sous-entendues … Un conseil est bien sûr, comme pour les recettes de cuisine, de lire la description entière avant de commencer. Les étapes finales permettent parfois de comprendre celles du début. Mais il y a toujours quelque chose qui échappe quand même …

Rien de bien grave. Mes erreurs de compréhension ont toujours été « rattrapables ». Pour ce gilet par exemple, l’idée est de tricoter le gilet (sans les manches) d’un seul morceau, à l’aide d’aiguilles circulaires (303 mailles à monter …) Ce que je n’avais pas compris, ce que j’aurais dû tricoter comme on le fait pour des chaussettes, en rond, sans « coupure ». Mais au lieu de ça, je tournais mon tricot après chaque rang. (Au niveau des emmanchures, on divise l’ouvrage bien sûr, dos et devant.)

Mais comment ouvrir le gilet après, me direz-vous ? Effectivement. L’approche était tellement peu conventionnelle que mon cerveau ne pouvait pas comprendre l’opération avant d’arriver au moment de monter les manches. Il était évident que les emmanchures étaient trop petites par rapport aux manches (qui sont, elles aussi, tricotées en rond, en augmentant peu à peu).

gilet fleurs_2

Ce que Solveig Hisdal (l’auteur de Dikt i maskor) propose donc est d’utiliser une machine à coudre et du fil de coton. De coudre deux doubles coutures et de couper – oui, vous avez bien lu : couper – au milieu. Cela agrandi les emmanchures suffisamment et vous pouvez ensuite coudre les manches à la main avec de la laine. Original, non ? Je me demande même si ça ne renforce pas les coutures et si ça n’aide pas le gilet à mieux garder sa forme.

Bon, toujours est-il que c’est ce que j’aurais dû faire la même chose pour ouvrir le gilet – si je l’avais tricoté « en rond » … Au résultat, cela ne change pas grand-chose, puisqu’il fallait coudre la bordure bleu ciel tout autour quand même.

J’ai vraiment aimé tricoter ce gilet. C’est un des grands avantages du tricot : on voit le résultat rapidement. Et voir les motifs de fleurs croître au fil des rangs, c’était une de mes plus grands plaisirs avec ce gilet.

gilet-fleurs_3

J’aime bien le petit bord à picots aussi, à la base du gilet et des manches. On le retrouve aussi au niveau des épaules. C’est très facile à faire : 5 rangs jersey, 1 rang « à jours » (*2 m ens., 1 jeté*), 6 rangs jersey. Au moment de la couture, il suffit de rabattre et coudre les 5 premiers rangs sur l’envers. De cette manière, les « jours » se transforme en picots.

Matériel :

  • fil : Idéal de Bergère de France. Les couleurs sont celles donné par le livre (entre parenthèses, celles du catalogue de Bergère de France) : env. 250 g de bleu (cosmos), 250 g de bleu clair (linaire), 50 g de blanc (meije), 50 g de vert olive (olivine), 50 g de rose foncé (rouge), 50 g de rose (hortensia), 50 g d’ocre (banane), 100 g de jaune pâle (poussin)
  • aiguilles : circulaires 2½ et 3 (pour le gilet) et à chaussettes 3 et 3½ (pour les manches)
  • 1 agrafe

Projet # 2 : Gilet en coton rouge

gilet rougeAprès le petit débardeur bleu, j’ai enchaîné sur une gilet en coton bordeau.

Même principe que le débardeur, les manches en plus. (Le modèle vient du même livre ”Dikt i maskor”.)


Là, j’ai bien été obligée de faire un peu de couture, mais ça s’est plutôt bien passé.

Avec ces deux premiers projets, vous avez deux éléments assez caractéristiques pour moi : les couleurs.

Le bleu est ma couleur favorite, pendant des années, je n’ai porté presque que du bleu, dans toutes les nuances, mais surtout du bleu marine.
Au bout d’un certain moment, j’en ai eu un peu marre, même s’il est difficile de se sortir d’une dépendance. Mais depuis quelques années, j’ai une faiblesse pour la couleur bordeaux. Tant et si bien que certains disent que c’est devenu « ma » couleur. 😉


DSCN5683

Matériel :

  • fil : 100 % coton de mercerie 8/4 de chez Gunga Din, couleur ”vinröd”, bain nr 879 – environ 400 g (au lieu de 550 d’après l’explication)

  • aiguilles et crochet : 2½

  • 9 boutons

Projet # 1 : Débardeur en coton bleu

dikt i maskorAvant de me lancer dans le gilet de mes rêves, j’ai fait simple. J’ai choisis le modèle du débardeur bleu de « Dikt i maskor/Poetry in Stitches ».

Il se tricote dans le sens de la hauteur. C’est-à-dire qu’on tricote tout d’une seule pièce, autour du torse, en faisant des augmentations puis des réductions au niveau de la taille et des emmanchures.

Le point utilisé est simple : point mousse, et « point perlé » : *2 m à l’envers + 2 m à l’endroit* sur 2 rangs, inversement sur les 2 rangs suivants et ainsi de suite.

debardeur bleu

Pour les bretelles, il suffit de récupérer des mailles sur le devant, de tricoter jusqu’à la longueur désirée et de coudre à l’arrière.

debardeur bleu_2Tout au tour du débardeur, un petit bord fantaisie fait au crochet : 1 m serrée sur le bord, *3 m en l’air, 1 bride dans la première des m en l’air, 1 m serrée sur le bord*.

J’ai vraiment bien aimé le principe de tricoter dans l’autre sens. Le gros avantage c’est qu’on évite de coudre les différentes pièces. 🙂


Materiel :

  • fil : 100 % coton de mercerie 8/4 de chez Gunga Din, couleur ”duvblå”, bain nr 944, environ 200 g (au lieu de 300 d’après l’explication)
  • aiguilles et crochet : 2½
  • 9 boutons

L’histoire d’une passion

dikt i maskorLa poésie du tricot

Il y a quelques années de ça, je suis littéralement tombée amoureuse de ce livre-là, dont le titre veut dire « Poèmes en mailles ».

J’avais appris à tricoter dans mon enfance, mais je n’avais pas tenu des aiguilles dans les mains depuis 20 ans peut-être.

J’ai commencé par des modèles assez faciles, en coton, d’une seule couleur :

debardeur bleu gilet rouge
Puis je me suis attaquée au gilet de mes rêves :

gilet fleurs

Plus tard, j’ai tricoté un ensemble pour bébé pour la naissance de mon neveu :

layette pull face layette pul dos layette bonnet layette pantalon
En fait, j’ai envie de tricoter pratiquement tous les modèles de ce livre.

Deuxième amour
pulsvarmareJe reviendrais sûrement à mes premiers amours, mais depuis, je me suis tombée amoureuse d’autres livres de tricot. 😉 Celui-ci par exemple :
Il ne contient que des modèles de « muddar » comme on dit en suédois, ou chauffe-poignets. Ça va vite à tricoter, ça ne prend pas de place dans le sac (je les emmène avec moi au travail et je tricote environ 30 min pendant la pause-déjeuner 😉 ) et c’est un très bon moyen de finir les restes de pelotes.

Les doigts qui démangent

C’est vraiment devenu une passion. Je souffre d’abstinence des fois. 😀 Quand je m’ennuie au boulot par exemple, je me dis que je sortirais bien mon tricot … Je peux tricoter des heures durant devant la télé ou à la fin d’un repas en famille pour occuper mes mains pendant que nous discutons. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est qu’on voit le résultat assez rapidement. Je jubile quand j’arrive à résoudre un problème plus ou moins par moi-même ; il m’arrive de demander conseil aux deux expertes de mon entourage proche : ma mère et ma belle-mère. 😉

J’aime moins les travaux de finitions. Rentrer les fils à la rigueur, mais la couture pour assembler les différentes parties d’un ouvrage, c’est vraiment une corvée … Sûrement parce que je suis moins douée en couture qu’en tricot.


Groupe-tricot

Depuis un an, je fais partie d’un groupe de tricot (« syjunta » en suédois). Nous ne sommes que des filles (peu étonnant, n’est-ce pas ?) et nous nous rencontrons  les vendredis soirs chez les unes et les autres. Nous avons l’intention de louer un stand sur un marché de Noël début décembre et j’espère bien que mes « muddars » y trouveront acheteurs.

Sur ce blog, je compte petit-à-petit vous faire partager ma passion pour le tricot, puis pour le crochet (je viens juste de m’y mettre) en décrivant mes différents projets, accompagnés de photos.

Commentaire de Deline le 17/09/2007 à 21h36:

Bon, ben j’attends de nouvelles créations 😉

Réponse de hibiscus le 18/09/2007 à 08h25:

Ça va venir. Je fais durer le suspens. 😉

Commentaire de Lily le 03/04/2008 à 22h45:

Ma passion c’est la broderie depuis des années (une passion qui m’est d’ailleurs venue il y a très longtemps lors d’un voyage en Scandinavie), mais quand je vois ces merveilles, et que je lis que tu n’avais pas tricoté depuis ton enfance, je me dis pourquoi ne pas essayer ?
Je dois venir passer quelques jours en Suède en mai et je penserai à toi en faisant un tour au rayon des livres de tricot des librairies !
Merci pour ces jolies photos et pour ton blog que j’aime beaucoup
Lily

Réponse de hibiscus le 04/04/2008 à 08h39:

Merci de ton commentaire Lily ! C’est cool que tu connaisses la Scandinavie et que tu viennes bientôt en Suède ! Je compte bientôt publier un article sur ma boutique-tricot préférée. Tu pourras y aller faire un tour, si tu as le temps. 😉

Commentaire de Lily le 04/04/2008 à 20h37:

J’attends  ton article avec impatience !
Lily