Kategoriarkiv: Exercices d’écriture

Il était une fois, perdue dans la forêt…

Le ciel est gris, il pleut de lourdes gouttes de pluie qui rendent la neige encore plus glissante. De part et d’autre du chemin, des conifères. Sur un tronc d’arbre, une petite pancarte qui indique 4 km; plus que 6 km … Par endroit, je m’enfonce dans la neige jusqu’aux genoux. Ce serait effectivement plus pratique de faire du ski; j’ai les skis, mais je les ai déchaussé depuis presque 2 km suite à de trop nombreuses chutes.

J’avais beaucoup attendu de cette balade en ski. Je n’avais pas fait de ski de fond depuis des années, mais j’avais un bon souvenir de mes essais d’enfance et espérais retrouvé ce plaisir de glisser sur la neige. Mais c’était sans compter sur une très mauvaise météo (pluie et grêle) et mes limites physiques (mauvais équilibre). Je n’étais pas seule au début du circuit, mais j’ai vite libéré les deux amis qui m’accompagnaient de la tâche de m’aider à me relever à chaque chute. J’ai donc pris la décision d’ôter les skis et de continuer à pied tandis qu’ils poursuivait en skis. Je n’avais qu’à suivre le circuit vert; je leur avais donné rendez-vous à la ligne d’arrivée.

Une pancarte verte indique le 5ème km; encore autant, et je pourrais enfin me réchauffer dans la voiture … La pluie alourdit mes vêtements et mes gants fourrés, et bientôt l’humidité des vêtements se mêle à la transpiration de l’effort, mi-froid, mi-chaud: la sensation n’est pas des plus agréables. Des skis et des bâtons, c’est lourd à porter sur plusieurs km, et surtout peu pratique. Je dois changer de mains régulièrement, car mes doigts s’engourdissent dans mes gants fourrés complètement détrempés.

La météo est tellement peu propice que je suis presque toute seule sur la piste. Quelques skieurs me dépassent, l’un me dépasse même deux fois. Mais à part ça, c’est le calme complet. La pluie tombe silencieusement sur la neige. Aucun signe de vie animale dans la forêt. Aucun bruit lointain témoignant de la présence de la civilisation …

6 km, plus que 4 km … Je commence à voir la fin du tunnel. Il n’y a qu’à aller de l’avant, chaque pas me rapproche un peu plus du but … Il est difficile de s’en convaincre et pourtant c’est la seule vérité tangible qui me donne la force de continuer. Quel autre choix ai-je? La pluie et la sueur se mélangent sur mon front que j’ai du mal à essuyer du revers de mon gant en cuir imbibé.

7 km, plus que 3 km … Mon téléphone portable sonne plusieurs fois : mes amis essayent d’entrer en contact avec moi, mais le réseau est trop faible pour que la communication passe. Je finis par l’éteindre, il ne m’est d’aucune utilité dans ce désert blanc. Silence radio, silence de la nature endormie sous la neige, silence du ciel qui pleure. Je n’entends que le bruit de mes pas, alourdis par les chaussures de skis, et de ma respiration, fatiguée par l’effort.

8 km, plus que 2 km … Mais, tout d’un coup, je vois une pancarte bleue indiquant 22 km ! Aurais-je quitté la piste verte sans m’en apercevoir ?! Je fais demi-tour, reviens au 8ème km mais ne comprends pas où j’ai pu me tromper de chemin : il n’y en a qu’un seul … Je repars dans la même direction, repasse devant le 22ème km, et enfin, une centaine de mètre plus loin, je vois de nouveau un panneau vert indiquant le 9ème km : je suis donc bien sur la bonne route. Plus qu’un km …

Je suis rassurée de ne finalement pas m’être perdue, j’étais près de paniquer, mais je rassemble mes dernières forces et essaye d’allonger le pas pour arriver plus rapidement au but. Là, m’attendent mes deux amis, une voiture chauffée, un thermos de thé chaud, des fruits et des biscuits, et bientôt je pourrais me débarrasser des mes vêtements mouillés et me précipiter sous le jet d’une douche chaude.

 

C’était la rédac’ du mois de juin (proposé par Agnes) dont le sujet était différent des mois précédents. Il s’agissait de laisser aller son imagination à partir d’un début de phrase. Dans mon cas, il ne s’agit pas de fiction : c’est du vécu, une expérience que je ne suis pas prête d’oublier bien qu’elle date déjà d’un an. Mais j’espère un jour pouvoir la retenter, sous de meilleures auspices.

Allez maintenant lire comment mes co-rédac’blogueurs se sont perdus dans leur forêt : Agnes, Gilles & Isabelle, Julie, Levia, Vladyk.

Et si vous avez envie de vous prêter à ce jeu d’écriture qu’est la rédac’ du mois, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

 

La rédac’ du mois : Mon plus grand rêve

 

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[quote]Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de mai est proposé par Vladyk :

Rêver est la seule chose que l’on a tous gratuitement, quelle est votre plus grand désir au monde ?[/quote]

 

Mon plus grand rêve serait d’écrire un livre. J’en ai déjà parlé sur ce blog, j’ai toujours aimé écrire ; c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai commencé ce blog.

Je ne crois pas être suffisamment imaginative pour écrire de la fiction, donc la base de ce livre serait autobiographique. Mais je ne l’écrirais peut-être pas à la première personne, pour prendre un peu de distance, pour éviter le nombrilisme. Qu’est-ce qui me retient donc de m’y mettre ? Est-ce une rêve réalisable ? Ou vaut-il mieux que cela reste un rêve ?

Le risque du fiasco effraie évidemment. Je n’ai pas du tout la même confiance en moi que ces gens qui aiment chanter dans la douche et sont outrés de se faire recaler à l’audition de Nouvelle Star avec la ferme impression d’être des talents incompris. Je ne suis pas du tout sûre que mes écrits soient si intéressants qu’ils puissent s’attirer un nombre raisonnable de lecteurs. Car, sans avoir l’ambition d’écrire le best-seller du XXIème siècle, tout écrivain qui se respecte espère bien avoir quelque chose d’important à communiquer. On ne peut pas plaire à tout le monde, mais un livre sans lecteur n’est pas vraiment un livre. Donc la grande question est effectivement : est-ce que mon hypothétique livre vaudrait la peine d’être publié ?

Je ne le saurai jamais si je n’essaye pas (c’est la réponse que j’ai donné à une amie française qui s’inquiétait de savoir si la vie en Suède allait me plaire avant le grand départ), donc dans bien des cas, il suffit de se jeter à l’eau, et dans le pire des cas, on se ramasse … Écrire le livre en lui-même serait un combat en soi — trouver le temps de s’y mettre, vaincre la peur de la page blanche, se battre pour trouver les bons mots, les bonnes tournures, sans parler du doute qui doit surgir à tout moment et de l’impression de n’être jamais satisfait … mais il faut bien y mettre un point final à un moment donné. Passé cette étape, réussir à le faire publier serait le combat suivant — où la confiance en soi risque d’en prendre encore plus d’un coup …

Ce rêve est tout à fait réalisable finalement. Ce qui me retient de m’y mettre (outre le fait de trouver le temps de l’écrire — mais quand on veut on peut, n’est-ce pas ?), c’est bien la peur du résultat : la réception de ce livre qui n’existe pas encore, à peine même à l’état d’embryon dans ma tête, juste une idée. Je ne crois pas que je veuille écrire pour qu’on chante mes louanges à tout bout de champ, mais un peu d’appréciation n’est jamais désagréable. 😉

Alors, osera ou osera pas ? … Il faut peut-être que ce rêve mûrisse un peu avant que je m’attelle à l’ouvrage.

 

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Allez lire les rêves de mes co-blogueurs et n’hésitez pas à leur laisser un commentaire : Agnes, Gilles & IsabelleJulie, Levia, Vinie, Vladyk

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La rédac’ du mois : Aimez-vous cuisiner ?

 

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[quote]Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois d’avril est proposé par Denis :

 

Aimez vous cuisiner ?

Êtes-vous un grand cuisinier ou détestez-vous plutôt faire à manger ? Passez-vous des journées entières à popoter ou pour vous au quotidien cela vous suffit amplement ! Resto, cafétéria ou repas maison au travail ?

 

Autour de la table se joignent à moi aujourd’hui : Agnes, Julie, Levia, Vinie, Vladyk. Allez les lire et laissez leur un commentaire ! 🙂

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Livres de cuisine
Un petit aperçu de ma collection de livres de cuisine

Ceux qui me connaissent diront sûrement que j’aurais pu proposer ce sujet, et je me demande même pourquoi je n’ai pas pensé à le faire… 😉 En effet, cuisiner est une de mes passions, comme le prouve entre autres les photos qui illustrent ce billet. Et pourtant, bien que Française, ma passion pour la cuisine est née une fois arrivée en Suède. J’aimais la bonne nourriture avant aussi bien sûr, mais c’est en Suède que j’ai appris à cuisiner, avec ma belle-mère.

Livres de cuisine
J'ai un faible pour les séries de livres de cuisine ...

Avec les années, j’ai développé une certaine assurance en cuisine qui me permet maintenant de pouvoir improviser et de m’éloigner un peu des recettes sur lesquelles je me base. S’il me manque un ingrédient, je trouve souvent une solution. J’aime expérimenter et j’ose parfois des combinaisons plus ou moins inattendues. Assaisonner des boulettes de viande de cannelle ne me choque pas. Au grand dam de mon ”sambo”, il m’arrive parfois de transgresser certaines traditions culinaires … J’aime les cuisines exotiques, avec une préférence marquée pour les saveurs asiatiques, mais j’apprécie aussi de revenir à des valeurs sûres, comme une bonne ratatouille ou des spaghettis à la bolognèse.

Livres de cuisine
Je collectionne également les recettes glanées sur le net.

Au quotidien, quand je cuisine, je fais souvent 4-6 portions du même plat, ce qui me permet d’emmener un repas-maison pour le déjeuner au travail et d’avoir des repas prêt à réchauffer pour les soirs où je rentre tard à la maison (ou quand je n’ai pas envie de me mettre aux fourneaux, car cela m’arrive aussi). Je mange rarement à l’extérieur pour le déjeuner. La raison principale est économique — je ne trouve pas que j’ai les moyens de dépenser 200 €/mois au delà de mes achats alimentaires ordinaires. Mais c’est également un choix diététique : je veux savoir ce que je mange, et j’évite ainsi de manger trop gras ou trop salé.

Livres de cuisine
Saveurs mondiales, livres en français et en suédois

Pour les jours de fêtes ou quand j’ai des invités, j’aime mettre les petits plats dans les grands — et j’en fais souvent d’ailleurs trop … Pour ces occasions-là, il m’arrive de passer plusieurs heures en cuisine, voire plusieurs jours, comme pour Noël par exemple. Je crois pouvoir affirmer que tous les invités que j’ai eu sont toujours ressortis de table satisfaits et repus. 🙂 Et c’est une vraie satisfaction pour moi, que ma cuisine, française, suédoise ou autre, soit appréciée. Il m’arrive de rater de temps en temps évidemment, mais la plupart du temps, je m’en sors plutôt bien. 😉 Ce que j’aime en particulier, c’est de préparer des buffets. C’est très pratique quand on a beaucoup d’invités, de nombreux plats peuvent se préparer à l’avance et il y en a toujours pour tous les goûts. Mais j’apprécie également de cuisiner pour des dîners à quatre par exemple, avec entrée, plat et dessert.

Livres de cuisine
Livres de cuisine de base, recettes de pains et de desserts

Une des ambitions de ce blog est justement de partager ma passion pour la cuisine et si vous voulez vous mettre en appétit, je vous invite à visiter la section des ”délices d’hibiscus” 🙂 (je suis consciente du problème des photos qui ne s’affichent pas, il faut que je les re-télécharge, mais c’est un travail de titan …) J’aime tout cuisiner : plats plus ou moins élaborés, desserts, pâtisseries, pains.

Livres de cuisine
Un livre de cuisine doit être inspirant et alléchant.

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Livres de cuisine
Les quelques livres que j'ai en cuisine (les autres sont dans la bibliothèque).

La rédac’ du mois : Comment voyez-vous l’an 2030 ?

 

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Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de février est proposé par Agnes qui pose la question suivante :

Dans les années 1980 (bien avant même) on pensait qu’en l’an 2000 les voitures voleraient, que l’on irait vivre sur la lune, que l’on se nourrirait de pilules… Comment voyez-vous l’an 2030 ?

Et les participants sont : Agnes, Denis, Julie, Levia, Liam, Steph, Vinie et Vladyk. Laissez-vous transporter dans un voyage vers le futur et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

En 2030, j’aurai 52 ans. Ce n’est pas très original comme point de départ, mais j’ai besoin de me situer dans le temps pour m’imaginer la vie telle qu’elle pourrait l’être à ce moment-là.

Je ne crois pas que les voitures voleront, mais peut-être qu’elles se déplaceront complètement à l’électricité et sans conducteur. Je pense à quelque chose du genre PRT (Personal Rapid Transit), entre l’automobile individuelle et le transport en commun. D’une manière générale, je crois que notre monde sera de plus en plus automatisé pour, encore et toujours, rendre plus efficace nos modes de travail, de déplacement, de production, etc. C’est déjà en cours et je ne crois pas qu’on va (ou même puisse) freiner ce développement. Le télé-travail sera sûrement encore plus répandu qu’aujourd’hui grâce à internet et les vidéoconférences ; on pourrait s’imaginer que nombre de bureaux soient transformés en logements. Seules certaines professions bien spécifiques requerront un lieu de travail spécifique, tels les usines, les hôpitaux, les écoles, même si les universités dispenseront de plus en plus leurs cours à distance.

Au niveau nourriture, j’espère qu’on ne s’alimentera ni de pilules, ni de viande reconstituée ou de légumes OGM. Ce serait vraiment dommage si faire la cuisine et manger cessaient d’être des plaisirs ! Pour ce qui est des autres loisirs, je ne crois pas révéler de grand secret en prévoyant la mort du livre-papier : les e-livres existent depuis déjà un moment, et quand on voit que des classes de primaires suédoises lancent déjà des projets d’enseignement avec des iPads, je crois que c’est vraiment dans ce sens-là que va la progrès : l’an 2030 sera sans aucun doute plus numérique que l’an 2010.

Je ne sais pas si nos ancêtres voyaient l’avenir de manière pessimiste ou optimiste. Mais si je regarde en arrière, il est très rare que je me dise que « c’était mieux autrefois » et je crois que ce sera, en général, mieux demain, même si c’est déjà bien maintenant. Chaque progrès a ses conséquences plus ou moins négatives, mais au bout du compte, je crois que la plupart y gagne. C’est peut-être une manière naïve de voir les choses, mais je ne peux tout simplement pas croire qu’il vaudrait mieux aller en arrière.

Ce que j’espère, c’est que les progrès fais dans les années à venir pourront être à la portée d’un plus grand nombre et que l’écart entre les pays dits développés et sous-développés se réduise petit à petit. Mais là, je frôle peut-être la démagogie …

 

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La rédac du mois : Le stress et vous ?

 

Logo La Rédac du moisChaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de février est proposé par Vladyk qui pose la question suivante :

Le stress et vous : Comment gérez-vous le stress au quotidien ?

Et les participants sont : Agnes, Denis, Julie, Levia, Liam, Steph, Vinie, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, sans stresser ! 🙂 et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

 

Pour moi, il y a deux sortes de stress, enfin trois. La première sorte est le stress positif, le stress qui ”booste” : quand on a beaucoup à faire, mais qu’on aime faire ce qu’on fait, qu’on ressent qu’on se rend utile, bref, le stress qui aboutit sur quelque chose de constructif. Il y a toujours de la satisfaction à la fin. On pouvait avoir le trac au début, ne pas être sûr de réussir, mais au final, on se rend compte qu’on a bien résolu le problème, et c’est toujours bon pour le moral et la confiance en soi.

Ensuite, il y a le stress négatif. Et dans le stress négatif, deux sortes de stress différentes. La première, aux conséquences moindres, est de courte durée. Ça peut être la photocopieuse ou l’imprimante qui tombe en panne au moment où il ne faut pas, le bus qui passe trop tôt ou trop tard (avec le même résultat d’être retardé), un(e) collègue qui vous rajoute du boulot quand vous en avez déjà jusqu’au cou, etc. Dans ces cas-là, on s’énerve souvent et cela prend souvent des conséquences disproportionnées, parfois même irréalistiques. C’est-à-dire que l’on croit le problème être plus important qu’il ne l’est en réalité. Personnellement, je fais face à ce genre de stress en, dans l’ordre : 1) râlant/soupirant, 2) respirant un bon coup, 3) relativisant. Si j’ai la possibilité, je vais faire autre chose pour essayer de me calmer un peu, laissant le problème se poser, avant d’y retourner à tête plus reposée.

La deuxième sorte de stress négatif est celle qui dure sur le long terme et dont on a du mal à se protéger. J’ai beaucoup de mal à rester indifférente à ce genre de stress. J’essaye toujours, et par tous les moyens, d’y trouver une solution ; je ne suis pas du genre à me plaindre sans vouloir résoudre un problème. Mais si la solution n’est pas de mon ressort, alors je me sens impuissante et devient rapidement désespérée. Et c’est là où le concept de mindfulness peut apporter un peu de réconfort. Cela ne résoud en aucun cas le(s) problème(s), mais cela permet de prendre un peu de distance, éventuellement de dédramatiser et, espérons-le, une manière de voir la situation sous un autre angle (ce qui peut parfois résoudre le problème). Dans tous les cas, la mindfulness et une dix de minutes de méditation par jour m’ont beaucoup aidé, ces dernières années, à décompresser, prendre une pause si petite soit-elle, et à adopter une autre vision de la vie et de ses aléas.

 

Pour conclure, voici une image pleine de bon sens : cela paraît si simple qu’on a du mal à croire que cela puisse marcher, mais elle peut s’appliquer dans bon nombre de situations quotidiennes. En gros : ne vous laissez pas enquiquiner par ce qui n’en vaut pas la peine. Plus facile à dire qu’à faire, mais essayez, et vous verrez que ce n’est pas toujours faux. 🙂

 

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La rédac du mois : Ma pire (?) rupture

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Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de janvier est proposé par Liam :

Votre pire rupture : Quelle a été votre pire rupture ? Amicale, amoureuse, au travail ? Comment l’avez-vous vécue ?

Et les participants en ce début d’année sont : Agnes, Denis, Julie, Le Gounjou, Levia, Liam, Steph, Vinie, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires ! J’en profite pour souhaiter la bienvenue aux ”petits nouveaux”. 🙂

 

Je ne suis pas sûre que ceci soit le récit de ma pire rupture ; je ne veux peut-être même pas vous raconter ma pire rupture… Mais c’est une rupture que j’aurais voulu différente.

 

C’était il y a environ 12 ans. Après 7 mois comme jeune fille au-pair dans une famille diplomatique française à Stockholm (mon premier ”emploi” ici), j’avais décidé de rendre mon tablier. Je n’étais pas leur première (ni peut-être leur dernière) jeune fille au-pair. Celle qui m’avait précédée les avait quitté au bout de six mois pour cause de mal de pays. Je me plaisais bien dans ce nouveau pays, j’avais fait le choix personnel de venir m’y installer. Être jeune fille au pair était la première étape dans mon projet d’intégration suédoise. Si je m’étais plu dans cette famille, j’y serais volontiers restée plus longtemps. Mais ce n’était pas le cas.

Ce n’était pas la faute aux enfants, au nombre de trois, trois ans d’écart entre chaque. Même si le plus jeune était difficile, j’ai très vite compris qu’il ne se sentait pas bien du tout. Le fait que ses parents traduisent les colères où il se frappait lui-même comme des caprices et qu’on m’autorise en plus à lui donner la fessée dans ces occasions-là me fendait le cœur. Les enfants m’appréciaient, mais leur mère était rarement satisfaite de mes services bien que je me plie à ses souhaits (ordres ?) : repasser les housses de couettes et les draps des deux côtés, couper menus les morceaux de légumes pour faire une ratatouille (qui finissait en purée) ou forcer les enfants à manger une béchamel faite à base de bouillon de poisson (au point que la moyenne s’en est rendue malade) … Les enfants dînaient rarement avec leurs parents, leur mère ne travaillait pas mais j’étais plus souven à la maison qu’elle.

Dès le début, j’avais annoncé la couleur : j’avais choisi la Suède, non pas pour eux (faut quand même pas exagérer), mais parce que j’y avais des amis. Petit à petit, ils ont compris que l’un de ses amis était plus qu’un ami …, mais je ne voyais pas en quoi cela pouvait avoir de l’importance pour eux, pour mon travail chez eux. Ils auraient peut-être dû être contents que j’aie une vie sociale, si limitée soit-elle, en dehors de mes heures de travail ainsi qu’une raison de rester en Suède. Mais j’avais l’impression qu’ils se sentaient plutôt trahis. Du coup, la froideur dans nos relations est devenue de plus en plus grande.

À la fin, je ne me plaisais plus du tout en leur compagnie et dès que j’ai su que je pouvais être hébergée dans la famille de mon conjoint, j’ai rendu ma démission. Ils n’ont pas essayé de me retenir. J’avais un mois de préavis, fin 1999-début 2000 ; je peux vous dire que ce dernier mois a été très très long… J’avais acheté des cadeaux de Noël aux enfants ; on ne m’a pas laissé les leur donner en mains propres (je ne sais même pas s’ils les ont jamais reçu…). Mon dernier jour de travail, la mère était sortie avec les enfants (ce qu’elle faisait rarement seule), de sorte que je n’ai même pas pu leur dire au revoir. Ils étaient peut-être trop jeunes pour comprendre, mais j’aurais voulu qu’ils sachent que ce n’étaient pas à cause d’eux que je partais (qui sait ce que leur mère a bien pu leur raconter…)

Pour couronner le tout, leur père m’a fait la morale quand je suis venue rendre les clés et récupérer mon dernier salaire. ”Il ne fallait pas que je me fasse d’illusions, 99 % des mariages suédois finissaient en divorce et patati et patata…” Non mais de quoi j’me mêle ! J’ai un souvenir négatif de cette rupture car je me suis sentie méprisée et rabaissée. Même passé 20 ans, je n’étais à leurs yeux qu’une petite fille bien naïve de croire en ses rêves. Et j’ai horreur d’être traitée de cette manière-là !

Je sais qu’ils sont rentrés en France l’été qui suivait. Ils n’avaient sûrement jamais eu l’intention de s’installer en Suède pour de bon (ils se sentaient bien trop supérieurs aux Suédois pour ça), mais je me demande bien la tête qu’ils feraient aujourd’hui s’ils apprenaient où j’en suis arrivée, 11 ans plus tard, et que je suis, de surcroit, encore avec mon conjoint de l’époque …

 

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La rédac’ du mois : Sommes-nous peureux ?

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Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de décembre est proposé par Vladyk :

Sommes-nous trop peureux ?

Depuis les 20 dernières années, notre société a créé une tonne de protections et de lois pour nous protéger: sommes-nous devenus trop peureux ?

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : Agnes, Denis, Julie, Le Gounjou, Levia, Liam, Vinie, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

J’imagine que cette tendance a un passé bien plus long que seulement 20 ans. Au fur et à mesure que l’être humain gagne en confort matériel, on cherche à le défendre, à le sécuriser, à l’améliorer. On ne veut pas risquer de perdre ces progrès qui facilitent nos vies et qui les ont prolongées, années après années. Notre monde – au moins dans la partie occidentale de la planète – est tellement sécurisé que nous pensons pouvoir nous protéger de tout. On peut penser que cela mène parfois à l’absurde, mais moins nous sommes exposés aux dangers, moins nous y sommes habitués. Et quand un risque surgit, nous nous en étonnons presque, quand un accident arrive, nous en sommes choqués. Ne parlons pas des catastrophes, naturelles ou non …

Je pense à exemple bien précis auquel j’ai réagit il y a quelques années quand il est survenu un débat en Suède sur la sécurité des aires de jeux pour enfants. On voulait remplacer le sable et le gravier par un sol en plastique pour que les enfants ne se blessent pas quand ils tombaient. Dans ce cas précis, je ne suis pas sûre que ce soit un exemple à suivre. Un enfant se blessera toujours à un moment ou à un autre, c’est inévitable, et cela fait en quelque sorte partie de son éducation : c’est en faisant des erreurs que l’on apprend. C’est en accumulant les expériences, bonnes et mauvaises, que nous faisons des progrès. Il n’est donc pas besoin d’avoir peur pour tout et n’importe quoi.

Mais je ne sais si nous pouvons dire que nous sommes devenus plus peureux. Il est finalement compréhensible de vouloir nous protéger contre toute sorte de danger. C’est notre instinct de survie qui nous pousse à créer un environnement de vie aussi sûre que possible, dans notre civilisation comme dans les civilisations dites ”primitives”, ou ”moins développées”.

Dans notre monde high-tech, nos besoins les plus vitaux sont pourvus de telle manière que nous les prenons pour acquis. Nous pensons rarement à la chance que nous avons par rapport à bien d’autres peuples de la planète. Notre confort nous est tellement évident que nous en demandons encore et encore. Et c’est ainsi que nous nous procurons des assurances qui sont pratiquement impensables dans d’autres pays : je pense à l’assurance-maladie, l’assurance-chômage, les assurances privées pour nos biens mobiliers et immobiliers, tout cela pour nous assurer un certain niveau de vie.

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La rédac’ du mois : L’arbre des possibles

 

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Chaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de novembre est proposé par Julie :

L’arbre des possibles

Chaque jour nous prenons des décisions qui orientent notre vie, à petite ou grande échelle. Si on dit souvent que les regrets ne font pas avancer, on se demande souvent ce que serait notre vie, si à un moment donné, on avait pris un autre chemin, une autre décision… Prenez un moment clé de votre vie, et décidez maintenant d’entrevoir ce qu’aurait été votre vie en suivant l’autre panneau !

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : AgnesDenisJulieLe GounjouLiamVinieVladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Vous souvenez-vous des ”romans dont vous êtes le héros” de votre enfance ? L’histoire se construisait en fonction de vos choix au fil de votre aventure. On pouvait aussi revenir en arrière et choisir un autre chemin pour voir comment l’aventure pouvait se développer d’une autre manière.

Il m’arrive de voir la vie de cette manière-là. On peut rarement revenir en arrière ; ce qui est fait est fait et il faut parfois en vivre les dures conséquences. Mais il n’en reste pas moins que la vie est un chemin, plus ou moins sinueux, qui évolue au fil de nos choix. Regarder en arrière de temps en temps pour examiner le chemin parcouru n’est pas toujours désagréable : ça permet de prendre un peu de distance et de hauteur, quand on a besoin de prendre une pause ou avant de prendre une décision importante. Et en même temps de se rendre compte de ce que nous avons accompli, ce qui est rarement négligeable.

Regarder de l’avant n’est pas mal non plus : examiner les différentes possibilités qui s’offrent à nous en fonction des choix que l’on peut faire. Cela devient en quelque sorte la ”vie dont vous êtes le héros”. Car finalement, il n’y a que moi qui puisse diriger mes pas dans la direction que je choisis. Personne d’autre ne peut le faire à notre place, même si nous sommes parfois influencés par des faits ou des personnes. Nous appartenons malgré tout à une société : nous ne sommes pas complètement indépendants les uns des autres. Mais nous avons bien souvent la possibilité de faire des choix personnels et c’est à travers ces choix que nous édifions notre vie.

Je me demande parfois ce que je serai devenue si j’étais restée en France et j’ai énormément de mal à m’imaginer le tableau. Dans un sens, c’est une sorte de confirmation que j’ai bien fait de prendre la décision un jour de partir m’installer en Suède, pas sur un coup de tête, mais presque. Ce n’est en aucun cas une erreur de jeunesse, je ne regrette rien de ce choix et je le referais si c’était à refaire. De la même manière, j’ai énormément de mal à m’imaginer un retour en France, et c’est bien la confirmation que je me plais plutôt bien ici (même si la vie n’est pas rose tous les jours) et que je suis bien intégrée ici.

Mon arbre suédois des possibilités (un bouleau ?) est bien tout simplement mieux enraciné que mon arbre français (un chêne ?)

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La rédac’ du mois : Les machines et nous

 

Logo La Rédac du moisChaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois d’octobre est proposé par Lodi:

Les machines et nous

Les progrès de la science ont permis à des machines incroyables de voir le jour, des machines qui dépassent parfois la science fiction. Certains programmes inspirent la crainte, mais d’autres font simplement sourire. Et vous: admiration, peur… ou ennui ?

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : Agnes, Julie, Le Gounjou, Liam, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Il y a peu, j’ai eu l’occasion de revoir la présentation que Steve Jobs avait fait de l’iPhone au moment de son lancement, en 2007. (Merci Youtube !)

À vrai dire, je ne me souviens pas si j’avais vu cette vidéo à l’époque. Mais de le revoir maintenant m’a fait prendre conscience du caractère révolutionnaire de cet objet qui a réellement changé la vie de bon nombre d’entre nous.

J’ai toujours été un fan de Apple, et je le dois à mes parents. Quand j’étais petite, nous n’avions pas de télé à la maison, mais un Macintosh. 🙂 Je passais des heures devant ce petit écran ! Plus tard, j’y mettais mes notes de cours au propre, j’y rédigeais mes rédactions.

Pour des raisons économiques, j’ai faussé compagnie à Apple quelques années. Mais dès que j’ai eu l’occasion, je me suis procurée d’abord un iPod, puis un iPhone (j’en suis maintenant à mon deuxième), puis MacBook Pro. J’ai toujours besoin de quelques minutes d’adaptation chaque lundi matin quand je m’assois devant mon PC au travail… 😉

Ce que j’apprécie le plus chez Apple, c’est la simplicité d’utilisation de leurs produits, leur interactivité, leur ingéniosité. Je n’ai jamais été de celles qui changent de téléphone portable tous les 6 mois, mais je m’en lassais rapidement et ressentais effectivement le besoin d’une ”mise à jour”. Par contre, je ne me lasse jamais de l’iPhone et c’est grâce aux multiples applications que l’on peut télécharger, dont une grande majorité gratuitement, et qui simplifie largement ma vie. Mon iPhone n’est pas simplement un téléphone, c’est un mini-ordinateur qui me suit et m’assiste quotidiennement.

Et voici la prochaine révolution-iPhone, ”boom” ! 😉

Je suis plutôt d’humeur optimiste, l’avenir ne me fait pas forcément peur. On peut bien sûr garder une attitude relativement critique face aux nouvelles découvertes et innovations technologiques et essayer de voir les conséquences positives et négatives de ces nouvelles ”machines”.

Mais dans le cas du développement des ”smartphones”, la seule petite réticence que je ressens touche les éventuelles conséquences des émissions radio de tous ces réseaux sans fils dont nous nous entourons de plus en plus, inévitablement. Les avis à ce sujet sont très partagés, les études se réfutent les unes après les autres. On ne verra ces conséquences peut-être que dans 50 ans.

En attendant, pour ma part, les avantages que me procurent ma ”machine préférée” surpassent ma peur, qui n’est peut-être qu’irrationnelle, et ils la surpassent tant que je préfère l’ignorer. L’avenir me contredira peut-être, mais tant pis …

Cet article n’est pas sponsorisé par Apple. 🙂

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La rédac’ du mois : Si j’étais un homme …

 

Logo La Rédac du moisChaque mois, le même jour (le 15), à la même heure (12h), des rédac’ blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Les sujets sont proposés par les participants puis tirés au sort. Le sujet du mois de septembre est proposé par Vladyk :

Si j’étais de l’autre sexe…

Avez-vous déjà pensé comment vous seriez alors ? Ce que vous aimeriez faire ? En profiteriez-vous pour changer des choses dans votre vie ?

Les participants à la rédac’ de ce mois-ci sont : Agnes, Julie, Le Gounjou, Liam, Vladyk. Allez aussi lire leur point de vue, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Si j’étais un homme, je n’aurais pas besoin de me battre autant pour qu’on me respecte. On n’abuserait pas de ma gentillesse. On ne me verrait comme un ”petit bout de femme” (jeune qui plus est…) que l’on peut traiter comme n’importe quoi. On ne se permettrait même pas d’essayer. Si j’étais un homme, on traduirait mes ”non !” comme tels, on ne testerait pas mes limites jour après jour. On ne remettrait pas en question mes prises de position. On ne porterait pas atteinte à mon intégrité. On m’accepterait tel(le) que je suis.

On verrait en moi une personne entière et sincère, qui a le courage de ses opinions. Une personne qui assume et défend ses points de vue. Une personne qui sait penser et agir de manière indépendante. Une personne qui tient à sa liberté de penser et d’expression. Quelqu’un qui aime discuter avec les autres mais qui a appris à peser le pour et le contre avant de prendre position. Quelqu’un qui ne se laisse pas naïvement influencer par les autres, quelqu’un qui ne s’exécute pas sans avoir dûment réfléchit auparavant, quelqu’un qui agit conformément à ses propres convictions.

Mais parce que je suis femme, on croit que je suis naïve et gobe tout et n’importe quoi. Parce que je suis jeune, on croit que j’agit par peur de mes supérieurs, et non pas par conviction. Parce que j’ai moins d’expérience que les autres, on ne veut pas croire que j’ai confiance en moi ainsi qu’un amour propre.

Mais ce n’est pas pour autant que j’aimerais devenir un homme ou que je regrette de ne pas être née homme. Le fait d’être femme rend la tâche parfois plus ardue, mais je sais aussi que je suis compétente et appréciée par nombre de personnes, et leur soutien est inestimable. Ma situation peut paraître anodine par rapport à celle de milliers de femmes de par le monde, mais je suis sûre que c’est le même sentiment de révolte qui m’anime et m’encourage à poursuivre le combat. Le combat pour le respect de l’être humain, qu’il soit de sexe masculin ou féminin.

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